Sivos boules de pétanque présentent des traces de rouille, il va vous falloir procéder à un nettoyage plus profond. Pour retirer la rouille incrustée sur une boule de pétanque, le vinaigre blanc et le bicarbonate de soude seront vos meilleurs alliés. Pour cela, laissez tremper vos boules rouillées dans une bassine de vinaigre blanc.

Sujet du devoirPour enlever la rouille de ses boules de pĂ©tanque , AdĂšle doit les plonger toute une nuit dans un bain de vinaigre . Il remplit de vinaigre un rĂ©cipient deforme cylindre de 20 cm de diamĂštre jusqu'a une hauteur h en cm . Il y plonge ses 3 boules de 7 cm de diamĂštre chacune .a Calculer le volume exact d'une bouleb Calculer le volume exact occupĂ©e par les 3 boules et le vinaigre lorsqu'il les recouvre exactement .c En dĂ©duire la hauteur h minimale pour que les boules soient complĂštent recouvertesOĂč j'en suis dans mon devoirCe que j'ai fait aV d'une boule 4/3πrÂł = 4/3 *343/8 = 343/6 πb343/6π * 3 = 343/2 π et le vinaigre ... ??Apres je bloque merci de m'aider Etça marche Ă©galement pour ravoir des vis rouillĂ©es ou des points de rouille sur votre vĂ©lo. 2. Avec de l’herbe sĂšche et du vinaigre blanc. LĂ  aussi, il s’agit d’un vieux truc que connaissent bien les jardiniers pour enlever de la rouille sur leurs vieux outils. Prenez de l’herbe sĂšche et faites-en une boule. Imbibez-la de vinaigre blanc. Frottez vos outils
Inventaire des dĂ©chets de guerre RĂ©gions Atlantique-Manche 1er janvier 2008 – 31 dĂ©cembre 2013 SpĂ©cial commĂ©moration du D-Day Juin 2014 Sommaire Introduction Quelques munitions de l’inventaire Risques sanitaires et environnementaux Inventaires des dĂ©chets de guerre du 1er janvier 2008 au 31 dĂ©cembre 2013 avec leurs cartographies Carte de synthĂšse des rĂ©gions Atlantique-Manche RĂ©gion Normandie RĂ©gion Bretagne RĂ©gion Pays-de-la-Loire RĂ©gion Poitou-Charentes RĂ©gion Aquitaine Sources La France, grande mutilĂ©e de guerre Le bilan de 6 ans de veille et d’analyses dans 6 rĂ©gions de l’Ouest de la France est probant. Un jour, les Etats entrent en guerre et Ă  la fin, ils n’en sortent pas. Il n’y a pas d’armistice pour les dĂ©chets de guerre. En 6 ans dans les 6 rĂ©gions ciblĂ©es par ce nouvel inventaire de Robin des Bois, personnes ont Ă©tĂ© Ă©vacuĂ©es de leurs domiciles, de leurs lieux de travail, de villĂ©giature ou de scolaritĂ© Ă  cause des bombes, des mines, des grenades et des obus abandonnĂ©s. De la crĂšche Ă  la maison de retraite, l’évacuation est intergĂ©nĂ©rationnelle. En 6 ans, prĂšs de munitions dangereuses pour les populations et l’environnement ont Ă©tĂ© dĂ©couvertes dans les champs, dans les villes, en mer et dans les eaux douces. En 6 ans, il y a eu 1 mort et 5 blessĂ©s. Un siĂšcle aprĂšs la guerre de 14-18 et 70 ans aprĂšs la guerre de 39-45, il y a sur le littoral de la Manche et de l’Atlantique, de la Haute Normandie Ă  l’Aquitaine, 62 dĂ©pĂŽts sous-marins de munitions explosives dites conventionnelles et de munitions chimiques. Un siĂšcle et 70 ans aprĂšs les deux conflits qui ont dĂ©truit et dĂ©formĂ© l’architecture et la gĂ©ologie de la France, il y a dans les rĂ©gions Pays-de-la-Loire et Poitou-Charentes 1 site d’immersion en eau douce et 2 sites d’enfouissement et de valorisation mĂ©tallique de munitions qui posent des problĂšmes graves de sĂ©curitĂ© physique et environnementale. Preuve, s’il en fallait encore une, de la mauvaise gestion de l’AprĂšs Guerre, il arrive que des obus ou des grenades soient dĂ©posĂ©s dans des dĂ©chetteries dans les bennes Ă  tout venant et Ă  ferraille. tonnes de bombes ont Ă©tĂ© larguĂ©es sur communes françaises entre juin 1940 et mai 1945. La plupart Ă©taient des villes. 15% des bombes n’ont pas explosĂ© – on doit s’en fĂ©liciter – mais elles ont pĂ©nĂ©trĂ© pour la majoritĂ© jusqu’à 4 m de profondeur dans les sols et les sĂ©diments, jusqu’à 6 m pour 20% d’entre elles, 7 m pour 10% et 9 m pour 1%. La profondeur dĂ©pend du poids de la bombe, de l’altitude du largage, du hasard et du substrat gĂ©ologique. Les risques physiques sont violents. Les vieilles munitions se rĂ©veillent sur le domaine public ou privĂ©, mutilent et tuent si elles ne sont pas manipulĂ©es par les hommes de l’art que sont les dĂ©mineurs de la SĂ©curitĂ© civile. AprĂšs 70 ou 100 ans de vibrations, de dilatation, de dĂ©formation des horlogeries internes, elles sont en capacitĂ© d’exploser. Pas touche pour les profanes et il n’y a pas d’autres initiĂ©s que les dĂ©mineurs. Des gĂ©ologues amĂ©ricains ont trouvĂ© sur la plage d’Omaha Beach dans un Ă©chantillon de sable collectĂ© en 1998 des micro-Ă©clats mĂ©talliques de 0,06 Ă  1 mm. 4 % du sable est modifiĂ© par la guerre des plages. Eclats mĂ©talliques dans le sable d’Omaha Beach © The Sedimentary Record AprĂšs la guerre des plages, les troupes alliĂ©es ont eu Ă  mener la guerre des haies. Les feux de forĂȘt, de broussaille et de dĂ©chets verts sont redoutables. Si des bombes et des obus Ă©pars ou regroupĂ©s sont pris dans les flammes, ils explosent, font rebondir le feu et mettent en danger les pompiers et les particuliers. Les munitions sont des dĂ©chets toxiques en voie d’altĂ©ration et de corrosion. Elles relarguent dans l’environnement des substances toxiques. Les obus invisibles sont aussi des bombes environnementales et sanitaires Ă  retardement. Les explosifs initiateurs sont au mercure et au plomb. Les explosifs secondaires libĂšrent des composĂ©s toxiques et solubles, interdits au dessus de certains seuils dans l’eau alimentaire. Les balles