Surréquisition du procureur de la République, une vaste opération, coordonnée entre police municipale et nationale, a été organisée ce dimanche 24 janvier à partir de 10 heures afin de
ï»żLes ventes illĂ©gales depuis le domaine public communal ont tendance Ă se dĂ©velopper considĂ©rablement, notamment dans les centres urbains. Le lĂ©gislateur avait donc créé un dĂ©lit, dit de vente Ă la sauvette ».Pour ĂȘtre constituĂ©, ce dĂ©lit suppose que le maire Ă©dicte au prĂ©alable un arrĂȘtĂ© qui rĂ©glemente la vente ambulante. Le maire peut Ă©galement saisir la DGCCRF direction gĂ©nĂ©rale de la Concurrence, de la consommation et de la rĂ©pression des fraudes lorsquâil constate des ventes illĂ©gales sur un autre domaine maire doit autoriser au prĂ©alable toute occupation du domaine public communal Toute personne qui propose Ă la vente des biens ou des services depuis le domaine public communal doit disposer dâune autorisation. En effet, nul ne peut, sans disposer d'un titre l'y habilitant, occuper une dĂ©pendance du domaine public » art. L. 2122-1, code gĂ©nĂ©ral de la propriĂ©tĂ© des personnes publiques, CGPPP. Cette occupation doit ĂȘtre temporaire, prĂ©caire et rĂ©vocable L. 2122-2, et suivants, CGPPP. Le maire peut autoriser lâoccupation du domaine public sous forme dâarrĂȘtĂ© ou de convention R. 2122-1, CGPPP. Rappelons que cette occupation donne lieu au paiement d'une redevance, sauf dĂ©rogations. Cette redevance tient compte des avantages de toute nature procurĂ©s au titulaire de l'autorisation » art. L. 2125-1 et suivants, CGPPP. DĂšs lors, un commerçant ou toute personne qui utiliserait le domaine public communal pour exercer une activitĂ© de vente sans disposer dâune autorisation prĂ©alable sâexpose Ă une amende de 1 500 euros. En effet, seront punis d'amende prĂ©vue pour les contraventions de la 5Ăšme classe ceux qui ... 3° sans autorisation prĂ©alable et d'une façon non conforme Ă la destination du domaine public routier, auront occupĂ© tout ou partie de ce domaine ou de ses dĂ©pendances » art. R. 116-2, code de la voirie routiĂšre ; art. 131-13 code pĂ©nal. Les policiers municipaux peuvent constater cette infraction art. L. 116-2, code de la voirie routiĂšre. La vente Ă la sauvette est dĂ©sormais un dĂ©lit si un arrĂȘtĂ© municipal rĂ©glemente la vente ambulante La vente Ă la sauvette est devenue un dĂ©lit depuis la promulgation de la loi n° 2011-267 du 14 mars 2011 d'orientation et de programmation pour la performance de la sĂ©curitĂ© intĂ©rieure art. 51. Ainsi, la vente Ă la sauvette est le fait, sans autorisation ou dĂ©claration rĂ©guliĂšre, d'offrir, de mettre en vente ou d'exposer en vue de la vente des biens ou d'exercer toute autre profession dans les lieux publics en violation des dispositions rĂ©glementaires sur la police de ces lieux. La vente Ă la sauvette est punie de 6 mois d'emprisonnement et de 3 750 ⏠d'amende » art. 446-1, code pĂ©nal, CP. Les peines sont portĂ©es Ă 1 an de prison et 15 000 ⏠d'amende si cette vente est accompagnĂ©e de voies de fait, de menaces ou lorsqu'elle est commise en rĂ©union art. 446-2, CP. Enfin, les mis en cause encourent