12 UHD HDR Thriller 1 Stunde 48 Minuten 1945 Alors qu'un tueur de veuves sévit dans la région, Charlie Oakley débarque dans sa famille dans une petite ville tranquille. Il y retrouve sa niÚce avec qu'il entretient une relation trÚs forte, du moins jusqu'à ce que le doute naisse en elle... Leihen CHF Kaufen CHF Alors qu'un tueur de veuves sévit dans la région, Charlie Oakley débarque dans sa famille dans une petite ville tranquille. Il y retrouve sa niÚce avec qu'il entretient une relation trÚs forte, du moins jusqu'à ce que le doute naisse en elle... Leihen CHF Kaufen CHF Trailer Besetzung und Crew Informationen Studio Universal Pictures Genre Thriller Erschienen 1945 Copyright © 1942 Universal Studios. All Rights Reserved. Sprachen PrimÀr Französisch Stereo Zuschauer kauften auch Filme in Thriller
Lombre d'un doute - Saison 2. Mag. Histoire, France, 2012, 51 min. Nostradamus aurait prédit les événements les plus importants de l'Histoire. Qu'en est-il réellement ? Aujourd'hui encore, des exégÚtes du monde entier tentent de lire l'avenir dans ses Prophéties.
LâOmbre dâun doute Ătats-Unis, 1943 Titre original Shadow of a Doubt RĂ©alisateur Alfred Hitchcock ScĂ©nario Thornton Wilder, Sally Benson et Alma Reville, dâaprĂšs une histoire de Gordon McDonell Acteurs Teresa Wright, Joseph Cotten, Macdonald Carey et Henry Travers Distributeur Swashbuckler Films Genre Thriller DurĂ©e 1h48 Date de sortie 2 aoĂ»t 2017 Reprise 4/5 Parmi les admirateurs et spĂ©cialistes de lâĆuvre de Alfred Hitchcock, il est gĂ©nĂ©ralement admis que sa pĂ©riode la plus riche en coups de maĂźtre a Ă©tĂ© la deuxiĂšme moitiĂ© des annĂ©es 1950. Et comment contester cette grille dâapprĂ©ciation suprĂȘme qui comprend des films quasiment parfaits comme FenĂȘtre sur cour, Sueurs froides, La Mort aux trousses et Psychose ? Pourtant, au plus tard dĂšs lâarrivĂ©e du rĂ©alisateur aux Ătats-Unis en 1940, celui-ci a perfectionnĂ© sans cesse son style devenu au fil du temps inimitable. Le plus emblĂ©matique de ses premiers films hollywoodiens est certainement LâOmbre dâun doute, un dĂ©montage en rĂšgle de la morale amĂ©ricaine sous forme de thriller familial, moins haletant que savamment cynique. En effet, la prĂ©misse Ă©prouvĂ©e du thriller, de placer un homme ordinaire dans une situation qui le dĂ©passe, est malicieusement mise sens dessus-dessous ici. Car câest un homme Ă lâaura extraordinairement diabolique qui y fait irruption dans une petite ville de province des plus idylliques. Cet anti-hĂ©ros par excellence nâa mĂȘme pas grand-chose Ă faire, afin de dĂ©masquer ce quotidien bucolique pour la farce hypocrite quâil est. Ou pour ĂȘtre plus prĂ©cis, le maĂźtre Hitchcock y agence avec un savoir-faire filmique hautement passionnant lâun de ses contes les plus sombres sur la perversion humaine. Cette tare se montre trĂšs Ă lâaise dans un environnement en apparence si prĂ©servĂ© quâune bourgade californienne. Le renvoi permanent de la culpabilitĂ© entre les deux personnages principaux, interprĂ©tĂ©s avec une connivence trompeuse par Joseph Cotten et Teresa Wright, dĂ©bouche alors sur lâun des constats les plus nihilistes que le cinĂ©ma hollywoodien a osĂ© prĂ©senter Ă ses spectateurs, des annĂ©es avant que le genre du film noir ne prenne son essor. Et mĂȘme, par son intrusion sournoise dans le sanctuaire de la culture