sont durcies Ă  l’arsenic et Ă  l’antimoine. Des recherches systĂ©matiques devraient ĂȘtre entreprises dans les nappes phrĂ©atiques au droit des sols bombardĂ©s, des sites de regroupement et de destruction des munitions. La laisse de guerre est anxiogĂšne, mutagĂšne, cancĂ©rogĂšne et reprotoxique. Lorsqu’ils sont jugĂ©s intransportables, les dĂ©chets de guerre sont dĂ©truits sur place sans Ă©tude d’impacts de la pollution des sols et de la pollution atmosphĂ©rique. AprĂšs la neutralisation sur place des systĂšmes de dĂ©clenchement par les dĂ©mineurs, les bombes avec leurs charges explosives de plusieurs dizaines de kilos sont transportĂ©es par la route vers les camps militaires de destruction. Les bombes dĂ©couvertes en Normandie sont acheminĂ©es vers le camp militaire de Suippes distant de 500 km. Accident de la route interdit. Les dĂ©charges sous-marines de munitions sont hors de tout contrĂŽle. Certaines d’entre elles trĂšs peu profondes laissent Ă©chapper des munitions qui sous l’effet de la tempĂȘte et des fortes marĂ©es se retrouvent Ă  la cĂŽte. Le pĂ©tardement en mer des bombes, des mines et des obus est dangereux pour la vie marine, les effets de souffle et les effets acoustiques tuent, mutilent, dĂ©sorientent les mammifĂšres marins et les poissons. Une instruction de septembre 2010 relative Ă  la sĂ©curitĂ© des chantiers de pĂ©tardement sous-marin impose autant que faire se peut » des dispositions spĂ©cifiques pour protĂ©ger la vie animale. Selon cette instruction, les explosions volontaires sont Ă  Ă©viter dans les eaux poissonneuses, dans les couloirs des espĂšces migratoires et au-dessus des fonds marins Ă  forte biodiversitĂ©. Selon le Code de l’environnement, les citoyens ont un droit Ă  l’information sur les risques majeurs auxquels ils sont soumis. Pourtant, seules les prĂ©fectures de la Manche et du Calvados diffusent dans leur Dossier DĂ©partemental sur les Risques Majeurs -DDRM- une information prĂ©ventive sur les dangers d’explosion et d’intoxication par des engins de guerre. L’information manque et les comportements Ă  risque se multiplient sur les plages, les chantiers et dans les champs. Quelques munitions de l’inventaire MINES Engins de guerre dont l’explosion est commandĂ©e Ă  distance ou provoquĂ©e par le passage d’un homme, d’un vĂ©hicule, d’un navire. Mines antipersonnel, conçues pour exploser au contact d’une personne ou Ă  son approche. Mines antichars, destinĂ©es Ă  dĂ©truire des engins blindĂ©s. Mines de fond allemandes de type Luftminen » LMA Luftminen type A 500 kg / 2,10 m de long / 300 kg d’explosifs. LMB Luftminen type B 1 t / 3 m de long / 700 kg d’explosifs. Ces mines Ă©taient larguĂ©es par avion avec un parachute ou mouillĂ©es par des navires. Elles peuvent ĂȘtre Ă©quipĂ©es de dispositifs anti-dĂ©montage et anti-rĂ©cupĂ©ration. Elles sont trĂšs sensibles et la mise Ă  feu peut se dĂ©clencher Ă  la moindre variation de pression de l’eau. Luftminen type B © IWM BOMBES Projectiles mĂ©tallique creux, chargĂ©s de matiĂšres explosives ou incendiaires et munis d’un dispositif de mise Ă  feu, qu’on lançait autrefois au moyen des canons et qu’on largue aujourd’hui depuis des avions. Bombe anglaise GP 250 General Purpose/d’emploi gĂ©nĂ©ral De 104 Ă  113,4 kg / entre 137 et 142 cm de long. Les bombes de type GP sont des bombes Ă  fragmentation ; lors de l’explosion, elles se fragmentent et projettent leurs Ă©clats. La GP 250 fait 250 livres 113,4 kg dont prĂšs de la moitiĂ© d’explosifs. © RAF EcorchĂ© de la GP250 anglaise Bombe amĂ©ricaine d’emploi gĂ©nĂ©ral AN-M64 500 livres soit 226 kg/ 145 cm de long /charge explosive de 119 Ă  124 kg. Elle Ă©tait larguĂ©e sur les ponts de chemin de fer, les docks, les navires de guerre 
 Les bandes jaunes yellow band dĂ©limitent le corps de la bombe.© US Army Bombes allemandes Ci-dessous, les diffĂ©rents types de bombes lancĂ©es couramment par l’aviation allemande. Elles ont Ă©tĂ© dessinĂ©es Ă  l’échelle, la plus petite ayant 72 cm de haut environ, et la plus grande 2,63 m sans l’empennage. Les unes sont Ă  parois minces, les autres Ă  parois Ă©paisses, celles-ci reconnaissables Ă  leurs dimensions moindres pour un poids Ă©gal. Les cercles blancs indiquent l’emplacement des fusĂ©es. La destruction des bombes non Ă©clatĂ©es » C. Rousseaux. Science et Vie n° 356. Mai 1947. Bombes allemandes SD Sprengbombe DickwĂ€ndig / Ă  paroi Ă©paisse Un des trois types de bombes standard utilisĂ©s par la Luftwaffe. Ces bombes Ă©taient semi-perforantes. De la SD 1 17 cm/0,76 kg Ă  la SD 1700 3,3 m/1,7 t. Elles pouvaient ĂȘtre Ă  fragmentation ou antipersonnel. Bombe SD10 Ă  fragmentation 10 kg / 54 cm de long / charge explosive de 0,9 kg. Elle pouvait pĂ©nĂ©trer dans le bĂ©ton. © Bombe yougoslave Stankovitch De 2 Ă  200 kg. Elles Ă©taient produites dans l’actuelle Serbie dans les usines de Smederevo et de Krusevac. Smederevo exportait sa production vers la France. Le dĂ©pĂŽt principal Ă©tait situĂ© Ă  Kraljevo. Les allemands en ont pris possession et l’ont en grande partie dĂ©truit. Il est rare de trouver des Stankovitch non explosĂ©es car elles Ă©taient particuliĂšrement fiables ». © Dornier Archiv OBUS Projectile de la forme d’un cylindre terminĂ© par un cĂŽne et qui est muni d’une charge explosive. Un obus peut ĂȘtre propulsĂ© par un mortier ou par un canon. Il existe une grande variĂ©tĂ© d’obus de tailles et de poids divers. Les obus Ă  balles dit Shrapnel L’obus Ă  balles Shrapnel a Ă©tĂ© inventĂ© pendant la PremiĂšre Guerre mondiale par l’anglais Henry Shrapnel. Quand il explose en vol, les balles sont projetĂ©es. Il a Ă©tĂ© abandonnĂ© au profit d’obus Ă  fort pouvoir explosif, plus efficaces pour la guerre de tranchĂ©e. Le nom Shrapnel a Ă©tĂ© par la suite Ă©tendu Ă  d’autres types d’obus Ă  balles. Organisation interne d’un obus Ă  balles français © Obus au phosphore amĂ©ricains Les forces amĂ©ricaines utilisaient notamment des obus de mortier de 81 et 107 mm au phosphore blanc. L’obus de 107 mm pesait 11,57 kg et pouvait ĂȘtre projetĂ© Ă  prĂšs de 4 km. Les mortiers envoyaient jusqu’à 15 obus par minutes. L’obus incendiaire au phosphore blanc Ă©tait destinĂ© Ă  crĂ©er le chaos, Ă  briser les positions et Ă  faire fuir l’ennemi. 