Géographie›. Carte de chine à imprimer et compléter. Sur cette carte, nous partons sur le continent d’Asie avec le pays le plus peuplé du monde avec plus de 1,3 milliard d’habitants. Je parle évidemment de la Chine. Nous allons apprendre à connaître les principales villes du Pays et leurs emplacements.
Bukit Barisan Chaîne Annamitique Chaîne Centrale Kamtchatka Chaîne Orientale Kamtchatka Chaîne pontique Chaîne Satpura. Les MONTAGNES ASIATIQUES quelques chaînes de montagnes considérables s'étendent via l'Asie. Ici nous mettons en relief sur la carte et nous décrivons. De la mer Méditerranée à l'Afghanistan, des chaînes de montagnes encadrent des régions de. L'Asie, plus grand continent de notre planète abrite nombre de Ces immenses montagnes situées principalement dans la chaîne de. Carte géographique d'Asie avec le relief en Asie. se compose de l'Himalaya, des chaînes de montagnes voisines et du plateau tibétain. Chaîne de montagnes aux sommets arrondis au Sud-Est de l'Espagne. . Asie. Chaîne de l'Himalaya. Les chaînes de l'Himalaya s'étendent de la vallée de. À quoi le désert de Gobi doit-il sa taille actuelle? Certainement pas à l'Himalaya et au plateau tibétain nous dit une nouvelle étude, puisqu' montagnes Où se trouvent les grandes chaînes de montagnes en Asie centrale. Carte animée des montagnes et déserts d'Asie centrale [Zoom L'Altaî La chaîne de l'Altaî. Altai, depuis le nord d'Oskemen [Zoom La montagne la plus élevée est le Belukha m Historiquement, c'est une chaîne importante carte des chaines de montagnes asiatiques un grand nombre de tribus nomades kirghizes par exemple proviennent de cette russe, autour de Pazyryk [Zoom Vue depuis un des col Son-kul en direction des Tienshan, au nord [Zoom La chaîne du Pamir Chaîne du Pamir. La vallée du Ferghana La vallée du Ferghana. Abonnez-vous à la lettre d'information La quotidienne nos dernières actualités du jour. Votre vous intéressera aussi. Liens externes. Présentation de Jeremy Caves en anglais. Facebook Twitter Linkedin Pinterest. Retrouvez les commentaires dans notre forum. Planète Réchauffement climatique les modèles climatiques ont vu juste depuis le Abonnez-vous à la newsletter Abritel et recevez des codes promo. Sur le même sujet. Planète Actualité. Sciences de massifs et chaînes de montagnesPlanète Dossier. Massif montagneux le plus haut de Grèce. Point culminant Mitikas 2 m. Massif traversant le sud de la Bulgarie et s'étirant jusqu'en Grèce. Point culminant pic Musala 2 chaînes de montagnes expliquent le climat de l’Asie centralePoints culminants pics Gliterdind et Galhopiggen 2 m. Point culminant Gerlach 2 mcôté République Tchèque. Point culminant Elbrous 5 culminant mont Lamantaou 1 m. La chaîne de l'Atlas s'étend sur le Maroc et l'Algérie. Point culminant djebel Toubkal 4 m. Point culminant Kilimandjaro 5 m. Le Drakensberg est le principal massif d'Afrique du culminant mont Tabantshonyana 3 m. Amérique du nord. Point culminant mont Elbert 4 m. Point culminant mont Whitney 4 m. Grandes chaînes de montagnes 6èmePoint culminant mont Rainier 4 m. Point culminant mont Vinson 5 m. Le plus haut point - le Pic Jindhagada à 1, m 5, pieds. Le système d'Himalaya insère plus que montagnes excessif 7, m 23, pieds. Kunlun Les montagnes Kunlun - une des plus longues chaînes de montagnes en Asie, en continuant wester la Chine et Plateau de Tibet. La plus haute montagne - la Déesse Kunlun à 7, m 23, placé sur le nord et l'ouest le désert de Teklamaken près de la région frontalière du Kazakhstan, le Kirghizstan et la Chine
Larégion explorée comprend notamment le Yun-nan, entre la capitale et le fleuve Bleu ; les bassins du Ya-long et du Tang-ho entre 28° et 30* lat. N. Le récit du voyage, animé et pittoresque, contient de nombreuses indications sur la végétation, les formes de relief, la vie des populations aborigènes et la pénétration chinoise, avec l'état politique du pays lolo et des marches
Les premières civilisations de l'Histoire ont dû leur essor à un climat propice. C’est l’intuition de Vincent Boqueho, validée par les données climatiques et météorologiques. Il a défini trois facteurs climatiques de nature à déclencher l’étincelle civilisatrice. Une demi-douzaine de territoires rassemblent ces facteurs sur la planète et Vincent Boqueho a pu constater qu’ils coïncident avec les lieux qui ont vu l’humanité entrer dans l’Histoire, il y a environ 5000 ans. Sa conclusion ne manquera pas de surprendre les Olmèques Mexique, Égyptiens, Sumériens, Indiens et autres Chinois doivent à une heureuse conjonction climatique d’avoir inventé avant tous les autres les villes, l’agriculture et l’État. Les civilisations à l’épreuve du climat Vincent Boqueho 32 ans est astrophysicien et professeur de physique en classes préparatoires à Nice. Féru d'Histoire longue et collaborateur du site il présente son analyse de l’influence du climat sur l’Histoire dans un essai percutant Les civilisations à l’épreuve du climat éditions Dunod, avril 2012, 186 pages, 18 euros. Nombreuses cartes à l’appui, il montre que l’apparition des premiers foyers de civilisation, 2 à 3 millénaires avant notre ère, coïncide avec l’existence d’un fort stress climatique qui tend à favoriser les innovations matérielles. L’humanité post-industrielle s’est-elle émancipée de cette dépendance à l’égard du climat ? L’auteur se permet d’en douter mais, à défaut de certitude, nous invite à en débattre. Voici ci-après une synthèse succincte par Vincent Boqueho de son essai Les civilisations à l’épreuve du climat on peut aussi l'écouter sur RFI, Radio France International, 4 avril 2012. Les premières civilisations L’archéologie et les chroniques permettent d’identifier de façon relativement objective les grands foyers de civilisation originels. Nous pouvons nous accorder sur l’existence de huit foyers autonomes, qui se sont développés indépendamment les uns des autres - La civilisation sumérienne en Mésopotamie, née vers 3500 avant La civilisation égyptienne, née à peu près en même La civilisation sabéenne à cheval sur le Yémen et l’Éthiopie actuels, qui trouve ses racines vers 2500 avant La civilisation de l’Indus dans l’actuel Pakistan, qui prend son essor vers 2300 avant La civilisation chinoise dans la vallée du Fleuve Jaune nord de la Chine actuelle, qui commence à émerger vers 2200 avant La civilisation indienne dans la plaine du Gange au pied de l’Himalaya, qui prend forme peu à peu de 1700 av à 500 avant La civilisation olmèque au sud du Mexique actuel, qui semble émerger vers 1200 avant La civilisation de Caral sur la côte pacifique péruvienne, qui pourrait avoir émergé dès 3000 avant Les quatre premières pratiquèrent la culture du blé, et apparaissent donc comme les héritières du Croissant fertile au Proche-Orient. L’Égypte et la Mésopotamie sont par ailleurs des précurseurs par rapport à toutes les civilisations ultérieures qui émergeront à leur contact, de proche en proche Hittites en Anatolie, Minoens en Crète, Hébreux et Phéniciens au Levant, Carthaginois, Romains et Perses... La culture gréco-romaine se diffusera ensuite en Europe, puis dans le reste du monde à partir de la Renaissance, formant le terreau de l’actuelle civilisation occidentale. La civilisation arabo-musulmane est également une héritière de ce vaste ensemble. La Chine exporta sa culture jusqu’en Corée et au Japon à l’est, et jusqu’au Vietnam au sud. Quant à la civilisation indienne, elle rayonna jusqu’en Indochine et en Indonésie, comme leur nom l’indique. Au Mexique, la civilisation olmèque conduira à l’essor de toutes les civilisations de Méso-Amérique, dont les Mayas et les Aztèques sont les plus connus. Au Pérou, de nombreuses civilisations succèderont à celle de Caral, sur la côte pacifique comme sur les plateaux des Andes les derniers arrivés, les Incas, sont aussi les plus connus. Divergences climatiques Chaque civilisation a vu son développement basé sur la culture intensive de certaines céréales ou tubercules. Or, ces plantes sont plus particulièrement adaptées au climat où elles ont été domestiquées cette contrainte du climat se retrouve dans l’aire de répartition des premières civilisations. Passons en revue