Larticle L. 121-2 du Code des assurances prĂ©voit la couverture, par l’assureur de responsabilitĂ© ci-vile, des dommages causĂ©s par des personnes dont l’assurĂ© est civilement responsable en vertu de l’article 1384 du Code civil, quelles que soient la
Cass, 3Ăšme civ, 21 mars 2019, n° 17-28021 » Vu l’article 455 du code de procĂ©dure civile ; Attendu que, pour condamner la sociĂ©tĂ© Allianz, in solidum avec d’autres intervenants, Ă  garantir les assureurs dommages-ouvrage des condamnations prononcĂ©es contre eux, Ă  l’exception du doublement des intĂ©rĂȘts moratoires, l’arrĂȘt retient que l’effet interruptif de l’action initiale, ayant abouti Ă  la dĂ©signation d’un expert et jointe Ă  la seconde en extension des mesures d’expertise, lesquelles tendent aux mĂȘmes fins et au mĂȘme but, doit s’étendre Ă  toutes les parties assignĂ©es en extension de ces mĂȘmes opĂ©rations d’expertise ; Qu’en statuant ainsi, sans rĂ©pondre aux conclusions de la sociĂ©tĂ© Allianz qui soutenait que les assureurs n’avaient pas qualitĂ© pour agir Ă  la date de leur assignation en rĂ©fĂ©rĂ© dĂ©livrĂ©e le 17 mars 2003, dĂšs lors qu’ils n’étaient pas, Ă  cette date, subrogĂ©s dans les droits du syndicat des copropriĂ©taires au titre des dĂ©sordres d’étanchĂ©itĂ© des seuils de portes-fenĂȘtres, pas plus qu’ils ne l’étaient lorsque le juge du fond a statuĂ©, la cour d’appel n’a pas satisfait aux exigences du texte susvisĂ© ; Le cabinet ANTARIUS AVOCATS consacre exclusivement ses activitĂ©s au droit immobilier, droit de la construction, droit de l’urbanisme, droit des marchĂ©s publics et droit des assurances, avec une Ă©quipe d’avocats et de juristes expĂ©rimentĂ©s et enthousiastes. Voir tous les articles de Antarius Avocats.

PublicitĂ©mensongĂšre-article : L.121-2 et suivants; Subordination de ventes: L.121-11; Code de la mutualitĂ© . DĂ©marchage – article L.221-18-1; Tacite reconduction des contrats individuels d'assurance (loi Chatel) : articles : L 113-15-1 du Code des assurances pour les compagnies d'assurance

Mar 13, 2017 in Assurance auto Si l’article du Code des assurances prĂ©voit la transmission de plein droit du contrat d’assurance en cas de dĂ©cĂšs du souscripteur ou de vente de la chose assurĂ©e au profit de l’hĂ©ritier ou de l’acquĂ©reur et met en place les rĂšgles de transmission ou de rĂ©siliation du contrat d’assurance en cas d’aliĂ©nation de la chose assurĂ©e, il prĂ©voit in fine Les dispositions du prĂ©sent article ne sont pas applicables au cas d’aliĂ©nation d’un vĂ©hicule terrestre Ă  moteur ». Que se passe-t-il quand je vends mon vĂ©hicule ? Concernant la vente d’une voiture, les rĂšgles relatives Ă  l’avenir de l’assurance sont diffĂ©rentes. Elles sont prĂ©vues par l’article L. 121-11 du Code des Assurances. Cet article prĂ©voit qu’en cas d’aliĂ©nation d’un VTM ou de ses remorques ou semi-remorques, le contrat d’assurance n’est pas transmis Ă  l’acquĂ©reur mais il est suspendu de plein droit Ă  partir du lendemain Ă  zĂ©ro heure, du jour de la vente. Le contrat d’assurance peut ensuite faire l’objet d’une rĂ©siliation en respectant un prĂ©avis de 10 jours. La rĂ©siliation peut ĂȘtre Ă  l’initiative