la confiscation et la destruction de la chose qui a servi ou Ă©tait destinĂ©e Ă commettre l'infraction ou de la chose qui en est le produit » art. 446-3, CP ; voir Ă©galement Cour de cassation, civile, n° 00-16438 du 18/09/2002. Le dĂ©lit de vente Ă la sauvette est susceptible dâĂȘtre constituĂ© dĂšs lors que 3 conditions cumulatives sont premier lieu, il doit exister un arrĂȘtĂ© municipal qui rĂ©glemente la vente ambulante. Sans cet arrĂȘtĂ©, le dĂ©lit ne peut pas ĂȘtre constituĂ© voir jurisprudence constante, Cour de cassation, crim. n° 04-87849, 6/09/2005. En second lieu, le mis en cause ne doit pas avoir obtenu lâautorisation requise. En troisiĂšme lieu, ce dernier doit proposer Ă la vente des biens ou des services depuis le domaine public communal. Edicter un arrĂȘtĂ© lĂ©gal limitĂ© dans le temps et dans lâespace Seul le maire est compĂ©tent pour rĂ©glementer la vente ambulante, et non le conseil municipal. Ainsi la dĂ©libĂ©ration d'un conseil municipal ne constitue pas une disposition rĂ©glementaire relative Ă la police des lieux, au sens du code pĂ©nal » voir Cour de cassation, crim. n° 08-87409, 24/02/2009. Pour Ă©dicter cet arrĂȘtĂ©, le maire va mettre en Ćuvre ses pouvoirs de police municipale qui ont pour objet d'assurer le bon ordre, la sĂ»retĂ©, la sĂ©curitĂ© et la salubritĂ© publiques. Ils comprennent notamment 1° tout ce qui intĂ©resse la sĂ»retĂ© et la commoditĂ© du passage dans les rues, quais, places et voies publiques âŠ, 2° le soin de rĂ©primer les atteintes Ă la tranquillitĂ© publique telles que les rixes et disputes accompagnĂ©es d'ameutement dans les rues, le tumulte excitĂ© dans les lieux d'assemblĂ©e publique âŠ, 3° le maintien du bon ordre dans les endroits oĂč il se fait de grands rassemblements d'hommes, tels que les foires, marchĂ©s, rĂ©jouissances et cĂ©rĂ©monies publiques, et autres lieux publics » art. L. 2212-2, CGCT. Toutefois, le maire va restreindre la libertĂ© de commerce et dâindustrie les effets de son arrĂȘtĂ© devront ĂȘtre limitĂ©s dans le temps Ă certaines heures, Ă certaines pĂ©riodes de lâannĂ©e, et dans lâespace sur une partie du territoire communal. Exemples jurisprudentiels ainsi, le maire de Saint-Jean-de-Luz PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques a-t-il pu interdire lâactivitĂ© des marchands ambulants dans le secteur de la vieille ville afin dâassurer aux usagers, et notamment aux touristes appelĂ©s Ă frĂ©quenter la station, l'agrĂ©ment, la commoditĂ© et la sĂ©curitĂ© quâils sont en droit d'attendre de l'usage normal de ces lieux publics destinĂ©s Ă la villĂ©giature et la promenade ; dans ces conditions, et compte tenu de l'existence dans la ville d'autres secteurs Ă©galement frĂ©quentĂ©s par les touristes oĂč les marchands ambulants peuvent exercer leur activitĂ©, le maire a pu, sans porter une atteinte illĂ©gale au principe de la libertĂ© du commerce et de l'industrie, interdire l'activitĂ© des marchands ambulants dans l'ensemble du secteur de la vieille ville » Cons. dâĂtat, n° 87629 du 23/09/1991. De mĂȘme, en raison de l'importance du trafic des passagers et des vĂ©hicules embarquant ou