20 % des obus de mortiers amĂ©ricains de 81 mm Ă©taient chargĂ©s de phosphore blanc au dĂ©but de la campagne de Normandie. © Deminest GRENADES Projectile explosif qu’on lance Ă  la main ou Ă  l’aide d’un fusil, constituĂ© d’une enveloppe mĂ©tallique contenant une charge et munie d’un dispositif de mise Ă  feu. Grenades au phosphore amĂ©ricaines Les grenades au phosphore blanc Ă©taient incendiaires et produisaient des nuages de fumĂ©es qui dĂ©stabilisaient l’ennemi. Il en existait deux types dans l’armĂ©e amĂ©ricaine, une Ă  main et une Ă  fusil. Elles Ă©taient surnommĂ©es les Willie Peter White Phosphorus. Soldat amĂ©ricain en action avec une grenade Ă  fusil M 19 A 1 au phosphore. Grenades quadrillĂ©es anglaise de type Mills Créées pour la PremiĂšre Guerre mondiale, ces grenades Ă  main et Ă  fusil ont Ă©tĂ© utilisĂ©es pendant le second conflit mondial et n’ont Ă©tĂ© retirĂ©es du service qu’en 1970. D’un poids de 770 g, elles Ă©taient chargĂ©es d’explosifs Alumatol, Abelite, Cilferite, Amatol ou Bellite. © LA DEFENSE COTIERE ALLEMANDE Responsable allemand de la dĂ©fense du mur de l’Atlantique, le marĂ©chal Rommel a disposĂ© sur les plages et arriĂšre-plages des obstacles destinĂ©s Ă  empĂȘcher le dĂ©barquement, Ă  dĂ©truire le matĂ©riel et Ă  anĂ©antir les troupes » des alliĂ©s. Le dispositif comptait entre autres des blocs de dĂ©fenses en bĂ©ton qui pouvaient renfermer des mines. Elles explosaient au contact des chars, des barges et des navires. L’enveloppe de bĂ©ton autour de la mine pouvait Ă©galement ĂȘtre piĂ©gĂ©e par des obus de gros calibre ou d’autres munitions. © Risques sanitaires et environnementaux Les munitions abandonnĂ©es et dĂ©gradĂ©es produisent 3 sources de pollution. 1 – Les polluants mĂ©talliques Zinc-cobalt-cuivre-Ă©tain-nickel-aluminium dans la coque des bombes et des obus. Antimoine et arsenic pour durcir » les balles. – Des teneurs anormales en zinc et en cuivre dans les eaux souterraines au sud de Verdun ont Ă©tĂ© repĂ©rĂ©es par le BRGM en 1975. La seule origine plausible est l’imprĂ©gnation du champ de bataille par la pulvĂ©risation des obus explosĂ©s et la dĂ©gradation dans les sols des obus non tirĂ©s et abandonnĂ©s et des obus tirĂ©s non explosĂ©s. – Omaha Beach est la plage du D-Day oĂč les combats ont Ă©tĂ© les plus durs et les plus intenses. Des gĂ©ologues amĂ©ricains ont trouvĂ© dans un Ă©chantillon de sable d’Omaha Beach collectĂ© en 1998 des micro Ă©clats mĂ©talliques de 0,06 Ă  1 mm. 4 % du sable est polluĂ© par ces Ă©lĂ©ments mĂ©talliques. DĂšs l’aube du D-Day, la plage d’Omaha Beach a Ă©tĂ© le siĂšge d’intenses tirs d’artillerie terrestre et navale entre les troupes allemandes et les troupes alliĂ©es. 2 – Les rĂ©sidus d’explosifs – Le fulminate de mercure et l’azoture de plomb Ă©taient utilisĂ©s comme explosifs primaires dans les obus, les bombes et les grenades pendant les 2 guerres mondiales. – Les perchlorates de potassium et d’ammonium utilisĂ©s en tant qu’explosifs dans les munitions anglaises et allemandes notamment ont polluĂ© les sols des champs de bataille de la PremiĂšre Guerre mondiale. Depuis 3 ans, des teneurs en perchlorate sont dĂ©tectĂ©es dans le Nord et l’Est de la France dans les eaux alimentaires. A titre de prĂ©caution, les prĂ©fectures recommandent aux femmes enceintes et allaitantes de ne pas boire l’eau du robinet et aux parents de ne pas prĂ©parer de biberons avec l’eau du robinet pour les bĂ©bĂ©s de moins de 6 mois. Les perchlorates sont suspectĂ©s d’avoir une action nĂ©gative sur la glande thyroĂŻde. Ils ne sont pas cancĂ©rigĂšnes. Plusieurs milliers de communes sont touchĂ©es. Les teneurs les plus hautes dans le Nord – Pas-de-Calais, la Picardie et la Champagne-Ardenne sont couplĂ©es avec les lignes de front de la guerre des tranchĂ©es et avec les fortes densitĂ©s de dĂ©couvertes de munitions telles qu’elles sont cartographiĂ©es par Robin des Bois dans les inventaires d’avril 2003. – Les TriNitroToluĂšne, nitrobenzĂšne, nitrophĂ©nol, nitro-anisol et nitronaphtalĂšne sont les explosifs principaux des munitions conventionnelles utilisĂ©s pendant la PremiĂšre et la Seconde Guerre mondiale. Ils ont sous-produit pendant la dĂ©flagration et la dĂ©gradation des substances toxiques persistantes, solubles et indĂ©sirables dans les eaux destinĂ©es Ă  l’alimentation humaine, en particulier des composĂ©s organonitrĂ©s, des composĂ©s phĂ©nolĂ©s et du dinitrocrĂ©sol utilisĂ© comme agent herbicide et insecticide. Sa concentration maximale admissible est de 0,1 mg/l dans l’eau alimentaire. En France et en Europe, l’état des ressources aquatiques imposĂ© par la Directive cadre europĂ©enne dans les eaux intĂ©rieures et dans les eaux cĂŽtiĂšres ne prend pas en compte les risques de pollution localisĂ©e ou diffuse induite par la rĂ©manence des munitions abandonnĂ©es ou rĂ©sidus de munitions. Il n’est pas question de suggĂ©rer que toutes les rĂ©gions françaises soumises aux bombardements et aux tirs d’artillerie peuvent ĂȘtre Ă  ce jour contaminĂ©es par les guerres 14-18 et 39-45. Cependant, les lignes de front, les pĂ©rimĂštres intensĂ©ment bombardĂ©s, les dĂ©pĂŽts historiques de munitions abandonnĂ©es, les camps de destruction devraient Ă  notre sens et de l’avis de plusieurs experts en sites polluĂ©s faire l’objet d’un examen attentif et prĂ©ventif. 