de chacune des parties assurĂ© et assureur. Il est Ă©galement possible de procĂ©der Ă  une remise en vigueur du contrat. Pour rĂ©sumer, en cas de vente d’un vĂ©hicule terrestre Ă  moteur L’assurĂ© doit informer son assureur de l’aliĂ©nation du vĂ©hicule par lettre recommandĂ©e. La lettre doit mentionner la date prĂ©cise de la vente. L’assurance est suspendue au lendemain du jour de la vente l’ensemble des garanties souscrites ne sont plus effectives. L’assurĂ© est cependant tenu de continuer Ă  payer les primes jusqu’à rĂ©siliation du contrat. L’assureur ou l’assurĂ© peut rĂ©silier le contrat en respectant le dĂ©lai de prĂ©avis de 10 jours. La rĂ©siliation doit ĂȘtre faite par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception. Les parties peuvent effectuer une remise en vigueur du contrat si l’assurĂ© achĂšte une nouvelle voiture aprĂšs la vente du vĂ©hicule assurĂ©, le contrat peut ĂȘtre maintenu sur le nouveau vĂ©hicule. La remise en vigueur peut se faire par un avenant au contrat prĂ©cisant le changement de vĂ©hicule assurĂ©. En absence de rĂ©siliation ou de remise en vigueur au bout de six mois, le contrat d’assurance est rĂ©siliĂ© de plein droit. Notez que ce dispositif concerne Ă©galement les navires et bateaux de plaisance et les motos.
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Codedes assurances. Partie rĂ©glementaire - ArrĂȘtĂ©s (Articles A111-1 Ă  Annexe art. A522-1) Livre Ier : Le contrat (Articles A111-1 Ă  A160-4) Titre II : RĂšgles relatives aux assurances de dommages non maritimes (Articles A121-1 Ă  A125-4) Chapitre Ier : Dispositions gĂ©nĂ©rales. (Articles A121-1 Ă  A121-2)
Actions sur le document Article L121-12 L'assureur qui a payĂ© l'indemnitĂ© d'assurance est subrogĂ©, jusqu'Ă  concurrence de cette indemnitĂ©, dans les droits et actions de l'assurĂ© contre les tiers qui, par leur fait, ont causĂ© le dommage ayant donnĂ© lieu Ă  la responsabilitĂ© de l'assureur. L'assureur peut ĂȘtre dĂ©chargĂ©, en tout ou en partie, de sa responsabilitĂ© envers l'assurĂ©, quand la subrogation ne peut plus, par le fait de l'assurĂ©, s'opĂ©rer en faveur de l'assureur. Par dĂ©rogation aux dispositions prĂ©cĂ©dentes, l'assureur n'a aucun recours contre les enfants, descendants, ascendants, alliĂ©s en ligne directe, prĂ©posĂ©s, employĂ©s, ouvriers ou domestiques, et gĂ©nĂ©ralement toute personne vivant habituellement au foyer de l'assurĂ©, sauf le cas de malveillance commise par une de ces personnes. DerniĂšre mise Ă  jour 4/02/2012

RĂ©siliationde l'assurance auto en cas de vente du vĂ©hicule. En ce qui concerne la rĂ©siliation d’assurance auto suite Ă  une vente, vous pouvez la demander avant l’échĂ©ance principale du contrat d’assurance automobile. C’est l’objet de l’article L. 121-11 du Code des assurances. Ces modalitĂ©s sont Ă©galement valables en cas de