dĂ©barquant dans le port de Boulogne-sur-Mer Pas-de-Calais, le maire a pu lĂ©galement, pour assurer la sĂ»retĂ© et la commoditĂ© du passage ainsi que la sĂ©curitĂ© et la tranquillitĂ© publique, limiter en nombre et fixer les emplacements oĂč pourraient s'Ă©tablir les commerçants ambulants ; les restrictions ainsi apportĂ©es Ă l'exercice de leurs activitĂ©s, ne comportent pas d'interdiction gĂ©nĂ©rale et absolue ; en subordonnant Ă une autorisation municipale, l'occupation prolongĂ©e par les commerçants ambulants, pour exercer leur activitĂ©, des emplacements fixes des voies publiques, normalement affectĂ©es Ă la circulation gĂ©nĂ©rale, le maire a pris une mesure qui ne porte pas par elle-mĂȘme une atteinte illĂ©gale Ă la libertĂ© du commerce » CE, n° 55713, 17/01/1986, Boulogne-sur-Mer. De mĂȘme, le maire de Ramatuelle Var a pu lĂ©galement interdire la vente ambulante et le stationnement des vĂ©hicules amĂ©nagĂ©s pour cette vente sur les plages pendant la saison balnĂ©aire, eu Ă©gard Ă l'affluence exceptionnelle des touristes, Ă l'encombrement qui en rĂ©sulte sur les plages, et aux atteintes Ă l'hygiĂšne publique qui en sont la consĂ©quence, compte tenu notamment des conditions climatiques, de la nature des produits vendus et des procĂ©dĂ©s utilisĂ©s par les vendeurs » Conseil dâĂtat, n° 04631, 14/03/1979, commune de Ramatuelle. Conseils les arrĂȘtĂ©s relatifs Ă la vente ambulante font lâobjet dâun contentieux trĂšs important. Le maire devra donc ĂȘtre particuliĂšrement attentif et prĂ©cis dans la rĂ©daction de son arrĂȘtĂ©, en indiquant de prĂ©fĂ©rence dans la motivation 2 ou 3 motifs prĂ©cis et justifiĂ©s de limitations, de telle façon que le tribunal puisse au moins en retenir un en cas de contentieux et Ă©viter une annulation. Il conviendra Ă©galement de prĂ©parer Ă lâavance un dossier recensant les troubles Ă lâordre public, afin de pouvoir les produire au tribunal. La police municipale doit rendre compte et Ă©ventuellement interpeller l'auteurLa contravention de 4Ăšme classe prĂ©vue par l'article 644-3 du Code PĂ©nal, qui vise les mĂȘmes faits est obsolĂšte voir l'avis publiĂ© au Journal Officiel du 27 dĂ©cembre 2011 ici â.Il s'agit dĂ©sormais d'un agents de police municipale doivent dresser un rapport dĂšs quâils constatent un dĂ©lit de vente Ă la sauvette. En effet, sans prĂ©judice de l'obligation de rendre compte au maire âŠ, les agents de police municipale rendent compte immĂ©diatement Ă tout officier de police judiciaire de la police nationale ou de la gendarmerie nationale territorialement compĂ©tent de tous crimes, dĂ©lits ou contraventions dont ils ont connaissance. Ils adressent sans dĂ©lai leurs rapports et procĂšs-verbaux simultanĂ©ment au maire et, par l'intermĂ©diaire des officiers de police judiciaire mentionnĂ©s Ă l'alinĂ©a prĂ©cĂ©dent, au procureur de la RĂ©publique » art. 21-2, code de procĂ©dure pĂ©nale. Ils peuvent aussi â avec lâensemble des prĂ©cautions lĂ©gales requises - procĂ©der Ă une interpellation en cas de flagrance et remettre immĂ©diatement le mis en cause Ă un officier de police judiciaire avec le rapport subsĂ©quent voir notamment