3 – Les munitions chimiques Au fil du temps, elles contaminent les sols et les eaux souterraines. A la Place Ă  Gaz » Ă  20 km de Verdun contaminĂ©e par l’arsenic et le brĂ»lage sur place de milliers de munitions chimiques issues de la PremiĂšre Guerre mondiale rĂ©pond en Ă©cho dans l’Ouest de la France le site de Borcq-sur-Airvault contaminĂ© par l’enfouissement de munitions chimiques pendant la Seconde Guerre mondiale. Les effets environnementaux de la dĂ©gradation ou de l’explosion des munitions au phosphore abondamment utilisĂ©es pendant la PremiĂšre et la Seconde Guerre mondiale sont mĂ©connus. Carte de synthĂšse des rĂ©gions Atlantique-Manche Inventaire des dĂ©chets de guerre en Normandie 2008 Janvier Champsecret 61 – Orne. Un obus de calibre 37 dans un jardin. Saint-Etienne-du-Rouvray 76 – Seine-Maritime. 4 bombes britanniques de 120 kg, 31 kg d’explosifs chacune, dĂ©couvertes dans l’emprise de l’hĂŽpital du Rouvray par une entreprise de terrassement en dĂ©cembre 2007. Le 23 janvier 2008, lors du dĂ©minage, un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© de 200 m est mis en place, 62 logements sont Ă©vacuĂ©s et 55 patients dirigĂ©s vers d’autres unitĂ©s de soin. FĂ©vrier Burcy 14 – Calvados. Un agriculteur laboure et exhume 3 corps de soldats allemands, un canon de mitrailleuse allemande MG42, une gourde Ă  demi pleine » et une cartouchiĂšre avec des balles. Au large de Dieppe 76 – Seine-Maritime. Le chalutier l’Aravis remonte une mine allemande d’1 t contenant 700 kg d’explosifs. Mars Verneuil-sur-Avre 27 – Eure. Alors qu’il sarcle son champ, un agriculteur heurte un objet mĂ©tallique. Il s’agit d’une bombe anglaise de 250 kg. Un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© de 1 km cerne la bombe et 3 dĂ©mineurs interviennent dans la journĂ©e pour la neutraliser. Elle est ensuite Ă©vacuĂ©e. Sainte-Adresse 76 – Seine-Maritime. La pelleteuse remonte dans son godet une valise qui contient 3 obus. Les dĂ©mineurs interviennent et remontent 2 autres valises contenant le mĂȘme trĂ©sor. Il s’agit d’obus de mortier français de 80 mm datant de la PremiĂšre Guerre mondiale. Sainte-Adresse 76 – Seine-Maritime. 10 blocs anti-dĂ©barquement et des obus dĂ©pourvus de mise Ă  feu sont retrouvĂ©s Ă  flanc de falaise. Les dĂ©mineurs s’activent. Un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© est mis en place sur un rayon de 80 m, la circulation piĂ©tonne et automobile est interdite sur la promenade du Bout du monde ». Pour expliquer cette dĂ©couverte, on Ă©voque le dĂ©minage d’urgence de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Diverses munitions ont Ă©tĂ© regroupĂ©es en stockage provisoire, puis oubliĂ©es puis finalement recouvertes par les ronces. Un feu de ronces aurait eu des consĂ©quences graves. Avril Saint-Jouin-de-Bruneval 76 – Seine-Maritime. 4 blocs de dĂ©fense avaient Ă©tĂ© repĂ©rĂ©s un mois plus tĂŽt par un chercheur de fossiles. Chacun renferme trois munitions. Les dĂ©mineurs ouvrent les blocs de bĂ©ton en les plastiquant avec des charges lĂ©gĂšres. Le contenu mines antichars Tellermine, mines antitanks, obus de 75-100 mm,.. est divisĂ© en plusieurs tas et dĂ©truit sur place. HĂ©rouvillette 14 – Calvados. Sur un chantier de rĂ©novation, le terrassier met au jour des dĂ©bris de tĂŽle. Il continue son exploration et dĂ©couvre une bombe non dĂ©samorcĂ©e. Alerte maximale ! 2 dĂ©mineurs accourent d’Ifs. Ils procĂšdent Ă  l’enlĂšvement de la munition dangereuse. En cas d’explosion, elle est mortelle jusqu’à 400 m de distance. Bosc-le-Hard 76 – Seine-Maritime. Bombe britannique de 250 kg dont 100 kg d’explosifs dĂ©couverte par les ouvriers d’un chantier Ă  400 m du village ! Un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© est mis en place. Le trafic ferroviaire est interrompu entre Dieppe et Rouen. Mai Le TrĂ©port 76 – Seine-Maritime. Un promeneur aperçoit une bombe au pied des falaises. Les dĂ©mineurs viennent pour Ă©valuer la dangerositĂ©. La destruction se fera plus tard. Juin Saint-Laurent-de-Terregatte 50 – Manche. Le boulanger gardait chez lui une bombe allemande d’1,5 m de longueur et 45 cm de diamĂštre. Elle pesait prĂšs de 500 kg. Il l’avait rĂ©cupĂ©rĂ©e chez ses parents. AprĂšs sa mort, sa femme dĂ©cide de la remettre au musĂ©e La PercĂ©e d’Avranches ». Il s’agit d’une bombe historique. Elle a Ă©tĂ© larguĂ©e par les allemands Ă  la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le but Ă©tait de dĂ©truire le barrage de Vezins et le pont de DorriĂšre et de bloquer ainsi l’accĂšs des routes au sud de la SĂ©lune. Ni le pont ni le barrage n’ont Ă©tĂ© touchĂ©s. Vimoutiers 61 – Orne. Un obus d’environ 40 mm de diamĂštre a Ă©tĂ© retrouvĂ© au pied d’un bac Ă  ordures. Les sapeurs-pompiers Ă©tablissent un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© en attendant les dĂ©mineurs venus du Calvados. Juillet Fontenay-le-Pesnel 14 – Calvados. Bombe anglaise de 150 kg enfouie Ă  2 m de profondeur sur le chantier d’un futur lotissement. La fusĂ©e