ï»żArticle L121-12 EntrĂ©e en vigueur 1976-07-21 L'assureur qui a payĂ© l'indemnitĂ© d'assurance est subrogĂ©, jusqu'Ă  concurrence de cette indemnitĂ©, dans les droits et actions de l'assurĂ© contre les tiers qui, par leur fait, ont causĂ© le dommage ayant donnĂ© lieu Ă  la responsabilitĂ© de l'assureur. L'assureur peut ĂȘtre dĂ©chargĂ©, en tout ou en partie, de sa responsabilitĂ© envers l'assurĂ©, quand la subrogation ne peut plus, par le fait de l'assurĂ©, s'opĂ©rer en faveur de l'assureur. Par dĂ©rogation aux dispositions prĂ©cĂ©dentes, l'assureur n'a aucun recours contre les enfants, descendants, ascendants, alliĂ©s en ligne directe, prĂ©posĂ©s, employĂ©s, ouvriers ou domestiques, et gĂ©nĂ©ralement toute personne vivant habituellement au foyer de l'assurĂ©, sauf le cas de malveillance commise par une de ces personnes. Larticle 529-10 stipule que lorsque l’avis d’amende forfaitaire concernant une des infractions mentionnĂ©es Ă  l’article L. 121-3 du code de la route a Ă©tĂ© adressĂ© au titulaire du certificat d’immatriculation ou aux personnes visĂ©es aux trois derniers alinĂ©as de l’article L. 121-2 de ce code, la requĂȘte en exonĂ©ration prĂ©vue par l’article 529-2 ou la rĂ©clamation prĂ©vue
En cas de dĂ©cĂšs de l’assurĂ© ou d’aliĂ©nation de la chose assurĂ©e, l’assurance habitation continue de plein droit au profit de l’hĂ©ritier ou de l’acquĂ©reur, Ă  charge par celui-ci d’exĂ©cuter toutes les obligations dont l’assurĂ© Ă©tait tenu vis-Ă -vis de l’assureur en vertu du contrat. » Les dispositions de l’article L121-10 du Code des assurances posent ainsi une rĂšgle mĂ©connue du grand public qui mĂ©rite d’ĂȘtre portĂ©e Ă  la connaissance de l’acquĂ©reur immobilier en fonction des conditions financiĂšres de l’acquisition 2 scĂ©nari. En effet, lorsque l’acquĂ©reur ne contracte aucun prĂȘt immobilier, il n’a pas Ă  justifier de la souscription d’un tel contrat au jour de la vente. Quelle surprise de se voir imposer le contrat d’assurance habitation de l’ancien propriĂ©taire du bien immobilier! A l’inverse, cette rĂšgle ne jouera pas lorsque une hypothĂšque est constituĂ©e pour garantir le financement du bien acquis car le banquier prĂȘteur de deniers imposera une telle souscription pour accorder son prĂȘt. En consĂ©quence, chers professionnels de l’immobilier notaire, agent immobilier il vous revient dans le premier scĂ©nario de porter Ă  la connaissance de l’acquĂ©reur les rĂšgles de l’article L121-10 prĂ©citĂ© en matiĂšre d’assurance habitation, pour rĂ©pondre Ă  votre obligation de devoir de conseil sauf la prĂ©sence d’une clause relatant que le vendeur rĂ©siliera lui-mĂȘme son contrat d’assurance habitation au jour de la vente. Deux situations sont alors envisageables – le vendeur ne procĂšde pas Ă  la rĂ©siliation l’acquĂ©reur qui souhaite souscrire avec un autre assureur devra donc de rĂ©silier ledit contrat et souscrire un nouveau contrat d’assurance Ă  son nom – le vendeur dĂ©clare dĂ©noncer son contrat d’assurance habitation l’acquĂ©reur devra donc souscrire un tel contrat avant la vente avec une date d’effet diffĂ©rĂ©e au jour du transfert de propriĂ©tĂ©. Pourquoi une telle rĂšgle Il s’agit d’éviter que les biens immobiliers vendus ne soient pas assurĂ©s ne serait-ce qu’un instant de raison. Gardons Ă  l’esprit qu’un bien mĂȘme inanimĂ© peut toujours causer un dommage Ă  un tiers, l’existence d’un contrat d’assurance permet donc de faciliter l’indemnisation d’une victime voir mĂȘme celle du nouveau propriĂ©taire exemple du sinistre survenant peu de temps aprĂšs la vente. N’oubliez pas le jeu concours de l’étĂ© dans la partie Quizz du site