les différents types de climat concernés - Le blé a été cultivé dans un climat méditerranéen les civilisations associées, comme l’Égypte et la Mésopotamie, occupent donc des régions chaudes et Le développement de la civilisation chinoise a été fondé sur la culture du millet, domestiqué dans un climat froid et sec. Ce n’est qu’ultérieurement que la Chine s’appropria la culture du riz au cours de sa progression vers le La civilisation indienne est basée sur la culture du riz, caractéristique d’un climat chaud et humide. Il en fut de même de la Chine à partir de l’époque Les civilisations d'Amérique centrale se basèrent sur la culture du maïs, adaptée à un climat plutôt chaud et Les civilisations andines fondèrent leur développement sur la culture de la pomme de terre, limitée au climat d’altitude froid et sec. Une conclusion peut être tirée de ces constats les premières civilisations occupèrent presque toutes les niches environnementales, depuis les régions froides et sèches jusqu’aux régions chaudes et humides. À l’inverse, des régions au climat apparemment similaire ont conduit à des évolutions radicalement différentes ainsi la basse vallée du Mississipi et celle du Rio de la Plata en Amérique n’ont pas connu l’essor de la plaine du Gange en Inde, malgré les analogies climatiques climat subtropical chaud et humide. De même, les rives du fleuve Orange en Afrique du sud, et celles du fleuve Murray en Australie, n’ont pas connu le même développement que le Nil, le Tigre, l’Euphrate et l’Indus, bien qu’ils irriguent aussi des régions désertiques. Quant à la plaine du Danube, climatiquement comparable à celle du Fleuve Jaune berceau de la Chine, elle n’a permis l’essor d’aucune civilisation antique. Ce premier aperçu pourrait donner à penser qu’il n’y a aucun lien entre le climat et l’entrée des hommes dans l’Histoire. Mais nous n’avons pas voulu en rester là… Le stress climatique, moteur des premières civilisations La diversité climatique constatée entre les premières civilisations autonomes masque un dénominateur commun bien réel. Pour le déceler, nous avons avancé une hypothèse une société n’est pas motivée à faire preuve d’innovation si l’environnement ne lui propose pas d’aiguillon. En particulier, c’est le spectre des famines qui invite à domestiquer la nature pour augmenter l’abondance de nourriture. On peut recenser au moins deux facteurs climatiques influençant ce stress environnemental » - Les famines, un ennemi que l’on peut espérer vaincre Les régions présentant une forte variabilité dans les précipitations annuelles connaissent un stress hydrique très fort un retard ou une avance de la saison des pluies peut avoir des conséquences catastrophiques. Cette caractéristique climatique pourrait être un puissant moteur pour les innovations. - Les épidémies, un ennemi qui laisse les hommes de l’Antiquité démunis Les régions chaudes et humides tendent à favoriser la propagation des maladies, notamment par le biais du moustique c’est l’une des causes majeures de décès dans le monde encore aujourd’hui. Si ce sont donc les maladies qui pilotent la démographie au lieu des famines, la notion de stress environnemental poussant à l’innovation disparaît. Par ailleurs, on admettra qu’il soit impossible à une communauté humaine de développer une civilisation avancée si elle ne bénéficie pas d’un minimum de pluies… À partir de ces réflexions, nous avons isolé trois facteurs climatiques dont la présence conjointe pourrait constituer un moteur majeur dans la transition vers l’Histoire - Une quantité annuelle de précipitations suffisante > 500 mm/an ; indispensable à l’agriculture,- Des températures hivernales assez faibles 12 ; à l’origine de famines occasionnelles, Compulsant les données météorologiques disponibles aujourd’hui en quantité, nous avons abouti à la carte climatique suivante, superposée à la carte des premiers foyers de civilisation. Elle montre dix foyers climatiques en rouge qui voisinent à une exception près avec les six ou sept grandes civilisations de la haute Antiquité L’analogie est troublante et presque parfaite aucune civilisation autonome n’a jamais émergé à l’écart de l’un des foyers climatiques mis en avant. Et à l’inverse, tous les foyers climatiques ont bel et bien entraîné l’émergence d’une civilisation. Il existe une seule exception, située autour de la frontière sino-birmane de fait, c’est la seule zone qui ne jouxte ni plaine ni plateau. Cette hostilité du relief a sans doute empêché l’unité géographique indispensable à l’essor d’une civilisation de fait, partout ailleurs dans le monde, les grandes civilisations antiques se sont développées dans les zones planes bordant les foyers climatiques. Ce constat tendrait à confirmer que la naissance de l’Histoire a répondu à un fort déterminisme climatique la diversité rencontrée dans le développement des différentes régions du monde n’apparaît en aucun cas comme aléatoire. Le retour de la théorie des climats » ? Comme tout un chacun, nous avons découvert au collège la théorie des climats » dont Montesquieu fut un ardent et maladroit propagandiste. La naïveté et l’absence de base scientifique de cette théorie des climats » lui ont valu d’être tôt abandonnée. Aujourd’hui, les avancées de l’archéologie et les données climatiques permettent d’éclairer d’un jour nouveau l’hypothèse d’une relation de cause à effet entre climat et civilisation. Très loin de Montesquieu qui postulait une incidence du climat sur la personnalité même des individus, Vincent Boqueho montre dans cette synthèse-ci que le climat a été un stimulant pour certaines communautés humaines. Elles ont tiré de la lutte contre les famines les instruments du décollage économique. Un impact encore actuel Le rôle du climat, crucial dans la transition de la Préhistoire à l’Histoire, a perduré pendant toute l’Antiquité. On peut constater que la diffusion des civilisations s’est partout faite à l’intérieur du domaine climatique originel. Ceci s’explique facilement chaque céréale domestiquée est adaptée à un climat bien particulier. Par exemple, les civilisations du blé » issues du Croissant fertile ont poursuivi leur diffusion dans toutes les régions au climat méditerranéen ou subtropical sec à l’est sur le plateau iranien Perse, à l’ouest sur les rives de la Méditerranée Grèce, Carthage, Rome, …. À l’inverse, ces civilisations délaissèrent dans un premier temps les régions plus au nord Asie Centrale et au sud Afrique subsaharienne, aux climats distincts. Ce n’est qu’ultérieurement qu’elles progressèrent en Europe, en privilégiant d’abord sa partie occidentale aux hivers doux du temps de l’empire romain, puis en se diffusant peu à peu vers sa partie orientale, plus froide, pendant le Moyen Âge. Partout ailleurs dans le monde, les civilisations sont restées à l’intérieur de leur domaine climatique originel. On pourrait penser que le rôle du climat s’est affaibli depuis la révolution industrielle, c’est-à-dire durant ces deux derniers siècles. Or la répartition actuelle de la richesse dans le monde tendrait à infirmer cette idée comme le montre la carte ci-dessous, avec les capitales économiques des dix pays de plus de dix millions d’habitants les plus riches de la planète, et des dix plus pauvres. La latitude 30° semble être une limite naturelle, avec les pays riches au-delà et les pays pauvres en-deçà. Faut-il y voir une perpétuation du déterminisme climatique? Cela se discute. La carte, notons-le, présente une exception notable avec l’Afghanistan, pays pauvre situé à plus de 30° de latitude mais victime de guerres quasi-permanentes. Elle pourrait surtout être démentie dans le courant de ce siècle avec l'émergence dans la zone intertropicale de quelques nouveaux riches » Chine du sud, Brésil.... Vincent Boqueho Publié ou mis à jour le 2019-05-01 070052