et le dĂ©tonateur en contact avec les 40 kg d’explosif sont retirĂ©s. DĂ©samorcĂ©e, elle est transportĂ©e dans l’Est de la France pour ĂȘtre dĂ©truite. Rocquancourt 14 – Calvados. Un obus de mortier au phosphore a Ă©tĂ© retrouvĂ© sur le chantier du lotissement du Grand-Clos. Une fumĂ©e blanche s’échappant du sol a intriguĂ© les tĂ©moins. L’alerte est donnĂ©e. Un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© est Ă©tabli. La SĂ©curitĂ© civile intervient. Le chantier de 33 pavillons est suspendu pendant une heure. Vernon 27 – Eure. 2 obus Ă©clairants sont dĂ©couverts pendant la mise en place de conteneurs de collecte sĂ©lective pour les immeubles des Tourelles. Les obus avaient sans doute Ă©tĂ© dĂ©terrĂ©s une premiĂšre fois au cours des travaux du rĂ©seau d’éclairage public et volontairement enfouis pour Ă©viter les tracasseries administratives liĂ©es Ă  la dĂ©couverte d’engins explosifs. AoĂ»t Fermanville 50 – Manche. C’est les vacances. 2 adolescentes belges de 11 et 12 ans dĂ©couvrent sur la plage de la MondrĂ©e 2 obus de mortier qu’elles prennent pour des maracas. Elles les rapportent chez elle. Un chef de famille constate immĂ©diatement que les prĂ©tendus instruments de musique sont des instruments de guerre. Les autoritĂ©s sont alertĂ©es, elles Ă©tablissent un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© autour de la rĂ©sidence qui est Ă©vacuĂ©e d’urgence. La munition est pĂ©tardĂ©e sur place par les plongeurs dĂ©mineurs de Cherbourg qui exceptionnellement interviennent sur le domaine terrestre. Septembre Le Havre 76 – Seine-Maritime. 15 obus de 88 et 90 mm allemands anglais et français et un obus de mortier doivent ĂȘtre retirĂ©s du port du Havre. Ils sont coincĂ©s dans des enrochements de la digue sud et ne sont pas faciles d’accĂšs. PĂ©rimĂštre de 500 m lors de l’intervention, suspension partielle de la navigation dans l’avant port et dans le chenal d’accĂšs Ă  Port 2000. L’obus de mortier n’a pas Ă©tĂ© retrouvĂ©. Les munitions avaient Ă©tĂ© repĂ©rĂ©es en avril 2007. Elles auraient dĂ» ĂȘtre retirĂ©es en septembre 2007. Les mauvaises conditions mĂ©tĂ©orologiques ne l’avaient pas permis. Les dĂ©chets de guerre n’étaient accessibles que pendant les grandes marĂ©es. L’opĂ©ration s’est dĂ©roulĂ©e dans un environnement industriel Seveso. Les obus ont pris la direction de Rouen escortĂ©s par la police. Caen 14 – Calvados. Travaux dans le cimetiĂšre. Un obus anglais est dĂ©couvert. Les dĂ©mineurs interviennent. Pour une fois, il n’a pas Ă©tĂ© nĂ©cessaire d’évacuer les lieux. Octobre Picauville 50 – Manche. Les employĂ©s communaux trouvent un obus de mortier allemand de 80 mm. A l’intĂ©rieur du pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ©, 4 autres obus de mortier et 4 tĂȘtes de fusĂ©e d’obus sont Ă  leur tour localisĂ©s. Ils sont remis en terre et balisĂ©s pour garantir la sĂ©curitĂ© du public en attendant les dĂ©mineurs. Saint-Jouin-Bruneval 76 – Seine-Maritime. Encore un bloc de dĂ©fense allemand dĂ©couvert au sud de la Valleuse Boucherot ! En attendant la neutralisation, tout accĂšs est bloquĂ© dans un rayon de 500 m cĂŽtĂ© mer et cĂŽtĂ© terre. Fontenay-le-Marmion 14 – Calvados. Une bombe amĂ©ricaine de 500 kg a Ă©tĂ© dĂ©couverte pendant des travaux d’assainissement. Elle est comme sortie du fossĂ©, en face de la station d’épuration. Un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© de 350 m a Ă©tĂ© Ă©tabli autour de l’engin explosif. habitants vont devoir quitter les lieux pendant quelques heures. St Valery en Caux 76 – Seine-Maritime. 6 blocs de bĂ©ton chargĂ©s d’explosif au pied des falaises ! DĂ©licats Ă  traiter car on ne sait pas d’avance ce qu’ils contiennent. Ce sont des pochettes surprises. Saint-Georges-d’Aunay 14 – Calvados. La bombe amĂ©ricaine de 500 kg a Ă©tĂ© dĂ©couverte au lieu-dit Les petits champs ». PĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© de 800 m autour de l’indĂ©sirable ! 50 personnes sont Ă©vacuĂ©es pendant la dĂ©licate opĂ©ration de dĂ©samorçage. Novembre Falaise 14 – Calvados. L’Association normande du souvenir aĂ©rien Ansa a dĂ©busquĂ© deux bombes de 500 kg. Le service de dĂ©minage se rend sur le site maintenu secret pour des raisons de sĂ©curitĂ©. Manneville-sur-Risle 27 – Eure. Une bombe SD10 allemande et une bombe serbe de type Stankovitch rare mais dangereuse sont dĂ©couvertes par les plongeurs de la brigade fluviale qui recherchaient une arme dans le cadre d’une enquĂȘte sur un crime commis dans le quartier des Baquets. Les 2 bombes ont Ă©tĂ© Ă©vacuĂ©es dans un prĂ© Ă  l’écart pour y ĂȘtre dĂ©truites. Depuis le dĂ©but de l’annĂ©e 2008, 13 tonnes de munitions ont Ă©tĂ© neutralisĂ©es dans l’Eure et en Seine Maritime. Dieppe 76 – Seine-Maritime. OpĂ©ration de l’OTAN. Le sonar du HMS Lesdbury repĂšre une bombe dĂ©fensive amĂ©ricaine et une mine offensive allemande de 530 kg LMA. Il faut placer une charge explosive prĂšs de la mine pour la dĂ©truire. La rĂ©glementation impose d’ĂȘtre au moins Ă  6 km des cĂŽtes pour dĂ©truire ces 2 types de munition. La LMA se trouvait seulement Ă  5 km de la cĂŽte, une dĂ©rogation a Ă©tĂ© accordĂ©e. L’explosion de la mine allemande a provoquĂ© un geyser de 25 m de haut, Ă  proximitĂ© de la centrale nuclĂ©aire de Penly. DĂ©jĂ  en 1999, dans les mĂȘmes parages, le pĂ©tardage d’une mine sous-marine avait dĂ©clenchĂ© une forte secousse sismique atteignant 4,4 degrĂ©s sur l’échelle de Richter. La PrĂ©fecture maritime de Cherbourg avait alors avancĂ© que d’autres munitions Ă  proximitĂ© de la mine dĂ©truite avaient explosĂ© par un effet de contagion. DĂ©cembre Saint Jean de la Haize 50 – Manche. Les dĂ©mineurs ont neutralisĂ© une bombe de 250 kg dont 80 kg d’un cocktail explosif TNT et nitrate d’ammonium qui avait Ă©tĂ© dĂ©couverte une semaine plus tĂŽt par un lycĂ©en de 19 ans passant un champ au dĂ©tecteur de mĂ©taux. Ils ont dĂ©truit le dĂ©tonateur sur place. Pendant l’opĂ©ration, 500 personnes sont Ă©vacuĂ©es dans un rayon de 600 m autour de la bombe. 