5Subrogation : L’Assureur est subrogĂ© dans les termes de l’article L121.12 du Code des Assurances, contre tout responsable de sinistre. Si par Votre fait, la subrogation ne peut plus s’opĂ©rer au profit de l’Assureur, l’Assureur sera dĂ©chargĂ© de tout ou partie de ses obligations envers Vous. Prescription : Article L.114-1 du Code des Assurances : « Toutes actions La Cour de cassation vient de prononcer un arrĂȘt intĂ©ressant Ă  la fois La subrogation de l’assureur dans les droits de son assurĂ© La responsabilitĂ© partielle du locataire en cas d’incendie du logement pour vice de construction. Les faits sont relativement simples La SCI URSUS, assurĂ©e auprĂšs de la SociĂ©tĂ© PACIFICA, est propriĂ©taire d’un appartement Cet appartement a Ă©tĂ© donnĂ© Ă  bail Ă  Madame B
 et Monsieur A
, qui ont souscrit une assurance habitation auprĂšs des MMA IARD Cet appartement a Ă©tĂ© dĂ©truit par un incendie le 29 Octobre 2012 Madame B
, Monsieur A
 et les MMA IARD ont sollicitĂ© au fond la condamnation de la SCI URSUS et de la SociĂ©tĂ© PACIFICA Ă  les indemniser de leur prĂ©judice Reconventionnellement, la SociĂ©tĂ© PACIFICA a sollicitĂ© le remboursement de l’indemnitĂ© qu’elle a versĂ©e Ă  la SCI URSUS. Sur la subrogation conventionnelle de l’assureur L’assureur qui verse une indemnitĂ© Ă  son assurĂ©, ou Ă  une victime, dispose de la possibilitĂ©, le cas Ă©chĂ©ant, de se retourner contre un Ă©ventuel co-responsable ou l’assureur de celui-ci, afin d’ĂȘtre remboursĂ© d’une partie des sommes prises en charge, dans le cadre de l’apurement de la contribution Ă  la dette. L’assureur est ainsi subrogĂ© dans les droits de celui qu’il indemnise. Cette subrogation peut ĂȘtre lĂ©gale, en vertu des dispositions de l’article L. 121-12 du Code des assurances. La subrogation lĂ©gale n’est cependant pas toujours possible, notamment si le paiement de l’assureur est intervenu alors que l’indemnitĂ© n’était pas due en vertu du contrat d’assurance. Il en sera ainsi, par exemple, de l’assureur dommage – ouvrage qui verse une indemnitĂ© au maĂźtre d’ouvrage alors qu’en rĂ©alitĂ©, la police d’assurance avait Ă©tĂ© souscrite postĂ©rieurement Ă  la rĂ©ception 9 dĂ©cembre 1997, 95-19003. C’est alors que la subrogation pourra s’effectuer le plan conventionnel. Elle suppose la volontĂ© expresse l’assurĂ©e, manifestĂ©e concomitamment ou antĂ©rieurement au paiement reçu de l’assureur en ce sens Com., 21 FĂ©vrier 2012, n° 11-11145. C’est tout l’intĂ©rĂȘt de la quittance subrogative rĂ©gularisĂ©e au moment du paiement. En l’espĂšce, la Cour d’appel d’ORLEANS a dĂ©boutĂ© la SociĂ©tĂ© PACIFICA de sa demande reconventionnelle au motif, notamment Que le recours subrogatoire n’est, par consĂ©quent, valablement exercĂ© que si l’assureur a versĂ© l’indemnitĂ© d’assurance au bĂ©nĂ©fice de l’assurĂ© Qu’il appartient Ă  l’assureur de dĂ©montrer que l’indemnitĂ© est due en regard de son obligation contractuelle de garantir son assurĂ© Que la demande de la SociĂ©tĂ© PACIFICA en raison de l’absence de