8mai 2022 Chine. Élection de John Lee à la tête de l'exécutif de Hong Kong.. Le comité électoral hongkongais, qui est composé de quelque mille cinq cents « patriotes » sélectionnés en application du nouveau système électoral instauré 1À l’occasion de son voyage à travers la Chine du Centre et du Sud-Ouest de 1636 à 1639, le géographe chinois Xu Xiake décrivait l’ampleur des forêts tropicales Li, 1974 ; Xu, 1993. La Chine de l’époque était déjà le pays le plus peuplé du monde avec environ 150 millions d’habitants, mais la densité de la population était huit à dix fois inférieure à celle d’aujourd’hui. En 2006, on constate que la plupart des forêts ont été détruites, que les terres arables sont fortement érodées sur de grandes étendues, que la faune sauvage est devenue rare le panda géant, emblème de la protection de la biodiversité est en voie de disparition. 2Cette déstabilisation du milieu par l’homme, accentuée par un climat de mousson, résulte des forçages » social et socio-économique déterminés par la surpopulation. Le besoin de nouvelles terres est vital pour une population paysanne de plus en plus nombreuse, mais toujours aussi pauvre. La grande révolution paysanne des Taiping au xixe siècle puis les trois guerres civiles révolutionnaires de la première moitié du xxe siècle ont eu pour objectif de donner » la terre aux paysans en abolissant le système féodal. Au cours de la deuxième moitié du xxe siècle, la politique d’industrialisation maoïste des campagnes du Grand Bond en Avant » 1958-1961 puis la nouvelle réforme agraire de Den Xiao Ping 1978-80 ont eu un résultat commun le coup de grâce donné à l’environnement. Comme le taux de surface arable par tête d’habitant continue de diminuer, les paysans ne sont pas favorables à la reforestation. Surpopulation, crise de l’environnement et aléas climatiques placent donc la Chine dans une situation de risque de pénurie alimentaire malgré des rendements agricoles améliorés Ai-Liang, 1997. Figure 1 – Extension des karsts du Centre et du Sud-Ouest de la Chine et localisation de la province du Guizhou. 3Dans la province du Guizhou fig. 1, située au cœur de la plus vaste zone karstique du monde plateforme du Yangtsé, les paysages des jeunes stone forests, conséquence de la déperdition des terres arables, sont une image lourde de sens. Cette province montagneuse de 38 millions d’habitants, à forte densité 213 hab./km2, est typique pour l’étude de la déforestation et de l’érosion des sols. Par sa pauvreté, elle témoigne de l’existence d’une très grande fracture économique entre une marge côtière orientale et méridionale riche et un arrière-pays montagneux délaissé, bien que disposant d’une grande richesse ethnique et culturelle. Une nation pauvre en ressources forestières 4Le couvert forestier de la Chine atteindrait 17 % selon les chiffres donnés par la Food and Agriculture Organization 2001. Mais en réalité il est difficile de disposer de statistiques fiables et les examens des images satellitaires montrent que les surfaces concernées ne dépasseraient pas 8 %. Une production forestière insuffisante face à des besoins croissants 5La faible couverture forestière est la conséquence d’un déboisement séculaire qui s’est amplifié au xxe siècle Maire et Vanara, 2004 depuis 1949, 15 000 km2 de forêts auraient disparu chaque année conséquence de cette déforestation massive, une érosion accélérée des sols qui concerne 3,7 millions km2. Ce constat alarmant a poussé le Gouvernement à prendre des mesures de protection. Depuis 1988, l’exploitation du bois a été limitée par le programme de protection des forêts naturelles qui interdit l’exploitation de toutes les forêts naturelles dans le Sud-Ouest et réduit les prélèvements dans celles du Nord-Est Sigwalt, 2000. 6Avec un taux de croissance officiel » élevé 9,5 % en 2004, mais avec une production annuelle de seulement 100 millions m3 de bois 2002, la Chine ne peut pas faire face à ses besoins estimés à 370 millions m3. Les importations de bois ont crû rapidement depuis 1999 et la Chine se place désormais comme le premier importateur de bois au monde. Les importations de grumes, toutes essences confondues, s’élèvent à 24,3 millions m3 en 2002. Entre 2001 et 2002, elles ont augmenté de 44,3 %. Quant aux sciages, ils représentent, en 2002, 5,4 millions m3 soit 33,6 % de plus qu’en 2001. Pour réduire le déficit des disponibilités et les importations de bois, le Gouvernement chinois a lancé un programme de plantations forestières en 2000 Lu, 2004 intensification du développement des plantations forestières à croissance rapide et à haut rendement eucalyptus dans le Sud du pays, peupliers à croissance rapide dans le Nord et l’Ouest. La Chine est devenue, le plus gros planteur mondial sa forêt s’étend de 1,8 million d’hectares par an ; la superficie des terres reboisées a atteint 10 millions ha, dépassant ainsi pour la première fois 1 % du territoire chinois Pourquié, 2004. La disparition des forêts subtropicales sclérophylles dans la province du Guizhou 7Pour le Guizhou, les chiffres officiels issus de l’administration du gouvernement provincial attribuent une superficie de 29,8 % aux forêts Government of Guizhou Province, 1996 ; fig. 2. La carte de la couverture forestière en Chine, par régions, publiée par C. Hong 1989, indique un taux nettement inférieur estimé de 10 à 20 % pour le Guizhou. Cependant, quand on parcourt cette province, on ne peut que constater la rareté des vraies » forêts photo 1. Cette différence entre les statistiques et la réalité du terrain provient en partie d’un problème de vocabulaire. Par forêt », nous entendons vaste étendue dont les arbres constituent la végétation dominante » Marouf, 2000 ; or la légende de la figure 2 montre que cette définition stricte n’est pas celle retenue par les administrations chinoises qui incluent aussi dans le mot forêt » les superficies couvertes par les bambous, les théiers et les broussailles. Figure 2 – Carte des forêts, province du Guizhou. Source Government of Guizhou Province, 1996 ; figure redessinée. 8 9La végétation climacique état d’équilibre vers lequel tend un groupement végétal avec le climat et le sol de la région est la forêt subtropicale sclérophylle qui est potentiellement l’une des plus vastes d’Asie du Sud-Est. Elle s’étendait du Sud-Ouest de la Chine à la péninsule Indochinoise Vietnam, Thaïlande, Birmanie, soit une zone immense de 2 000 km de long sur 800 km de large. Elle était limitée au Nord par la forêt mixte mésophytique du Yangtsé forêt tempérée chaude à humidité moyenne et, au Sud, par la forêt pluviale ou forêt tropicale humide. 10Ces forêts tropicales et subtropicales sont au cœur des préoccupations scientifiques actuelles car elles constituent un réservoir de biodiversité Servant et Servant-Vildary, 2000. L’histoire continentale très ancienne du territoire géographique chinois les masses continentales sont émergées depuis 200 millions d’années est à l’origine d’une très grande diversité phytologique avec la conservation de genres reliques remontant à l’ère Secondaire. Suite à la séparation du paléo-continent Gondwana, la Chine a hérité notamment des genres Metasequoioa et Ginkgo remontant respectivement à la fin du Crétacé et au Trias. Le Cathaya argyrophylla est quant à lui une plante relique du Tertiaire observable dans la Cathay silver fir nature réserve Li et Zhao, 1989. 11Cette forêt subtropicale sclérophylle développe une canopée d’une hauteur de 30 m qui renferme le plus grand nombre de Cupulifères fagales à feuilles persistantes de la planète, soit au total plus de 150 espèces Quercus plus de 50 Castanopsis plus de 40 et Pasania dont Lithocarpus, plus de 50 Wang, 1961. Les feuilles sont persistantes, brillantes et dures. Le sous-bois est le lieu d’élection des lauriers et magnolias. L’induration du tissu des feuilles, de type sclérophytique, indique une adaptation au milieu subtropical des moyennes montagnes karstiques jusqu’à 1 500 m d’altitude car le substrat calcaire favorise une certaine aridité du milieu malgré des précipitations abondantes 1 100 à 1 400 mm, dont 80 à 85 % sont concentrés de mai à octobre. Au-dessus de 1 500 m, la végétation prend la physionomie de forêt des nuages nebelwald » avec troncs et branches recouverts de mousses et d’épiphytes, en raison de l’abondance des brouillards précipitations néphéléniques. À partir de la fin du Secondaire, la mise en place progressive de l’énorme chaîne himalayenne a contribué à l’émergence de genres qui ont essaimé au cours du Tertiaire et Quaternaire flore alpine ». On rencontre ainsi, au-dessus de 1 500 m, dans le district de Santang nord-ouest du Guizhou, fig. 3 les genres Gentiana, Aster, Leontopodium, Anemone, Viola, Vaccinium, etc. Figure 3 – Carte du Guizhou, localisation des lieux cités dans le texte. 