art. 73 et 803, code de procĂ©dure pĂ©nale. Ce sont ces seules compĂ©tences. Il ne peut ni relever l'identitĂ© de l'auteur, ni procĂ©der Ă la saisie et encore moins la destruction des marchandises, s'agissant d'un dĂ©lit qu'il ne peut pas relever par des actions coordonnĂ©es entre les diffĂ©rentes forces de police et le parquet peuvent ĂȘtre Ă©tudiĂ©es pour lutter contre la vente Ă la le rapport de police, il est obligatoire de viser lâarrĂȘtĂ© enfreint par le mis en cause Cour de cassation, crim., 04-87849 du 6/09/2005 ; Cour de cassation, crim ., n° 06-80656 du 12/09/2006. Le maire peut saisir la DGCCRF en cas dâoccupation sans titre dâun domaine public Lorsque le maire constate des ventes irrĂ©guliĂšres sur le domaine public communal, ou sur autre domaine public, il peut Ă©galement saisir la direction gĂ©nĂ©rale de la Concurrence, de la consommation et de la RĂ©pression des fraudes DGCCRF. En effet il est interdit Ă toute personne d'offrir Ă la vente des produits ou de proposer des services en utilisant, dans des conditions irrĂ©guliĂšres, le domaine public de l'Ătat, des collectivitĂ©s locales et de leurs Ă©tablissements publics » art L. 442-8, code de commerce, CC. Les agents de DGCCRF peuvent consigner les produits offerts Ă la vente et les biens ayant permis la vente des produits ou l'offre de services pendant une durĂ©e dâun mois. Le contrevenant sâexpose Ă une amende de 1 500 euros art. R. 442-2, code de commerce ; art. 131-13, code pĂ©nal.
Emploi: Responsable service police municipale Ă Romans-sur-IsĂšre, DrĂŽme âą Recherche parmi 855.000+ offres d'emploi en cours âą Rapide & Gratuit âą Temps plein, temporaire et Ă temps partiel âą Meilleurs employeurs Ă Romans-sur-IsĂšre, DrĂŽme âą Emploi: Responsable service police municipale - facile Ă trouver !
Des cigarettes de contrebande ont Ă©galement Ă©tĂ© confisquĂ©es 250 paquets ainsi que le fruit de leur vente. Soit 2 600 âŹ. Sur rĂ©quisition du procureur de la RĂ©publique, une vaste opĂ©ration, coordonnĂ©e entre police municipale et nationale, a Ă©tĂ© organisĂ©e ce dimanche 24 janvier Ă partir de 10 heures afin de lutter contre la vente Ă la sauvette qui gangrĂšne les commerçants lĂ©gitimes installĂ©s au niveau du Grand-Mail sur lâavenue Heidelberg Ă La Mosson. Cinq personnes interpellĂ©es Une initiative qui sâest avĂ©rĂ©e on ne peut plus payante puisque trois vendeurs de fruits et lĂ©gumes et deux vendeurs de cigarettes de contrebande ont Ă©tĂ© interpellĂ©s. Au final, 250 paquets de cigarettes et 2 600 ⏠ont Ă©tĂ© confisquĂ©s et, surtout, 3,3 tonnes de denrĂ©es alimentaires ont ainsi Ă©tĂ© saisies et remises Ă la banque alimentaire. Un homme contrĂŽlĂ© appelle Ă l'Ă©meute Ă noter quâune sixiĂšme personne, en situation irrĂ©guliĂšre sur le territoire national et porteuse de deux couteaux, a Ă©tĂ© apprĂ©hendĂ©e non sans mal lors de son contrĂŽle dâidentitĂ©. En effet, cette derniĂšre a appelĂ© Ă lâĂ©meute avant de faire semblant dâĂȘtre victime dâun malaise. Ce qui a entraĂźnĂ© une certaine tension sur place. Heureusement, lâintervention de la compagnie dĂ©partementale dâintervention a su ramener le calme.