25 entreprises sont paralysĂ©es pendant une matinĂ©e. La bombe est ensuite emportĂ©e dans le dĂ©partement du Calvados en vue d’une destruction ultĂ©rieure. 2009 Janvier Saint-Jouin-Bruneval 76 – Seine-Maritime. Un bloc de dĂ©fense cĂŽtiĂšre contenant un nombre indĂ©terminĂ© d’engins explosifs a Ă©tĂ© dĂ©couvert au pied des falaises de St-Jouin-Bruneval. Un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© de 1000 m est mis en place. Corneuil 27 – Eure. Une bombe française de 50 kg est dĂ©couverte dans un petit bois par un homme des bois. Le Trait, ZA du Malaquis 76 – Seine-Maritime. Un obus antiaĂ©rien est dĂ©couvert pendant des travaux de terrassement. La police municipale intervient en premier dans l’attente des dĂ©mineurs. Saint-Pierre-sur-Dives 14 – Calvados. DĂ©samorçage d’une bombe trouvĂ©e sur un chantier 5 jours plus tĂŽt. La bombe Ă©tait amorcĂ©e au culot d’une fusĂ©e Ă  piĂšge et Ă  grand retardement. Elle va ĂȘtre transportĂ©e vers un dĂ©pĂŽt de stockage temporaire avant d’ĂȘtre dĂ©truite sur un terrain militaire dans l’Est de la France. FĂ©vrier Saint-DĂ©sir-de-Lisieux 14 – Calvados. Le chantier accouche d’un obus anglais. Le bĂ©bĂ© mesure 45 cm de long et il pĂšse 25 livres. Le lendemain, sur le mĂȘme chantier, 3 nouveaux engins sont dĂ©terrĂ©s. Les dĂ©mineurs les prennent en charge. Mars Saint Vaast la Hougue 50 – Manche. Traitement d’une mine allemande de 3 m de long, 70 cm de diamĂštre, pesant 1 tonne pour 700 kg d’explosif Ă©quivalent 840 kg de TNT qui se trouve initialement Ă  environ 2,2 km de la cĂŽte par 22 m de fond. Elle a Ă©tĂ© dĂ©couverte par un Chasseur de Mines Tripartite CMT, le PercĂ©e. Il s’agit d’une mine de type LMB » Luftminen type B Ă  influence magnĂ©tique, acoustique et dĂ©pressionnaire. Pour la neutraliser, elle a Ă©tĂ© Ă©loignĂ©e Ă  8,3 km de la cĂŽte et un rayon de sĂ©curitĂ© de 3 km a Ă©tĂ© Ă©tabli autour du pĂ©tardement. Un avis urgent aux navigateurs a Ă©tĂ© diffusĂ©. Au cours de l’annĂ©e 2008, 30,4 t d’explosifs ont Ă©tĂ© traitĂ©es par les plongeurs dĂ©mineurs et les chasseurs de mines en Manche et Mer du Nord. Tourlaville 50 – Manche. Un homme de 39 ans est griĂšvement blessĂ© dans l’explosion d’une munition de petit calibre. C’est en tentant de nettoyer une des munitions de sa collection qu’il a eu des doigts arrachĂ©s et le ventre blessĂ© par le souffle de l’explosion. La police a saisi les munitions restantes, l’enquĂȘte doit en dĂ©finir la provenance. Mai Courseulles-sur-Mer 14 – Calvados. Les 141 obus au phosphore dĂ©couverts Ă  l’embouchure de la Seulles sont Ă©vacuĂ©s vers un site militaire dans la Sarthe. Les munitions contiennent du phosphore blanc qui s’enflamme au contact de l’air. AprĂšs 65 ans passĂ©s dans l’eau, l’opĂ©ration n’en que plus dĂ©licate car l’enveloppe des obus a pu ĂȘtre fissurĂ©e. Dans les vĂ©hicules de transport, les munitions ont Ă©tĂ© recouvertes de sable pour amortir les chocs. Circulation coupĂ©e et dĂ©viations mises en place. Au passage, les dĂ©mineurs ont emportĂ© une bombe Ă  ailette retrouvĂ©e Ă  Graye-sur-Mer quelques jours plus tĂŽt. Omaha Beach 14 – Calvados. Un grand amateur de fossiles, par ailleurs chimiste, se balade rĂ©guliĂšrement sur les plages normandes Ă©quipĂ© de bottes, d’un sac Ă  dos et d’un GPS. Il se rend ce jour lĂ  Ă  Omaha Beach et il repĂšre des munitions. Au total, 21 obus de diffĂ©rents calibres entre 20 et 105 et 2 autres obus de 270 mm. Si vous trouvez une munition de guerre, ne la touchez pas, localisez la, photographiez la et prĂ©venez la PrĂ©fecture, la Mairie ou les gendarmes ». Hardinvast 50 – Manche. DĂ©couverte d’une bombe anglaise pendant des travaux de terrassement. L’engin mesure 38 cm de diamĂštre et 1,20 m de long. Il pĂšse 250 kg dont 120 kg d’explosifs. La bombe peut provoquer des dĂ©gĂąts par effet de souffle dans un rayon de 200 m et des projections d’éclats dans un rayon de 800 m. Le 25 mai, date de neutralisation de la bombe, 250 personnes dont 150 Ă©lĂšves sont Ă©vacuĂ©es et le trafic routier interrompu. AprĂšs neutralisation, le service de dĂ©minage a pris en charge le dĂ©chet de guerre. Il sera dĂ©truit au camp militaire de Suippes, Haute-Marne. Juin Vire 14 – Calvados. Le 28 mai 2009, un obus anglais est retrouvĂ© dans un champ. Il s’agit d’une bombe SAP de 60 livres contenant 6 kg d’explosif. Elle a la capacitĂ© de percer les blindages des chars. Le systĂšme de mise Ă  feu avec percuteur, amorçage et dĂ©tonateur est intact ». Vaudry 14 – Calvados. Un obus anglais dĂ©couvert par un agriculteur. Tinchebray 61 – Orne. Munition de mortier amĂ©ricain. Le Havre 76 – Seine-Maritime. A 3 m de profondeur, la pelleteuse tombe sur un canon antichar allemand de 75. Il peut encore contenir un obus. Les dĂ©mineurs l’inspectent et l’évacuent. 