12La faune du Guizhou est théoriquement riche on dénombre 921 espèces de vertébrés, soit 18,3 % du total du pays, mais 48 espèces, devenues rares, sont désormais protégées comme le Sika deer Cervus nippon ou le red goral Naemorhaedus cranbrookeii. Certaines espèces animales, autrefois courantes, constituent des indicateurs de la destruction quasi généralisée du milieu forestier. Le tigre Panthera tigris est menacé d’extinction car sa fonction de grand carnassier nécessite de vastes territoires de chasse. À la fin des années 1980, on dénombrait une cinquantaine d’individus dans l’ensemble de la Chine et moins d’une dizaine dans le Guizhou essentiellement dans la réserve du mont Fanjing, fig. 3. La situation est aussi critique pour le léopard Panthera pardus, espèce autrefois très répandue ou le clouded leopard Neofelis nebulosa. Plusieurs espèces de singes sont aussi concernées Assamese macaque Macaca assamensis, François’leaf monkey Presbytis francoisi, le Guizhou snub-nosed monkey Rhinopithecus brelichi et le singe doré Rhinopithecus roxellanae. Le panda géant Ailuropoda melanoleuca ne subsiste que dans quelques forêts nuageuses du Sichuan, en particulier dans la réserve de Wolong 100 km à l’ouest du Chengdu. Il est le seul survivant d’une espèce qui couvrait autrefois la Birmanie du Nord et pratiquement toute la Chine du Centre et du Sud, y compris le Guizhou Guizhou Environmental Protection Bureau, 1988 ; World Wildlife Fund, 2001. Les causes historiques de la déforestation 13La civilisation chinoise serait marquée par un comportement de prédation » vis-à-vis de la Nature Gentelle et al., 1994. Les découvertes récentes tendraient à démontrer que cette tendance s’est déclarée très tôt, dans le cadre d’une agriculture plurimillénaire. Ainsi, les 40 m de remplissages souterrains de la grotte de Dadong Wufeng, Hubei montrent une succession de dépôts de débordement de crues riches en particules de sols, cendres et charbons de bois datés entre 18 000 et 13 000 ans BP. Ils attestent vraisemblablement d’une précoce intensification de l’agriculture sur brûlis sur les versants proches Pomel et Maire, 1995. Ce phénomène, qui a touché progressivement la plupart des milieux anciennement boisés, fut le premier grand bouleversement écologique de l’Histoire du Guizhou. Les agricultures ont alors dû faire face au double problème du renouvellement de la fertilité des terres cultivées ne portant plus de friche arborée à brûler et du défrichement avant semis de terres désormais déboisées, envahies de mauvaises herbes. La crise écologique qui en a résulté a été résolue par le développement de nouveaux outils et de nouvelles pratiques agricoles qui a peu à peu engendré des agricultures post-forestières Mazoyer et Roudart, 2006. 14Au Néolithique de -5 000 à -2 500, 76 % des surfaces du Guizhou étaient couvertes en forêt Wang H., 2003. Les premières sociétés agraires yangshao pratiquent les cultures du millet, du blé et du riz qui priment progressivement sur la chasse et la pêche. Le développement des rizicultures hydrauliques en Asie a grandement contribué à l’augmentation de la population mondiale, qui est passée de quelque 100 à 250 millions d’humains entre 3 000 et 1 000 ans BP. À l’époque des Printemps et des Automne » puis des Royaumes Combattants » - 772 à - 481/453 à - 221 av. les riches terroirs situés entre le Fleuve Jaune et le Yangtsé ont été mis en valeur Elisseeff, 1979. Sous le premier empereur dynastie Han entre -200 avant et 200 après la Chine, située au sud du Yangtsé, a développé la culture du riz. Au début de la dynastie des Tang, au viie siècle, le pays avait plus de 100 millions d’habitants, presque tous agriculteurs. Au cours des siècles ayant précédé la révolution industrielle, le Sud a réussi à combler son retard sur le Nord grâce à sa maîtrise de la culture du riz. Le premier traité d’agriculture remonte à plus de 2 000 ans et avec l’invention de l’imprimerie au xie siècle, la diffusion de traités d’agronomie permet de diffuser, dans l’ensemble de l’empire, les principes des systèmes d’irrigation et des techniques des engrais, les plans des machines agricoles. L’exploitation intensive de la forêt chinoise s’est développée dès le xiiie siècle en raison de l’augmentation de la population, des progrès de l’agriculture et des techniques d’aménagement terrasses de culture, canaux d’irrigation. À la fin du xviiie siècle, la population de la Chine atteignait 300 millions d’habitants. Cette période, qui voit l’extension de nouveaux terroirs agricoles, a aussi été à l’origine d’une déforestation importante en relation avec le développement de cultures commerciales nouvelles comme le théier, puis le pavot et l’utilisation croissante du bois comme source d’énergie. 15Avec le début du capitalisme surviennent les troubles sociaux. Durant la guerre de l’Opium 1839-1842, les puissances occidentales Angleterre et s’opposent au pouvoir manchou corrompu, ce qui entraîne une pénurie alimentaire grave dans les campagnes, à l’origine d’une grande révolte paysanne mouvement Taiping Tianguo, 1850-1864. Cette guerre-révolution fit de 20 à 30 millions de victimes, catastrophe humanitaire jusqu’alors sans précédent dans l’Histoire. Son impact fut aussi préjudiciable à l’environnement par des phénomènes désordonnés de prise et de déprise rurales. 16Dans la première moitié du xxe siècle, les bouleversements sociopolitiques s’accélérèrent avec l’augmentation inexorable de la population. Après la révolution de 1911 et la création de la République de Chine 1912-1949 les mouvements paysans révolutionnaires s’étendent sous l’impulsion majeure de Mao Tse Dong. La Première Guerre civile révolutionnaire s’attaqua au régime féodal des landlords. Mao s’assura l’appui des paysans et remporta des victoires dans le nord du Hunan. De ce foyer, le mouvement paysan se répandit dans toute la Chine. Mais en 1927, Chiang Kai-Shek, avec l’aide des puissances occidentales, donna un coup d’arrêt provisoire au mouvement. D’octobre 1927 à 1930, durant la Seconde Guerre civile révolutionnaire, Mao favorisa le début de la révolution agraire qui consista en une première redistribution des terres aux paysans, processus capital pour l’avenir politique et environnemental du pays. La conséquence politique fut un soutien accru des paysans à la cause de l’Armée Rouge qui devint une force considérable. En 1934 débuta la Longue Marche et en janvier 1935, dans les montagnes du Guizhou, la conférence de Zunyi permit d’établir l’autorité de Mao Tse Toung et de conduire la Révolution chinoise vers le succès. 17En 1945, après la défaite du Japon, débute la Troisième Guerre civile révolutionnaire. La population approchait de 600 millions d’habitants et les paysans étaient toujours aussi dépourvus. Aussi, enseptembre 1947, afin de satisfaire les besoins impérieux des paysans et de remporter la victoire définitive, le Parti Communiste Chinois rendit public the outline of the Agrarian Law of China ». Ce texte, fondé sur le concept the land to the tillers » stipulait la confiscation des terres aux grands propriétaires sans compensation et leur redistribution équitable aux populations rurales. Dans les territoires libérés, notamment dans les provinces karstiques du Sud-Ouest Guizhou, Hunan, Hubei… ; fig. 3, plus de 100 millions de paysans reçurent des terres tandis que d’autres rejoignaient l’armée de Libération. En 1949, après la création de la République Populaire, la réforme agraire fut étendue à tout le pays. La Chine devint un univers de petits propriétaires. Dans le Guizhou, province la plus pauvre, la surface cultivable par habitant n’était que de 0,07 ha, alors qu’elle était de 0,2 ha dans le reste du pays Zong, 1989. Ce manque de terres arables était d’autant plus alarmant que les paysans étaient régulièrement victimes des vicissitudes du climat de mousson crues, grêle, nuages d’insectes… L’instant d’enthousiasme passé, les paysans parèrent au plus pressé et s’empressèrent de couper massivement les arbres pour augmenter les surfaces cultivables et pourvoir aux besoins domestiques. Ainsi, dès 1950, les surfaces déforestées se multiplièrent dans les montagnes du Centre et du Sud-Ouest comme l’attestent des photos de l’époque montrant les cônes karstiques dénudés dans les environs de Guiyang, photo 2. Personne alors ne semble mesurer les effets néfastes futurs à l’amont, perte de terres arables par érosion massive et à l’aval, aggravation des crues. 