Luttercontre la vente Ă la sauvette (2Ăšme partie) Police municipale & pouvoirs de police du maire, 04/11/2021, n° 79, p. 5 Un arrĂȘtĂ© du maire est nĂ©cessaire pour que le dĂ©lit de vente Ă la sauvette se constitue. Les policiers municipaux doivent dresser un rapport d'information au parquet lorsqu'ils constatent le dĂ©lit. Ils peuvent Ă©galement procĂ©der Ă une
Depuis le dĂ©but de l'annĂ©e les policiers bordelais font la chasse aux vendeurs Ă la sauvette qui avaient tendance Ă ...Depuis le dĂ©but de l'annĂ©e les policiers bordelais font la chasse aux vendeurs Ă la sauvette qui avaient tendance Ă prendre leurs aises, en particulier sur le marchĂ© Saint-Michel, dĂ©placĂ©, le temps des travaux, quai des SaliniĂšres et place Bir-Hakeim .Les commerçants ambulants lĂ©galement autorisĂ©s Ă s'installer s'en sont Ă©mus. AuprĂšs de la municipalitĂ© de Bordeaux et auprĂšs de la police. AprĂšs concertation entre les diffĂ©rentes autoritĂ©s, il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© d'exercer une pression soutenue sur cette forme minimaliste de commerce illĂ©gal . Depuis le dĂ©but de cette annĂ©e, nous faisons des interventions rĂ©guliĂšres et conjointes avec la police municipale », indique le commissaire principal David Book, responsable du service de sĂ©curitĂ© et de proximitĂ© de la direction dĂ©partementale de la sĂ©curitĂ© depuis le 1er janvier 2012, 90 personnes ont fait l'objet d'une procĂ©dure pour vente Ă la sauvette. Pour l'essentiel, les produits saisis par les policiers sont des articles en mĂ©tal, du matĂ©riel audiovisuel en mauvais Ă©tat. Il s'agit le plus souvent de matĂ©riels rĂ©cupĂ©rĂ©s, lĂ©galement ou non, dans les dĂ©chetteries. Parfois apparaissent aussi des tĂ©lĂ©phones portables. Dimanche, les policiers ont surpris un homme qui tentait de vendre des Ă©quipements sportifs de l'Ă©quipe de handball de Bruges . Dans ce cas-lĂ , il s'agissait clairement du produit d'un vol et l'homme a Ă©tĂ© interpellĂ© pour recel. Les tĂ©lĂ©phones proposĂ©s Ă la vente sont eux aussi gĂ©nĂ©ralement issus de ils ne constituent qu'une minoritĂ© des procĂ©dures Ă©tablies par les policiers. Au fil du temps, c'est le dimanche que ce phĂ©nomĂšne de vente Ă la sauvette s'est le dimancheDe lĂ la grogne de plus en plus manifeste des commerçants ambulants. D'autant qu'ils sont trĂšs nombreux le dimanche, jour de grande affluence des visiteurs. L'espace est donc beaucoup plus restreint et les vendeurs Ă la sauvette constituent une gĂȘne plus visible », relĂšve le commissaire principal David effort de surveillance tout particulier est donc entrepris ces jours-lĂ depuis quelques patrouilles de la police nationale et de la police municipale sillonnent le marchĂ© aux deux extrĂ©mitĂ©s, afin de repĂ©rer les vendeurs non autorisĂ©s. Ce qui leur laisse peu de chance de pouvoir Ă©chapper aux mailles du filet.