justification quant au point de savoir si ce rĂšglement a Ă©tĂ© fait en exĂ©cution de son obligation contractuelle de garantie. Ainsi, selon la Cour d’appel, il ne peut y avoir subrogation conventionnelle que si l’assureur dĂ©montre avoir versĂ© l’indemnitĂ© en vertu du contrat. Elle ajoute nĂ©anmoins une condition qui n’existe pas. L’arrĂȘt est censurĂ© par la Cour de cassation Vu les articles 1249, 1250, 1251 et 1252 du code civil, dans leur rĂ©daction antĂ©rieure Ă  celle issue de l’ordonnance du 10 fĂ©vrier 2016, ensemble l’article L. 121-12, alinĂ©a 1, du code des assurances ; Attendu, selon ces textes, que l’assureur qui a payĂ© l’indemnitĂ© d’assurance dispose contre les tiers qui, par leur fait, ont causĂ© le dommage ayant donnĂ© lieu Ă  la responsabilitĂ© de l’assureur, non seulement de la subrogation lĂ©gale de l’article L. 121-12 du code des assurances, mais aussi du droit d’invoquer la subrogation conventionnelle dans les droits de son assurĂ©, prĂ©vue par l’article 1250 du code civil, rĂ©sultant de la volontĂ© expresse de ce dernier, manifestĂ©e concomitamment ou antĂ©rieurement au paiement reçu de l’assureur, sans avoir Ă  Ă©tablir que ce rĂšglement a Ă©tĂ© fait en exĂ©cution de son obligation contractuelle de garantie » Il s’agit d’un arrĂȘt de confirmation Com., 16 Juin 2009, n°07-16840. Invoquer la subrogation lĂ©gale et la subrogation conventionnelle reprĂ©sente donc une sĂ©curitĂ©. Sur la responsabilitĂ© partielle du locataire malgrĂ© la prĂ©sence d’un vice de construction En vertu des dispositions de l’article 1733 du Code civil, le locataire supporte une prĂ©somption de responsabilitĂ© en cas de sinistre incendie. Il s’agit d’une prĂ©somption rĂ©fragable dont il peut s’affranchir en rapportant la preuve que Que l’incendie est arrivĂ© par cas fortuit ou force majeure, ou par vice de construction, Ă©tant prĂ©cisĂ© que le dĂ©faut d’entretien imputable au bailleur est assimilĂ© Ă  un vice de construction sans qu’il ne revĂȘte le caractĂšre de la force majeure Cass., Civ. 3Ăšme, 15 Juin 2005, pourvoi n° 04-12243 Ou que le feu a Ă©tĂ© communiquĂ© par une maison voisine. L’existence d’un vice de construction ne doit cependant pas occulter une Ă©ventuelle faute du locataire, ou de tout autre tiers, dans la survenance du sinistre. La Cour d’appel de NANCY avait dĂ©jĂ  admis la possibilitĂ© d’un partage de responsabilitĂ© entre le preneur et le bailleur CA NANCY, 1Ăšre Ch. 14 Janvier 1987. L’arrĂȘt de la Cour de cassation du 12 Septembre 2019 en donne confirmation. Les responsabilitĂ©s se trouvent partagĂ©es entre Le propriĂ©taire, pour le vice de construction Le locataire en raison de sa nĂ©gligence, pour avoir entreposĂ© des bĂ»ches de part et d’autre des parois brĂ»lantes Le SDIS Service DĂ©partemental d’Incendie et de Secours, pour ne pas avoir pris toutes les mesures de vĂ©rification nĂ©cessaires avant de quitter les lieux aggravation postĂ©rieure du sinistre incendie. L’expertise judiciaire prend ici tout son sens pour donner les Ă©lĂ©ments nĂ©cessaires pour argumenter en faveur d’un partage de responsabilitĂ©. . 368 635 339 362 592 499 325 109

l 121 12 du code des assurances