18La poursuite de la destruction systématique de la forêt chinoise intervint en deux vagues durant la seconde moitié du xxe siècle de 1958 à 1961, la politique maoïste du Grand Bond en Avant » fixe pour but le comblement du retard économique. La consigne est de construire des hauts-fourneaux en zone rurale. Cette industrialisation lourde à la campagne démultiplie les sites et oblige à recourir massivement à l’énergie la plus facilement disponible, à savoir le bois. Le résultat sur l’environnement est dramatique et se traduit par une nouvelle érosion rapide et massive des sols. La situation est aggravée par le développement des cultures commerciales comme le tabac ou le sucre la production de 1 kg de tabac nécessite 6 kg de bois. En 1976, les surfaces couvertes par les forêts sont estimées à 2 561 000 ha Wang, 2003. À partir de 1978, les réformes de Deng Xiao Ping, la Chine amorce son tournant vers le capitalisme ». Une décollectivisation est amorcée, notamment dans les régions montagneuses pauvres, comme le Guizhou. Elle conduit à une parcellisation extrême, chaque ménage étant autorisé à posséder un petit lopin de terre Justin et al., 1996. Le succès est immédiat les campagnes s’enrichissent et se désenclavent et une part croissante de la production est commercialisée. Toutefois, en raison de la surpopulation rurale 1990 1 150 millions d’habitants, ce processus entraîne des défrichements supplémentaires avec la création de micro parcelles agricoles dans des secteurs escarpés et aux sols particulièrement fragiles cas fréquents dans les karsts du Guizhou occupés par les minorités ethniques Miao, Tujia. En 1981, il subsiste 2 309 000 ha de forêts dans le Guizhou et 2 221 000 ha en 1988 Wang, 2003. 19Pour protéger le territoire chinois d’une destruction quasi totale du milieu naturel, le gouvernement central a créé de nombreuses réserves naturelles. On dénombre 31 réserves naturelles dans le Guizhou, certaines localisées dans les parties montagneuses les plus sauvages qui ont servi de refuges à de nombreuses espèces végétales après l’arrivée des glaciations quaternaires fig. 4. Située au nord-est, dans la chaîne Wuling, la Réserve Naturelle du Mont Fanjing 2 494 m protège depuis 1978 une aire de 41 902 ha renfermant un large éventail d’écosystèmes forestiers forêts primaires étagées sur près de 2 000 m d’altitude. En 1987, cette réserve a été classée Réserve de la Biosphère par l’UNESCO Li et Zhao, 1989. Tableau 1– Les parcs naturels de la province du Guizhou * Parcs nationaux. Source ; traduite de l’anglais et complétée. Figure 4 – Parcs et réserves nationaux chinois. Sources ; figure redessinée et modifiée Des forêts subtropicales aux forêts de pierre » la désertification des montagnes du Guizhou 20Le Guizhou est l’unique province chinoise ne possédant pas de secteur plat. Montagnes et hautes collines occupent 92,5 % de ce territoire de 176 167 km2, soit 17 616 700 ha fig. 5. Figure 5 – Carte du relief de la province du Guizhou. Surpopulation et pauvreté des montagnes du Guizhou 21La population du Guizhou s’élève à 37 557 200 habitants, soit 213 hab./km2 en 2000 densité de la population rurale 152 hab./km2. Le PIB par personne n’est que de 3 077 yuans moyenne nationale 7 692 yuans ce qui fait du Guizhou, et ce depuis 1978, la province la plus pauvre de Chine Cinquième recensement de la Chine en 2000 ; Bureau d’état des statistiques, 2004. 22Les terres recensées comme cultivables » ne couvrent que 2 801 400 ha pour une superficie totale de 176 167 km2. Par cultivable », les administrations entendent tout terrain comportant de la terre arable sur un pente inférieure à 25° ». Les agronomes chinois disent que la devise actuelle est la suivante de l’eau pure en abondance, des arbres et des murs pour protéger les sols, des champs de riz pour manger ». Il existe désormais une règle ne pas créer de terrasses de culture quand la pente est égale ou supérieure à 25°, l’espace étant alors réservé à la reforestation. Or les espaces cultivés s’étendent actuellement dans le Guizhou sur 3 817 908 ha Dan, 2005, ce qui prouve que cette règle n’est pas respectée, fait facilement observable quand on parcourt la province photo 2. Figure 6 – Carte de l’érosion dans la province du Guizhou. Source Faculté de Géographie et de Biologie de l’Université – École Normale du Guizhou, Département Environnement et Ressource ; Laboratoire GIS-RS, mai 2000 ; figure redessinée et modifiée. 23La figure 6 montre l’importance de l’érosion des sols. Dans les années 1950, les terres érodées concernaient 35 000 km2 soit 20 % de la surface ; dans les années 1980, 50 000 km2 28,4 % et en 1994 elles atteignent 76 700 km2 43,6 % Li, 2003. La désertification se poursuit aujourd’hui à un rythme effrayant 800 km2 deviennent à leur tour inutilisables chaque année. On estime actuellement que lorsqu’1 t de céréales est produite, 40 t d’altérites disparaissent entraînées par les eaux de ruissellement Xiong, 2002. Dans le district de Puding, près d’Anshun fig. 3, plus de 60 % des terres arables ont disparu au cours des dernières décennies. Dans les districts occidentaux de Panxian, Shuicheng et Liuzhi Liupanshui fig. 3, les surfaces érodées représentent 62 % de la surface totale soit 6 151 km2 pour une surface totale de 9 914 km2. Les indicateurs de l’érosion des sols Des rivières turbides 24La turbidité des rivières est un indicateur précieux de l’ampleur de l’érosion des sols. D’après les statistiques citées par Bochuan He 1991, l’érosion des sols affecte une superficie de 1,5 million de km2 et représente une masse annuelle de 5 milliards de tonnes, dont 30 % sont évacués par le Fleuve Jaune turbidité moyenne à l’embouchure 38 kg/m3 et 10 % par le Changjiang Yangtsé, fig. 3. Ce dernier évacue en quantité de turbides l’équivalent du Nil 1 kg/m3, de l’Amazone et du Mississipi réunis. 25Affluent de rive droite du Changjiang, le Wujiang fig. 3 est le plus grand cours d’eau de la province du Guizhou, avec une longueur de 1 037 km, une dénivellation totale de 2 123 m, une pente moyenne de 2 % et un débit moyen à la confluence de 1 678 m3/s pour la période 1958-1986. Le débit spécifique, de 19,4 l/s/km2, est typique d’une région subtropicale de montagne moyennement humide. La tranche écoulée de 602 mm indique un rendement hydrologique de 50 %. Le Wujiang apparaît donc comme une grande rivière de montagne dont le cours n’est pas régularisé, en particulier sur les cours moyen et amont où l’on observe une succession de seuils rapides, témoins de l’érosion régressive en cours. Les affluents du Wujiang donnent une bonne idée du caractère des cours d’eau petits et moyens et confirment l’érosion actuelle des sols dans les karsts du Guizhou central. Les valeurs de turbidité, connues pour sept rivières, vont de 0,09 kg/m3 Matiohe à 1,49 kg/m3 Liutonhe, pour une moyenne de 0,415 kg/m3. Cette turbidité traduit encore, après la dernière grande déforestation des années 1980, une érosion très sensible des sols pendant la saison des pluies. 