LaprĂ©fecture de police de Paris met en avant lâinterpellation de 42 vendeurs Ă la sauvette et 30 voleurs Ă la tire ces deux derniĂšres semaines dans le secteur du cĂ©lĂšbre monument. « 150
SociĂ©tĂ© Dans ce quartier emblĂ©matique de Paris, rĂ©putĂ© dans le monde entier pour son patrimoine et son charme, les voyageurs sont rĂ©guliĂšrement victimes de vols et d'arnaques. Reportage. PubliĂ© le 23 aoĂ»t 2022 Ă 18h03 Au premier plan Ă gauche, la carrousel de Saint-Pierre, dans le square Louise-Michel, menant Ă la Basilique du SacrĂ© Coeur qui surplombe Montmartre. ©CHRISTOPHE SAIDI/SIPA Mi-aoĂ»t, Ă Montmartre. Sous la chaleur Ă©touffante de Paris dĂ©ambulent les touristes. Guide en main, sac sur le dos et casquette sur la tĂȘte, des milliers de visiteurs espagnols, amĂ©ricains, britanniques, allemands, hollandais, italiens, chinois ou japonais, profitent de leurs vacances estivales et inondent les rues du quartier emblĂ©matique de la capitale connu dans le monde entier pour son histoire et ses artistes. Et au beau milieu de la foule des dĂ©linquants, vendeurs Ă la sauvette, petits trafiquants et voleurs Ă lâarrachĂ©, le plus souvent clandestins, eux aussi reconnaissables Ă leur LIRE Vols, bagarres, agressions la population face Ă lâenfer du crack en Seine-Saint-Denis Au carrousel de Saint-Pierre, au pied de la butte, des invectives retentissent. Pourquoi tu me regardes, huh ? », lance en anglais Ă une passante Ă©trangĂšre un homme dâorigine africaine assis sur un banc. AprĂšs elle, dĂ©ambulent deux jeunes roms, qui tentent de faire signer des pĂ©titions bidon aux passants pour mieux les voler. Comment allez-vous mes amis ? », demande lâhomme assis sur le banc avant de toucher deux mots Ă lâun des roms. La fameuse montĂ©e du square Louise-Michel de Montmartre demande des pauses. Les diffĂ©rents Ă©tages permettent aux touristes de souffler et de profiter de la vue sur Paris. Alors que les photos de groupe sâenchaĂźnent, deux mineurs suivent un homme qui porte un sac sur lâĂ©paule, ce dernier se retourne, les deux jeunes se retirent et feignent un brutal changement dâitinĂ©raire. Lâhomme reprend son chemin et les deux adolescents, craignant dâavoir Ă©tĂ© grillĂ©s, dĂ©cident de lui passer devant pour lever tout soupçon. Ils retenteront le coup sur un signe de tĂȘte, un peu plus loin, sans succĂšs. AprĂšs avoir passĂ© la fontaine et dĂ©ambulĂ© dans un passage Ă©troit, les touristes profitent une nouvelle fois du panorama exceptionnel, malgrĂ© lâodeur omniprĂ©sente dâurine et de cannabis aux alentours. Quelques marches plus tard, des taxis passant dans la rue du Cardinal Dubois dĂ©versent de nouveaux arrivants, sous les yeux dâun vendeur ambulant de barbe Ă papa, au milieu de la foule. Un marchĂ© noir Ă ciel ouvertA LIRE Pas de vacances pour la dĂ©linquance En milieu dâaprĂšs-midi, le vendeur se retire subitement quand une voiture de police se dirige vers lui. La verbalisation est dĂ©licate, il ne parle pas un mot de Français. Mis Ă part et fouillĂ©, il est priĂ© de quitter les lieux. Un Ă©tage plus haut, sur le parvis, des vendeurs de cadenas se succĂšdent. Cinq euros ! Cinq euros ! », rĂ©pĂštent-ils Ă haute voix. Trois fois, des gens me demandent le prix ; trois fois, je leur dis cinq euros ; et trois fois, ils nâont pas assez », se plaint lâun dâeux Ă un LIRE TrocadĂ©ro sept hommes dâorigine algĂ©rienne exploitaient des ados droguĂ©s pour des vols ciblant les touristes Quelques jours plus tĂŽt, un autre vendeur illĂ©gal avait carrĂ©ment