14 – Calvados. Un obus est retrouvĂ© sur un chantier Ă  une profondeur de 1,5 m. En attendant l’intervention des dĂ©mineurs, une crĂšche est Ă©vacuĂ©e. Saint-ValĂ©ry-en-Caux 76 – Seine-Maritime. ArrĂȘtĂ© prĂ©fectoral interdisant le mouillage, le chalutage, le dragage et la plongĂ©e sous-marine autour d’épaves dangereuses situĂ©es au large de FĂ©camp et de Saint-ValĂ©ry-en-Caux ». Des Ă©paves contenant des engins explosifs ont Ă©tĂ© dĂ©couvertes en mer. Juillet Saint-Sylvain 14 – Calvados. Une bombe de 250 kg est dĂ©couverte pendant des travaux souterrains d’assainissement. Un pĂ©rimĂštre de 800 m sera mis en place, prĂšs de personnes seront Ă©vacuĂ©es. Marigny 50 – Manche. Mise au jour de 2 engins explosifs lors de travaux de voirie, une bombe enterrĂ©e sous une buse et un obus allemand plantĂ© dans un talus. Une Ă©quipe de dĂ©mineurs va venir sur les lieux pour inspection. AoĂ»t Le Havre 76 – Seine-Maritime. Un conducteur de pelleteuse dĂ©couvre une bombe britannique. Elle mesure 1,30 m pour 463 kg, dont 218 kg d’explosifs. La bombe est armĂ©e et opĂ©rationnelle ». Elle a Ă©tĂ© enfouie sous plusieurs mĂštres de terre et de sable en attendant la neutralisation prĂ©vue le 14 aoĂ»t. MesniĂšres-en-Bray 76 – Seine-Maritime. Il dĂ©couvre dans son jardin pendant des travaux de terrassement une bombe. Il s’agit d’une amĂ©ricaine de 250 kg dont 120 kg d’explosifs. Elle est amorcĂ©e et dangereuse. Un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© de 200 m est mis en place et 12 maisons sont Ă©vacuĂ©es. Les dĂ©mineurs dĂ©samorcent la munition sur place. Elle sera plus tard dĂ©truite sur un terrain militaire dans l’Est de la France. Englesqueville-la-PercĂ©e 14 – Calvados. Des gendarmes dĂ©couvrent un obus sur la plage entre la pointe du Hoc et la plage d’Omaha Beach. Il Ă©met du gaz lorsqu’ils commencent Ă  le dĂ©terrer. Puis il s’est enflammĂ©. Les gendarmes s’écartent. MĂȘme les gendarmes ne doivent pas tripoter les munitions. Mise en place d’un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ©. Les flammes se sont ensuite dirigĂ©es vers les habitations. Evacuation des riverains. PĂ©tardement de l’obus au phosphore le lendemain par les dĂ©mineurs. Septembre Caen 14 – Calvados. Boum dans la casse auto. TĂŽt le matin, il essayait de dĂ©samorcer 10 petits obus ramenĂ©s de chez lui. Il est allongĂ© par terre, il est blessĂ© Ă  la joue, il a le bras droit dĂ©chiquetĂ©. TransportĂ© Ă  l’hĂŽpital dans un Ă©tat critique, il meurt quelques heures aprĂšs. Octobre Fontenermont 14 – Calvados. C’était un nouvel habitant du village. Dans le petit hangar attenant, il entassait obus, cartouches et explosifs. Il s’est blessĂ© au visage et Ă  la main en tentant de dĂ©samorcer un obus. Les dĂ©mineurs rĂ©pertorient les armes. Elles datent pour la plupart de la Seconde Guerre mondiale. Flers 61 – Orne. Une bombe anglaise de 450 kg a Ă©tĂ© mise Ă  jour par le conducteur d’un tractopelle alors qu’il creusait une tranchĂ©e pour une canalisation d’eau potable. Endroit sous surveillance jusqu’au jour du dĂ©minage le 9 octobre. Ce jour lĂ , prĂšs de personnes Ă©vacuĂ©es dont un lycĂ©e situĂ© Ă  quelques centaines de mĂštres de l’engin. Octeville-sur-Mer 76 – Seine-Maritime. Un chasseur d’escargots dĂ©busque une bombe française. Elle mesure 270 mm de diamĂštre et pĂšse 152 kg, dont 25 Ă  33 kg d’explosifs. Elle sera dĂ©truite Ă  Suippes dans la Marne, Ă  500 km de lĂ . Bons-Tassilly 14 – Calvados. Une partie des munitions trouvĂ©es dans un champ la semaine derniĂšre est dĂ©truite. La trouvaille comptait des obus de mortier antichar, une cinquantaine de roquettes antichar et une trentaine de bombes au phosphore britanniques. Un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© est Ă©tabli mais aucune Ă©vacuation d’habitation n’a Ă©tĂ© jugĂ©e nĂ©cessaire. Ce type de destruction volontaire en plein champ pollue l’air et les sols. 14 – Calvados. Les ouvriers de la sucrerie dĂ©couvrent un obus au milieu des betteraves. Les dĂ©mineurs le rĂ©cupĂšrent le lendemain. Epaney 14 – Calvados. 3 roquettes retrouvĂ©es dans un champ pendant le labour. Saint-Germain-Langot 14 – Calvados. 2 bombes dĂ©couvertes le 20 octobre. Leffard 14 – Calvados. 1 petit obus allemand dĂ©terrĂ© par des agriculteurs alors qu’ils labouraient et semaient leur champ. Les bombes de Saint-Germain-Langot et l’obus sont rĂ©cupĂ©rĂ©s par les dĂ©mineurs du Calvados. 14 – Calvados. Un habitant taille ses haies de thuyas. Il dĂ©loge un obus de 20 cm de long pour 3 cm de diamĂštre. Les dĂ©mineurs le prennent en charge. Novembre 14 – Calvados. Au moment du dĂ©chargement chez Guy Dauphin Environnement, 9 obus sont dĂ©couverts dans une benne. Tout risque d’explosion a rapidement Ă©tĂ© Ă©cartĂ© ». 14 – Calvados. Le chantier de rĂ©seau Ă©lectrique dĂ©livre en face de l’aĂ©roport de Carpiquet un obus de 12,5 cm de diamĂštre. Les accĂšs sont coupĂ©s dans l’attente de l’arrivĂ©e des dĂ©mineurs et de leur intervention. 2010 Janvier Sallen 14 – Calvados. Les gendarmes perquisitionnent chez un habitant soupçonnĂ© de dĂ©tenir des munitions dangereuses. C’est un vĂ©ritable arsenal qui est dĂ©couvert des obus et diverses munitions de la Seconde Guerre mondiale ainsi qu’un pain de TNT de 227 grammes. Il risque 3 ans d’emprisonnement. Penly 76 – Seine-Maritime. Un promeneur dĂ©couvre un obus reposant au pied de la falaise, Ă  500 m de la descente de la plage. Alerte auprĂšs de la gendarmerie du TrĂ©port. L’endroit n’est pas tout de suite sĂ©curisĂ© en raison de la marĂ©e montante. Le 2 fĂ©vrier, profitant d’une marĂ©e basse, intervention d’une Ă©quipe du Groupe des Plongeurs-DĂ©mineurs de la Manche. L’engin de guerre est d’abord introuvable. Les courants l’ont certainement dĂ©placĂ©. RetrouvĂ© une quinzaine de minutes plus tard, derriĂšre