26Affluent principal du cours amont du Wujiang-Sangjiahe, la Liutonhe fig. 3 draine une région comprenant à la fois des calcaires, des schistes argileux et des grès, d’où l’importance de l’érosion qui atteint ici 1,49 kg/m3, soit 3 à 5 fois plus que dans les bassins entièrement karstiques. Le taux d’érosion est de 924 t/km2, soit une tranche érodée de sols et d’altérites de l’ordre de 0,4 mm/an. Les bassins karstiques présentent une turbidité plus faible de l’ordre de 0,53 kg/m3 dans la Guhe et 0,45 kg/m3 dans la Yejihe, soit des taux respectifs de 0,14 et 0,12 mm/an. Le cas de la Matiohe est intéressant car elle draine une région protégée forêts, lac de barrage située à la périphérie de la capitale provinciale, Guiyang. La turbidité, de 0,09 kg/m3, atteste une érosion faible de 0,024 mm/an. 27Les valeurs actuelles de turbidité n’expliquent pas l’état désastreux des sols du Guizhou. Or, à la fin des années 1980, juste après la dernière phase de déforestation, la turbidité des cours d’eau de l’ouest du comté de Zhijin pouvait atteindre 47 kg/m3 Barbary et al., 1991, valeur très supérieure à celles mesurées ultérieurement dans des régions proches. À la lumière de ces quelques chiffres, on peut donc penser que les taux d’érosion pendant les phases de déforestation ont pu atteindre des chiffres records, de l’ordre de plusieurs mètres en quelques années. Des roches affleurantes 28Les stone forests forêts de pierre jeunes sont formées par des dents de pierres shiya pouvant atteindre quelques mètres de haut. Elles traduisent le décapage des sols et altérites lors des pluies violentes de mousson ayant pour conséquence la mise au jour de reliefs calcaires irréguliers et émoussés, appelés crypto-lapiés, qui se sont formés par corrosion sous la couverture semi-perméable. L’érosion des sols s’effectue en quatre phases un transit oblique des fines et ravinement de la couverture d’altérites bad-lands ; un atterrissement à la base des versants et dans les dépressions ; un soutirage dans l’endokarst par des dolines pertes sinkholes et des effondrements ; une évacuation des fines par les écoulements souterrains, puis les rivières de surface. 29Sur de nombreux versants des cônes karstiques déforestés, la roche apparaît à nu sous la forme de multiples surfaces de crypto-lapiés en cours de décapage ou décapés qui marquent le premier stade de la mise en place des forêts de pierre. D’après la rondeur des formes, l’affleurement des roches sous jacentes est attribuable aux phases de déforestation du xxe siècle, ce que confirment les témoignages locaux. 30Des observations précises ont été effectuées au-dessus de Baiguo district de Panxian, fig. 3, vers 1 900-2 000 m d’altitude. Des dents de pierre hautes de 2 à 3 m, séparées par des sols rouges épais, apparaissent sur une pente de 25 à 30°. Compte tenu de la forme émoussée de ces crypto-lapiés, leur décapage est attribué aux années 1958-1960. À la base du versant, quand la pente diminue, on observe deux types de crypto-lapiés des chapeaux calcaires ciselés par de fines cannelures rillenkarren, hauts de 0,5 m à 1 m attestant une érosion assez ancienne, antérieure à la période maoïste ; des calcaires à surface émoussée, hauts de 1 m environ, correspondant aux périodes récentes maoïste et de Deng Xiao Ping fig. 7. Ainsi, d’après les observations de terrain hauteur des dents de pierre récemment mises à nu et les témoignages locaux, on peut conclure que l’érosion a pu atteindre plusieurs mètres en quelques années seulement. Figure 7 – Au-dessus de Baiguo Panxian, Guizhou, vers 1 700 m, on observe des dents de pierre à surface émoussée dont la mise à nu date de la seconde moitié du xxe siècle. En contrebas, des lapiés aiguisés attestent des défrichements plus anciens. Des cavités réceptacles 31Les galeries souterraines explorées présentent des épaisseurs importantes d’argiles et de limons de décantation. Ces séquences rythmées lamines de crues attestent de l’importance des soutirages anciens et récents dans le karst souterrain. 32Située 20 km au sud-est de Panxian, Daxiaodong est une grande cavité fossile. Un puits d’effondrement incliné donne accès à une vaste galerie fossile - 110 m, de 40 m de large, dénommée la galerie du Biokarst. Le fond de ce conduit est rempli par un colmatage de galets de plusieurs mètres d’épaisseur qui a été recoupé par un ruisseau à écoulement temporaire. Au sud, vers le fond de la galerie, le plancher est couvert par un dépôt argileux épais affecté par des entonnoirs de soutirage. Une coupe naturelle de 1 m montre de bas en haut fig. 8 une couche stratifiée d’argile brun jaune 100-35 cm, une couche noire à micro-charbons de bois de 2 à 3 cm d’épaisseur de 25 à 32 cm, un niveau argileux marron lité 32-5 cm, une couche terminale argileuse avec des fentes de dessiccation. 33La fraction argileuse du dépôt argileux laminaire supérieur éch. 643 montre, en frottis, de nombreux grains de sols, quartz et chailles. Le cortège minéral secondaire est pauvre augite aciculaire fig. 8 C, chlorite probable et minéral fibreux indéterminé. L’argile à fente de dessiccation éch. 647 révèle la présence, outre des grains de sol habituels, de quartz très altérés avec des golfes typiques de corrosion fig. 8 D. 34Un autre échantillon d’argile de décantation éch. 639, prélevé à l’extrémité de la galerie, montre en frottis de nombreux agrégats de sols rouges ferrugineux de 200 à 300 mm à structure porphyrique. Chaque grain est constitué par des particules d’argile, de fer et de quartz, noyées dans un plasma argilo-ferrugineux. On observe aussi des quartz dont certains sont très altérés fig. 8 E. Figure 8 – Le remplissage de crue à niveau charbonneux de Daxiadong district de Panxian, Guizhou. 8 A-B coupe transversale ; 8 C augite aciculaire x 400, LPNA échantillon 643 dépôt argileux laminaire supérieur ; 8 D quartz bipyramidé très altéré à golfes de corrosion incrustés d’oxyde de fer x 400, LPNA échantillon 647 argile de fentes de dessication ; 8 E exemple de quartz arrondi et usé par l’altération pédologique x 400, LPNA échantillon 639 argile de décantation. 35Le niveau à charbons de bois, situé vers 30-40 cm de profondeur, correspond à une phase récente de déforestation et brûlis. Il s’agit probablement de l’enregistrement de la phase 1978-1980 marquant la réforme agraire de Deng Xiao Ping. L’étude des minéraux en grains de la fraction sableuse de la séquence supérieure et des argiles de décantation montre des minéraux divers. Certains quartz présentent des faciès très altérés golfes de corrosion tapissés d’hydroxyde de fer ou usure régulière par altération fig. 8 E. Ces indices témoignent du remaniement de très anciennes altérites qui ont digéré les anciennes couvertures de roches non carbonatées. La présence d’augite aciculaire témoigne du rôle de la couverture volcanique d’Emeishan. 36Ces altérites sont issues essentiellement de l’altération d’anciennes couvertures non carbonatées du Paléozoïque et du Trias. Ces couvertures meubles, support nourricier de l’agriculture, résultent donc d’une longue évolution géochimique remontant au Tertiaire 65 millions d’années. La disparition climato-anthropique des sols en terrains karstiques, via la déforestation, représente donc une perte irrémédiable à l’échelle humaine. Les districts tests de Puding et de Panxian et les politiques d’aménagement 37Le gouvernement central, relayé par les gouvernements provinciaux et des districts, est conscient de l’état désastreux de l’environnement de la Chine intérieure. Aussi, des panneaux dans les villages essaient-ils de sensibiliser l’opinion publique sur le besoin de replanter des arbres pour protéger les sols et amoindrir l’effet des crues. Comme les bassins en amont ne peuvent plus retenir les altérites, les grands fleuves exhaussent leur lit dans leur partie aval. Aussi les crues deviennent-elles désastreuses, illustrées par les inondations du Yangtsé en août 1998. Panxian, un district sévèrement déforesté 38Avec une superficie de 4 056 km2 et une altitude moyenne de 1 806 m, le district de Panxian est l’un des plus vastes et des plus élevés du Guizhou. Il est constitué à 59 % de terrains karstiques 2 389 km2. La population est de 974 000 habitants soit une densité à 240 hab./km2. La répartition des terres montre une déforestation très sévère avec un taux forestier de 6,9 % fig. 9. Malgré le relief escarpé, les terres arables représentent 36,1 %, mais à cause de la mauvaise qualité des terroirs, on observe seulement 3,8 % de cultures et 32,3 % de jachères. Les terrains pastoraux et les reliefs rocailleux couvrent la majorité des surfaces 55,5 %. Les aménagements des versants sont variés. Dans les pélites rouges du Permien inférieur, l’absence de pierres oblige les paysans à construire des terrasses sans mur, même sur des pentes allant de 40 à 55°. En zone calcaire, une politique pour la construction de nouveaux murs de pierre est encouragée. 