installĂ© un drapeau et un panneau qui indiquait Cadenas, Love Lock, 3 euros, carte Visa acceptĂ©e. » Et les touristes achĂštent. Sur les barriĂšres qui entourent le parvis, des milliers de cadenas identiques et signĂ©s sont accrochĂ©s. Dans la chaleur de la journĂ©e, toutes les issues, surtout en haut des escaliers, sont aussi occupĂ©es par des vendeurs dâeau fraĂźche Ă 1,50 euro, qui dissimulent leurs cargaisons dans les buissons du square Nadar, un parc canin oĂč ils font leur toilette Ă la fontaine et mĂȘme parfois leurs besoins. Je vais lui demander une autre bouteille, celle-lĂ est remplie de moitiĂ© ! » AprĂšs son achat, un Français regrette. Il y en a plein, partout, câest de la vente facile, se dĂ©sole une coiffeuse ambulante sur la place du Tertre. Il y a aussi des voleurs. En haut du funiculaire, des Roumaines font signer des pĂ©titions pour tâarnaquer. Et dâautres sont plus discrets. Ils agissent tous en bande. » Une rĂ©sidente de Montmartre, attablĂ©e Ă un cafĂ© de la rue des Abbesses, renchĂ©rit Ils sont surtout Ă Pigalle et Montmartre, ils sâattaquent Ă tout le monde, mais surtout aux touristes, il y a plein de voleurs et câest bien connu. » Je nâai jamais vu autant de touristes et de voleurs Plus tard, un visiteur français prĂ©vient une patrouille de police sur le parvis du SacrĂ©-CĆur. Jâai oubliĂ© mon tĂ©lĂ©phone dans le taxi. Le mec nâa pas voulu me le rendre, il a dĂ©daignĂ© me rĂ©pondre au bout de la 50e fois. Jâai dĂ» lui filer 20 euros pour quâil me le redonne, sâemporte le touriste venu de Saint-Tropez auprĂšs de Valeurs actuelles. On sait que ça craint partout par ici, mĂȘme dans les taxis. » Une dame ĂągĂ©e est assise sur un banc du square dâAnvers. Jâai autrefois habitĂ© Montmartre, ça a bien changĂ©. Je nâai jamais vu autant de touristes et de voleurs », confie-t-elle au milieu des oiseaux qui picorent. Si les Français sont au courant des dangers qui sĂ©vissent autour de la Basilique, quâen est-il des Ă©trangers ? Oui, on le sait, confie une vacanciĂšre britannique, jâĂ©tais dĂ©jĂ venue ici Ă 11 ans, pour un voyage de classe, et jâai vu plein de gens se faire voler leurs portefeuilles ou dâautres choses de leurs poches. » Une touriste asiatique confirme Ăvidemment quâon est au courant, et Ă juste titre. Je ne me sens pas tellement en sĂ©curitĂ© ici. Je vois peu de policiers pour autant de pickpockets. » Il y a bien ce pĂšre de famille indien, assis dans un restaurant de la rue du Chevalier de la Barre, qui relativise et trouve la prĂ©sence des forces de lâordre suffisante Jâen avais dĂ©jĂ entendu parler, mais aujourdâhui je le vois. Je ne me sens pas pour autant en danger. » La touriste britannique, elle, loue les policiers Je les ai beaucoup vus, ils font des tours pour dissuader, ça fait se sentir en sĂ©curitĂ©. » Un agent le reconnaĂźt dâailleurs Aucun des grands lieux touristiques Ă Paris nâest Ă©pargnĂ©. A Montmartre, les vendeurs Ă la sauvette sont dĂ©gagĂ©s ou se barrent en voyant la police, et puis ils reviennent. » Un mĂ©canisme bien huilĂ© Câest vers 15h, alors que lâaffluence est Ă son paroxysme, quâarrivent les vendeurs Ă la sauvette. Sur leurs tapis, rĂ©guliĂšrement rĂ©approvisionnĂ©s, toutes sortes de produits sont proposĂ©s des chapeaux, des sacs, des bracelets, etc. Et si une patrouille de police passe, ils remballent tout en quatriĂšme vitesse. Le vendeur de barbe Ă papa a par exemple changĂ© de lieu de vente et opĂšre dĂ©sormais devant lâentrĂ©e du SacrĂ©-CĆur, oĂč la chaleur