petite-bourgeoise amĂ©ricaine, ce thriller sublimement machiavĂ©lique dresse un portrait infiniment plus nĂ©faste de lâAmĂ©rique que tous les films de gangster rĂ©unis ! © 1943 Universal Pictures / Swashbuckler Films Tous droits rĂ©servĂ©s Synopsis TraquĂ© par la police, Charles Oakley dĂ©cide de se mettre un certain temps au vert en rendant visite Ă sa sĆur Emma et sa famille en Californie. En mĂȘme temps, sa niĂšce Charlie rĂȘve dâun miracle susceptible dâarracher les siens Ă la torpeur ambiante. Le tĂ©lĂ©gramme annonçant lâarrivĂ©e de son oncle prĂ©fĂ©rĂ© exauce son vĆu au delĂ de ses espĂ©rances. Alors que ce nouveau visage dâun homme soignĂ©, voire mondain, attire tous les regards dans la petite ville de Santa Rosa, lâoncle Charles essaye de faire profil bas. Ce sont surtout deux enquĂȘteurs, en mission pour conduire un sondage sur la famille amĂ©ricaine typique, qui Ă©veillent ses suspicions. La jeune Charlie ne se doute de rien, puisquâelle est convaincue que son oncle et elle sont simplement des individus discrets, faits du mĂȘme bois. © 1943 Universal Pictures / Swashbuckler Films Tous droits rĂ©servĂ©s Faites attention Ă ce que vous souhaitez ! Personne nâa su maĂźtriser le processus dâidentification entre le spectateur et le personnage clĂ© du rĂ©cit comme Alfred Hitchcock. En commençant LâOmbre dâun doute par lâoncle qui se repose pendant que lâĂ©tau de la surveillance policiĂšre se referme inextricablement sur lui, le rĂ©alisateur nous enferme dâemblĂ©e dans une position moralement douteuse. DĂšs les premiĂšres minutes du film, lâinnocence de lâhomme ne fait ainsi plus vraiment de doute, bien quâon ne le voie Ă aucun moment effectuer sa sinistre besogne. Ce sont alors le jeu tout en finesse menaçante de Joseph Cotten et la musique hĂ©las pas aussi subtile de Dimitri Tiomkin qui sâemploient Ă Ă©tablir ce lien pour le moins ambigu. Sans tarder, la narration nous place donc du mauvais cĂŽtĂ© de la loi. A tel point quâon serait presque content que Charles a su narguer les dĂ©tectives lancĂ©s Ă ses trousses et quâil a pu prendre littĂ©ralement de lâaltitude pour prendre des congĂ©s Ă la campagne. Le dispositif de lâinvestissement affectif se dĂ©double aussitĂŽt avec la prĂ©sentation de Charlie, la niĂšce, peut-ĂȘtre aussi dĂ©pressive que son oncle, quoique pas pour les mĂȘmes raisons. Ătendue sur le lit comme son parent adorĂ©, elle ne refait certes pas comme lui le film de ses exploits criminels. Non, son malaise peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme encore plus inquiĂ©tant. GrĂące Ă un coup de luciditĂ© venu de nulle part, elle sâinterroge en fait sur la routine mortuaire dans laquelle sa famille semble sâuser depuis beaucoup trop longtemps. Quel drĂŽle de raisonnement pour une jeune femme belle et intelligente, promise Ă un avenir radieux dans les limites de son milieu social de classe moyenne ! Sauf que lâexubĂ©rance du jeu de Teresa Wright nâarrive jamais tout Ă fait Ă dĂ©tourner notre attention de la vacuitĂ© de son personnage, constamment Ă lâaffĂ»t des choses qui ne vont pas autour dâelle et pourtant incapable dây remĂ©dier de quelque maniĂšre que ce soit. © 1943 Universal Pictures / Swashbuckler Films Tous droits rĂ©servĂ©s La niĂšce joyeuse Le volontarisme de Charlie, de plus en plus malmenĂ©e au fur et Ă mesure quâelle doit se rendre