39Le district est découpé en 37 communes et 746 villages. L’exemple de la commune rurale de Lemin fig. 3, située à la frontière Guizhou/Yunnan, est caractéristique. D’une superficie de 135 km2 pour une population de 43 987 habitants en 2000 41 035 habitants en 1995, la densité est passée de 304 hab./km2 en 1995 à 326 hab./km2 en 2000. Un plan de lutte contre la pauvreté a été lancé à l’échelle de la commune. Partant d’un seuil de pauvreté placé à 500 yuans/an, il y avait 27 % de paysans pauvres en 1995. En 1995, la production agricole totale était de 10 206 t, soit 249 kg/hab. Si l’on ajoute la production du charbon, le revenu brut annuel était de 668 yuans/hab., ce qui reste faible. Du fait du taux de croissance de la population de 13,4 ‰, le problème de la surpopulation rurale se pose en raison de la pauvreté de nombreux terroirs karstiques érodés à faible rendement agricole. Figure 9 – Répartition des terres en Chine chiffres de Y. Cai, 1990, traduits en diagramme, dans la province du Guizhou et dans les districts de Panxian et de Puding chiffres du Government of Guizhou Province, 1996, traduits en diagramme. Le district de Puding, une zone test pour l’étude de l’érosion des sols 40Situé juste à l’ouest d’Anshun fig. 3, le district de Puding 1 091,6 km2 présente une densité de plus de 330 hab./km2, très supérieure à la moyenne du Guizhou 204 hab./km2. Les terrains karstiques couvrent 86 % du territoire, pour une altitude moyenne de 1 360 m entre 1 042 et 1 848 m. Dans ce contexte géographique difficile, la destruction des terres arables depuis 1958 atteint ici un taux record de 61 % de sorte que ce district est devenu une zone test pour l’étude de l’érosion des sols et des techniques de sauvegarde du milieu, dont la reforestation est la priorité. Le district dispose d’un Institut de Recherche Appliquée sur le Karst – spécialisé dans l’analyse des ressources hydrokarstiques – et d’une station expérimentale sur l’environnement. 41Le diagramme de la répartition des terres fig. 9 fait apparaître un taux forestier très faible de 8,6 % 94 km2. Les terres arables 31 % dépassent la moyenne de la province 21 % en raison de la forte population qui a utilisé au maximum les ressources possibles ; ces terres portent des cultures 10 % et des jachères 21 %, ce qui prouve leur pauvreté et la nécessité d’une rotation importante des cultures. Les terrains pastoraux 31,3 % et les terrains rocailleux et escarpés 22,8 % totalisent plus de 54 % de la superficie. 42Le gouvernement local a établi une carte fig. 10 du diagnostic de l’état de dégradation des ressources forestières et pédologiques en utilisant une gradation qualitative dégradation faible, moyenne, forte, extrême. La majorité de la dégradation se situe dans la fourchette moyenne à forte. Sept zones présentent une dégradation très forte à extrême. Cette détérioration du milieu apparaît spatialement sous la forme d’une marqueterie, ce qui s’explique par un relief à cônes karstiques et ouvalas. 43La figure 10 indique les types d’aménagements nécessaires et en cours en fonction des zones dégradées reforestation, plantations d’arbres fruitiers, sauvegarde des prairies, protection des forêts parcs. Sont aussi prévus des barrages et canaux pour l’irrigation, un aménagement des rivières digues et des pentes terrasses de culture, construction de murs de pierre financés par le gouvernement de Beijing et par le district de Puding, les paysans fournissant la main-d’œuvre. La conservation de l’environnement les sols tout particulièrement se fonde sur la protection des ressources naturelles des buttes karstiques selon trois axes le chapeau des buttes est reforesté ; la ceinture est destinée aux arbres fruitiers pêchers, pommiers, bananiers, etc. ; la base irriguée et aménagée en terrasses sert à la culture du riz. Figure 10 – État de dégradation des sols dans le district de Puding Gouvernment de Puding, 1998. 44Il existe une règle en Chine ne plus créer de terrasses de culture quand la pente dépasse 25° espace réservé à la reforestation. Mais cette règle n’est pas respectée dans les montagnes du Guizhou car il existe un conflit entre la politique de reforestation menée par l’administration et le besoin impérieux pour les paysans de conquérir les dernières terres encore libres situées sur les versants les plus raides. 45Une zone expérimentale d’étude de l’environnement a été créée à 20 km à l’est de Puding. Elle mesurait 333 ha en 1998, mais devrait concerner à terme plus de 3 000 ha. La construction de nouveaux murs de pierre et des reboisements sur les pentes sont prévus. Sur une même butte karstique, des essais expérimentaux sont effectués un demi cône est planté d’arbres tandis que l’autre continue à être cultivé en maïs entre les dents de pierre. En raison de la faiblesse du personnel 11 en 1998, mais 18 auparavant, le respect des règles est confié en grande partie aux paysans. Ces recherches et ces tentatives vont dans la bonne direction, mais elles sont encore insuffisantes dans l’ensemble du Guizhou et du territoire chinois. 46La crise de l’environnement dans le Guizhou est due à l’homme. La destruction massive des forêts chinoises, spécialement au cours du xxe siècle, a accentué la vitesse du ruissellement et par conséquent l’ampleur des crues de saison estivale. Elle a modifié également les équilibres environnementaux. En outre, la conjonction des facteurs climato-anthropiques déforestation et érosion des sols et démographique surpopulation est à l’origine d’un processus dramatique la baisse de la superficie des terres arables disponibles par habitant. Cette dernière est passée de 0,2 ha/hab. en 1946 à 0,15 ha en 1960, puis 0,1 ha aujourd’hui et même 0,08 ha si l’on exclut les terres arables sur des pentes de plus de 25°. La province se singularise par de faibles performances économiques la productivité par actif est très loin de la moyenne chinoise en général, elle est de plus de 40 % inférieure ; Bureau d’État des Statistiques, année 2002. Ces chiffres soulignent la fragilité de l’agriculture du Guizhou avec un environnement gravement endommagé et une densité rurale de plus de 200 hab./km2, le Guizhou n’est plus en mesure de nourrir sa population sans apport extérieur. La production provinciale est d’environ 9 millions de tonnes de céréales riz, blé et maïs en 2000, soit 249 kg de céréales par personne et par an. Or on considère que 360 kg de céréales/an sont nécessaires. La population urbaine du Guizhou ne peut donc pas être nourrie car les produits à vendre dans les familles rurales sont rares, hormis le tabac, sans intérêt pour l’alimentation Dan, 2005. 47Les solutions sont connues une baisse de la natalité croissance naturelle 13,06 ‰ ; fécondité 2,5 enfants par femme, dans le Guizhou en 2000, la reforestation de 1999 à 2003 692 580 ha ont été reboisés, dont 341 826 ha sur des parcelles cultivées en pente, la protection des sols murs de soutènement ; Vanara et Maire, 2004, une augmentation du rendement agricole utilisation des OGM, la plantation d’essences arborées à croissance rapide pour subvenir au besoin de combustible 1,33 million ha sont concernés, des importations, l’augmentation du niveau de vie… Découvreznos cartes de la Chine. Carte chinoise, cartes des villes et bien d'autres cartes comme des cartes du relief ou de la population en chine vous attendent. Menu . Recherche; Monde; Indochine géographie » expliqué aux enfants par Vikidia, l’encyclopédie junior Carte de la péninsule indochinoise Coordonnées 16° nord, 102° est Océans Océans Indien et Pacifique L'Indochine, ou péninsule indochinoise, est une péninsule de l’Asie du sud-est située entre la Chine et l'Inde. Elle comprend la péninsule malaise c'est-à-dire les États de Johor, Kedah, Kelantan, Malacca, Negeri Sembilan, Pahang, Perak, Penang, Selangor et Terengganu, les districts fédéraux de Kuala Lumpur et Putrajaya ainsi que Singapour, le Viêt Nam, le Cambodge, la Thaïlande, le