monte et le degrĂ© dâalcool aussi. Plus loin, dâautres vendeurs dâorigine indo-pakistanaise circulent sur les marches et proposent des biĂšres. Lâorganisation est bien ficelĂ©e, chacun se relaie. Chaque spot est Ă sa place, et alors que le ciel sâobscurcit, des tensions Ă©clatent entre deux vendeurs Ă la sauvette. Proche dâen venir aux mains, ils sont sĂ©parĂ©s in extremis par leurs complices les dissensions Ă©loignent les clients. Sous lâorage qui commence Ă gronder au loin, les milliers de visiteurs sâempressent de dĂ©serter les lieux. Dans le square Louise-Michel, Deux passages exigus permettent de descendre au carrousel de Saint-Pierre. Des groupes dâenviron cinq personnes dâorigine africaine bloquent le chemin, en attrapant le bras des touristes avec insistance afin de leur faire des bracelets. Hey ! AmĂ©ricain ? » ou bien Bonjour mon ami, dâoĂč viens-tu ? », les abordent-ils en anglais. HarcelĂ©s, des visiteurs doivent presque se dĂ©battre, dâautres prĂ©fĂšrent les ignorer, gardant prudemment les mains dans leurs poches. On ne vous emmĂšne pas en Afrique, hein ? », lance lâun dâeux Ă une personne ĂągĂ©e, qui refuse de donner son bras. Les policiers sont lĂ , mais souvent dĂ©passĂ©s. Il en faut plus. On ne se sent pas du tout en sĂ©curitĂ©. Les touristes se font avoir, ils nây connaissent rien, et les policiers ne peuvent rien faire », rĂ©sume une commerçante de la rue Steinkerque. Câest un peu chaud. On essaye dâavertir les touristes, mais ils peuvent laisser leur sac et en deux secondes, câest fini, raconte son voisin. Les pickpockets sont au minimum deux ou trois, ils sont organisĂ©s. Les policiers sont lĂ , mais souvent dĂ©passĂ©s. Il en faut plus. » Les rues se vident sous la pluie. Les touristes et les voleurs plient bagages. Je connais les visages de tous les voleurs, ils me disent mĂȘme bonjour, dit une marchande. Quand ils se font arrĂȘter, ils reviennent trois jours plus tard. » Le cycle infernal.
Ventede tabac à la sauvette, travail dissimulé, trafics : plus de cent opérations de contrÎle depuis janvier entre Gambetta et Plan Cabanes "La police est là mais une heure aprÚs, les vendeurs sont de retour". RDH; Faits divers, Montpellier, Société, Sécurité. Publié le 23/08/2022 à 16:46. La police municipale qui pose réguliÚrement son PC mobile à Gambetta et Plan
Par le 24/02/2020 Ă 8h44 Certains vendeurs de la brocante qui se tient le dimanche sur la place Saint-Michel Ă©taient visĂ©s Une opĂ©ration associant la police nationale et la police municipale visait la vente Ă la sauvette, ce dimanche matin, Ă la brocante de Saint-Michel, Ă Bordeaux. Certains commerçants, qui eux travaillent dans les rĂšgles, se sont plaints de vendeurs peu scrupuleux qui semblaient Ă©couler de la marchandise Ă lâorigine parfois douteuse. Une trentaine de fonctionnaires a donc investi la brocante en ciblant des Ă©tals. Un homme Ă©tait en infraction Ă la lĂ©gislation sur les Ă©trangers. Six personnes nâont pu prĂ©senter ni registre ni cahier attestant de lâorigine des objets mis sur le marchĂ©. Au terme dâune procĂ©dure simplifiĂ©e, ils ont bĂ©nĂ©ficiĂ© dâun rappel Ă la loi. Leur marchandise a Ă©tĂ© saisie.
AprĂšspublication de l'arrĂȘtĂ© municipal interdisant les ventes Ă la sauvette, que nous avions relayĂ© sur nos pages le 8 octobre dernier, visiblement nos forces de police ont dĂ©cidĂ© de l'appliquer.En tout cas hier mardi 18 octobre, pour en avoir Ă©tĂ© tĂ©moin.
. 757 407 156 71 532 693 71 296
vente Ă la sauvette et police municipale