compte de lâabsence de solution Ă son dilemme moral, nâest toutefois que la figure de proue dâun microcosme provincial jouissivement caricatural. Tandis que le seul reproche Ă faire Ă lâoncle serait son cynisme dâune noirceur horrifiante, surtout quand il se lance en plein dĂźner familial dans une tirade contre la laideur du monde en gĂ©nĂ©ral et celle de ses victimes en particulier, la narration se fait un malin plaisir Ă scier les fondations de la biensĂ©ance amĂ©ricaine. Ainsi, dans un univers Ă©troitement inspirĂ© de la fiction idĂ©ologique Ă la Frank Capra, oĂč tout le monde se connaĂźt et oĂč mĂȘme le policier rĂ©gulant la circulation est tout sourire Ă longueur de journĂ©e, personne nâest rĂ©ellement sans faute. Effectivement, Charlie avait vu juste en se plaignant du train-train quotidien au sein de son foyer familial. HĂ©las, elle est la seule Ă en dĂ©celer les failles bĂ©antes. Les autres membres de la famille semblent, quant Ă eux, sâen ĂȘtre accommodĂ©s sans la moindre rĂ©sistance. InterprĂ©tĂ©e par Patricia Collinge dâune façon trĂšs touchante en pilier surmenĂ© et Ă©motionnellement instable du noyau familial, sa mĂšre ne lui est dâaucun secours quand les choses se gĂątent. De mĂȘme, son pĂšre, le futur ange gardien dans La Vie est belle de Capra Henry Travers, reste plus prĂ©occupĂ© par les petits plaisirs morbides quâil partage avec son ami et fils Ă maman toujours prĂ©sent au mauvais endroit au mauvais moment, campĂ© par Hume Cronyn dans son premier rĂŽle, que par les troubles existentiels de sa progĂ©niture. Sans oublier la jeune fratrie de Charlie, des ergoteurs nombrilistes en puissance. Bref, dans un contexte social et affectif si brillamment passĂ© au crible par la mise en scĂšne de Alfred Hitchcock, Ă quoi peut bien aspirer une jeune femme Ă©tonnamment oisive, comme le personnage principal de LâOmbre dâun doute ? Que la rĂ©ponse Ă cette interrogation essentielle soit si rapidement trouvĂ©e, sous forme dâune romance des plus convenues avec le policier Ă qui Macdonald Carey confĂšre toutes ses lettres de mĂ©diocritĂ©, fait partie des aspects Ă la virtuositĂ© ironique de ce film au propos subversif inĂ©galable ! © 1943 Universal Pictures / Swashbuckler Films Tous droits rĂ©servĂ©s Conclusion Il paraĂźt que LâOmbre dâun doute Ă©tait lâun des films prĂ©fĂ©rĂ©s de son rĂ©alisateur. On comprend aisĂ©ment pourquoi en revoyant pour la Ă©niĂšme fois, mais toujours avec un plaisir renouvelĂ©, ce pamphlet magistral contre ce que lâAmĂ©rique a de plus ennuyeusement consensuel. Au delĂ de lâĂąme torturĂ©e de lâun des mĂ©chants les plus complexes de la filmographie de Alfred Hitchcock, ce film sâattaque de front aux nombreux dĂ©fauts de la normalitĂ© supposĂ©e du modĂšle social amĂ©ricain. Il y va avec une malice hautement savoureuse, sans la moindre complaisance, mais avec un sens aigu pour tout ce qui touche au maintien de la façade, coĂ»te que coĂ»te. On vous laissera ĂȘtre votre propre juge sur ce qui se cache derriĂšre autant de bonhomie affectĂ©e une porcherie ou quand mĂȘme, malgrĂ© tout, un idĂ©al familial vers lequel tendre. Toujours est-il que des films hollywoodiens animĂ©s dâune telle verve iconoclaste sont excessivement rares, de surcroĂźt de cette Ă©poque-lĂ , encore cadenassĂ©e par les studios !
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