Laos et le Myanmar ancienne Birmanie. L'ensemble couvre environ 2 millions de km2 et est peuplé par environ 260 millions d'habitants. Les conditions naturelles[modifier modifier le wikicode] Le relief[modifier modifier le wikicode] L'Indochine présente au nord un relief montagneux en partie lié à l'Himalaya qui se différencie en direction du sud en plusieurs chaines de montagnes à l'ouest, en Myanmar, les Monts d'Arakan culminant à 2 816 mètres qui séparent l'Indochine du delta Gange-Brahmapoutre. Au centre les montagnes des régions Chan et Karen de Myanmar et Thaïlande, montagnes qui se poursuivent vers le sud dans la presqu'île de Malacca en Thaïlande et Malaisie. À l'est, les montagnes et plateaux du Haut-Laos et au Viêt-nam la cordillère annamitique qui domine la mer de Chine méridionale. Montagnes du pays Chan Birmanie. Photographie prise en mai. La Cordillère annamitique près de Da nang centre du Viêt-nam. Photographie prise en juillet. La vallée du Mékong à Mukdahan Thaïlande. Photographie prise en décembre. Les cours d'eau coulent en direction du sud, dans de grande vallées alluviales de l'Irawady-Chindwin, de la Sittang et de la Saluen en Myanmar, de la Menam et de ses affluents en Thaïlande, du Mékong et de ses affluents au Cambodge et au Viêt-nam. Ces cours d'eau se terminent par de très vastes deltas, ceux du Mékong région de Cochinchine et du Fleuve Rouge ou Sông Kôirégion du Tonkin au Viêt-nam. Le climat[modifier modifier le wikicode] L'Indochine est située entre le tropique nord et l'équateur. Elle connait donc un climat de type tropical avec une saison de mousson. Cependant l'étendue de la région provoque des nuances régionales. Le Viêt-nam est parcouru par les typhons tropicaux en juin-juillet pour la partie nord, en août pour la partie centrale et en septembre-octobre dans le sud. En Thaïlande le maximum des pluies est en septembre. La partie sud du pays est beaucoup plus arrosée que la partie nord. Au Myanmar, les côtes connaissent un climat tropical chaud et humide, mais les montagnes du nord et de l'est ont un climat tempéré avec un hiver sec. Le Cambodge connait deux moussons annuelles mai et octobre-novembre. Données climatiques de Phnom Penh au Cambodge. Attention, il y a un changement dans l'échelle des précipitations au dessus de 100 mm
Carteexacte de toutes les provinces, villes, bourgs, villages et rivières du vaste et puissant empire de la Chine : faite par les ambassadeurs hollandois dans leur voyage de Batavia à Peking Contributor Names Nieuhof, Johannes, 1618-1672. Aa, Pieter van der, 1659-1733. Created /
La Chine est un pays d’Asie orientale. Le pays se nomme Zhongguo en en chinois. Capitale Pékin. Population 2014 1,364 milliards d’habitants. Produit Intérieur Brut – PIB 2014 10,35 billions de dollars. Cartes et drapeau Frontières La Chine est délimitée par 15 000 km de frontières terrestres partagées avec 14 pays, et une façade maritime de 14 500 km. Elle est bordée, au nord, par la Russie et la Mongolie ; au nord-est, par la Russie et la Corée du Nord ; à l’est, par la mer Jaune et la mer de Chine orientale ; au sud, par la mer de Chine méridionale, le Viêt Nam, le Laos, la Birmanie, l’Inde, le Bhoutan et le Népal ; à l’ouest, par le Pakistan, l’Afghanistan et le Tadjikistan ; au nord-ouest, par le Kirghizistan et le Kazakhstan. La Chine possède 2 900 îles, dont Hainan 33 991 km², la plus importante, située en mer de Chine méridionale. Au sud-est de la Chine, séparée du continent par le détroit de Taïwan, se trouve Taïwan, revendiquée par la Chine comme 23e province du pays. Régions L’administration locale chinoise s’articule autour de trois grands échelons. Le premier, immédiatement en dessous du gouvernement central, comprend 22 provinces Shaanxi, Gansu, Qinghai, Hebei, Shanxi, Liaoning, Jilin, Heilongjiang, Shandong, Jiangsu, Zhejiang, Anhui, Jiangxi, Fujian, Henan, Hubei, Hunan, Guangdong, Sichuan, Guizhou, Yunnan et Hainan, ainsi que Taïwan, revendiquée comme 23e province, 5 régions autonomes Mongolie-Intérieure, Guangxi, Tibet, Ningxia, Xinjiang, établies entre 1947 et 1965, et 4 municipalités directement subordonnées à l’autorité centrale Pékin Beijing, Shanghai, Tianjin et Chongging. Quant au territoire de Hong Kong, il est doté, depuis son retour à la Chine 1er juillet 1997, d’un statut de région administrative spéciale. Le deuxième échelon comprend des préfectures appelées parfois départements, des districts et des municipalités. Le troisième est celui des cantons et des bourgs. Principales villes Shanghai est la plus grande ville du pays, ainsi que le premier port de Chine et la sixième métropole la plus peuplée du monde. Pékin, capitale politique du pays, la deuxième ville de Chine et la huitième métropole du monde. Viennent ensuite, toujours avec leur agglomération, Tianjin, avant-port de Pékin, au confluent de la Huai et du Grand Canal ; Shenyang ; Wuhan, port fluvial au confluent du Han shui et du Yang-tseu-kiang ; Canton , grand port maritime situé à l’embouchure du Zhu Jiang ; Chongqing ; Chengdu ; Xi’an ; Jinan ; Changchun ; Nankin. Relief La République populaire de Chine est la troisième nation du monde par sa superficie après la Russie et le Canada et la première par sa population. La superficie totale du pays est d’environ 9 571 300 km². Véritable État-continent, la Chine s’étend entre 18° et 54° de latitude nord, et entre 74° et 135° de longitude est. Ce pays immense, en forme de croissant échancré, s’étire sur une longueur maximale de 5 200 km d’est en ouest, et atteint une largeur de 5 500 km du nord au sud. Une telle extension longitudinale et latitudinale explique la grande diversité des milieux naturels. La majeure partie du pays possède un relief montagneux 84 p. 100 du territoire se trouvent à plus de 500 m d’altitude et près de 43 p. 100 à plus de 2 000 m. Les plateaux occupent 26 p. 100 de la superficie du pays ; les bassins, généralement accidentés et situés dans les régions arides, environ 19 p. 100 ; les plaines ne couvrent que 12 p. 100 du territoire. Le pays présente un étagement des reliefs, l’altitude s’abaissant, par gradins successifs, d’ouest en est, jusqu’à la mer. Les reliefs les plus élevés se trouvent dans la partie occidentale du pays Tibet, Xinjiang où sont situées certaines des chaînes de montagnes les plus hautes du monde le Tian shan oriental et l’Altaï au nord-ouest ; le Pamir et le Karakorum à l’extrême ouest ; les monts Kunlun au centre ; l’Himalaya au sud-ouest. Elles montrent, pour la plupart, une orientation est-ouest. Dans cette zone ont été recensés près de 45 000 glaciers occupant 58 000 km2. Climat En raison de son extension latitudinale, la Chine recouvre plusieurs aires climatiques la Chine septentrionale est comprise, dans son ensemble, dans la zone tempérée, avec des nuances hypercontinentales et arides au nord-ouest ; le plateau du Tibet connaît un climat de montagne ; la Chine du Sud appartient à la zone subtropicale, tandis que le climat devient tropical sur l’extrême sud du pays. Si les températures estivales présentent une relative uniformité sur la majeure partie du pays, les hivers en revanche se caractérisent par de très forts écarts thermiques entre le nord et le sud du pays. La moyenne des précipitations annuelles est d’environ 650 mm, mais n’a que peu de signification en raison de l’ampleur des contrastes régionaux. Livres& Documents. • Évolution des politiques environnementales et tourisme de montagne au Népal par Isabelle Sacareau, in Revue de géographie alpine (2009) • Sentiers de trekking et activités de portage au Népal par Isabelle Sacareau, in Strates (1997) • Les transformations d'une haute montagne par le tourisme : le massif des
Le pays possède des frontières avec le Viêt Nam, voir carte de la Chine ci dessous, mais également avec le Laos, la Birmanie, l’Inde, le Bhoutan, le Népal, le Pakistan, l’Afghanistan, le Tadjikistan, le Kirghizistan, le Kazakhstan, la Russie, la Mongolie et la Corée du Nord. A l’ouest, la région du Xinjiang est peu peuplée. Son climat est rigoureux, et … Plus d Informations »
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carte du relief de la chine