un rocher, il mesure 240 mm de diamĂštre, pĂšse 150 kg, contient 15 kg d’explosifs et surtout dispose encore de sa fusĂ©e de poste » son dispositif de mise Ă  feu par contact avec le sol. Il s’agit d’un systĂšme de dĂ©fense allemand. Les obus Ă©taient suspendus Ă  des cĂąbles et larguĂ©s pour Ă©viter les assauts. La manipulation est trĂšs dĂ©licate. Des Ă©lingues sont passĂ©es autour du dĂ©chet de guerre. Un zodiac le remorquera plus tard au large en vue du pĂ©tardement. Ici nous sommes bien trop proches de la centrale nuclĂ©aire ». FĂ©vrier Octeville-sur-Mer 76 – Seine-Maritime. Les dĂ©mineurs interviennent aprĂšs la dĂ©couverte d’un obus allemand long de 82 cm. Il contient 34 Ă  38 kg d’explosifs. Il est hĂ©litreuillĂ© jusque dans un champ oĂč il est rĂ©cupĂ©rĂ© par les dĂ©mineurs. Ils l’installent dans leur fourgon et l’évacuent vers le camp de Suippes oĂč il sera dĂ©truit. Le mĂȘme type d’obus va ĂȘtre neutralisĂ© dans les prochains jours Ă  Cauville-sur-Mer 76 – Seine-Maritime. Ces armes Ă©taient montĂ©es sur des rails et devaient ĂȘtre utilisĂ©s en cas de dĂ©barquement des AlliĂ©s. Caen 14 – Calvados. Une bombe amĂ©ricaine de 500 kg, dont la puissance explosive Ă©quivaut Ă  265 kg de TNT, a Ă©tĂ© retrouvĂ©e sur le chantier de la maison des langues de l’universitĂ© de Caen au dĂ©but du mois de fĂ©vrier. La munition a Ă©tĂ© recouverte par des blocs de bĂ©ton de plusieurs tonnes posĂ©s sur des madriers en bois. foyers sont affectĂ©s. PrĂšs de personnes sont Ă©vacuĂ©es. 350 barriĂšres dĂ©limitent le pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ©, un hĂ©licoptĂšre survole la zone, 40 pompiers et la Croix Rouge sont en renfort. L’engin est neutralisĂ© puis transportĂ© par camion vers un site ultime de destruction dans l’Est de la France. La bombe pourrait avoir Ă©tĂ© larguĂ©e par l’US Air Force pour dĂ©truire le pont de l’Orne. ArrivĂ©e au sol, elle n’a pas explosĂ©. L’opĂ©ration de destruction du pont a Ă©chouĂ©, une grande partie des munitions Ă©tait tombĂ©e sur l’emprise de la future universitĂ©. Muids 27 – Eure. Un ouvrier met au jour avec sa pelleteuse dans une sabliĂšre une bombe anglaise de type GP 250. Un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© de 800 m est mis en place, seule une maison doit ĂȘtre Ă©vacuĂ©e. Les 2 ogives de mise Ă  feu sont en parfait Ă©tat. Les dĂ©mineurs neutralisent l’engin et l’emportent Ă  ChĂąlons-en-Champagne pour destruction ultĂ©rieure. J ai d’abord pris ça pour une souche d’arbre, mais voyant que ça ne changeait pas de couleur en la poussant, j’ai Ă©tĂ© intriguĂ© et en m’approchant j’ai vu que c’était une bombe ». Saint-Etienne du Rouvray 76 – Seine-Maritime. RĂ©plique Ă  l’hĂŽpital ! La bombe britannique a Ă©tĂ© dĂ©couverte par des sondages prĂ©alables aux travaux. Elle pĂšse 250 kg. 250 policiers sont dĂ©ployĂ©s pour vĂ©rifier la bonne Ă©vacuation des habitants dans un pĂ©rimĂštre de 400 m. Une Ă©cole maternelle est Ă©vacuĂ©e. Une centaine de patients de l’hĂŽpital ont Ă©tĂ© changĂ©s de service le temps de la neutralisation tout en restant dans l’établissement. Mars NĂ©ville-sur-Mer 50 – Manche. 1er Ă©pisode. Le jeune garçon dĂ©couvre prĂšs d’un blockhaus un obus de 80 mm de diamĂštre et d’environ 35 cm de long. La gendarmerie constate les faits. Il est dĂ©cidĂ© de ne pas baliser l’obus pour ne pas attirer la curiositĂ© des usagers de la plage et des collectionneurs. Quand les gendarmes retournent sur les lieux pour prendre des clichĂ©s aux fins d’expertise par les plongeurs dĂ©mineurs de Cherbourg, l’obus s’était esquivĂ©, transportĂ© par la marĂ©e ou recouvert par le sable. Saint-LĂŽ 50 – Manche. Un obus au phosphore d’une quarantaine de cm est aperçu par des employĂ©s municipaux. Il fume. Les pompiers et les gendarmes empĂȘchent tout accĂšs. Les dĂ©mineurs interviennent rapidement et dĂ©truisent la munition chimique sur place. Ver-sur-Mer 14 – Calvados. Les plongeurs dĂ©mineurs de Cherbourg sont attendus sur la plage oĂč un obus de 40 cm de long et de 10 cm de diamĂštre a Ă©tĂ© repĂ©rĂ© par une dame. Avril Heurteauville 76 – Seine-Maritime. AprĂšs la dĂ©couverte en dĂ©cembre 2009 de 70 kg de munitions, une dĂ©tection magnĂ©tomĂ©trique est entreprise en mars 2010 sur un terrain. C’est la grande purge pyrotechnique. Une cinquantaine de cibles sont repĂ©rĂ©es dont une de plus de 200 kg, peut-ĂȘtre une bombe. Les 19 et 20 avril, les dĂ©mineurs interviennent pour identifier les objets et les neutraliser si nĂ©cessaire. 4 dĂ©mineurs vont creuser avec une pelle. Une fois les munitions mises au jour, on les fera pĂ©tarder dans un terrain Ă  proximitĂ©. On mettra les munitions dans une caisse en bois. On fera un trou de 3 m dans le sol. On y mettra la caisse. On posera une mine antichar dessus. On recouvrira le tout de terre. Et on fera exploser ». Suite Ă  un arrĂȘtĂ© municipal la parcelle de dĂ©minage est clĂŽturĂ©e. La gendarmerie surveille la navigation fluviale, le bac entre JumiĂšges et Heurteauville est sur le qui-vive. Mai Saint-LĂŽ 50 – Manche. Une bombe de 250 kg est taquinĂ©e par des terrassiers. Elle mesure 1,06 m de long et contiendrait 96 kg d’explosifs. Dans l’attente des dĂ©mineurs, une plaque de mĂ©tal et une couche de 1,5 mĂštre de sable sont utilisĂ©es pour la recouvrir. Mise en place d’un pĂ©rimĂštre de 540 m autour du dĂ©chet de guerre, soit prĂšs de personnes Ă©vacuĂ©es. DĂ©samorçage, destruction du dĂ©tonateur et Ă©vacuation pour destruction finale sur un terrain militaire. Le Havre 76 – Seine-Maritime. Les dĂ©mineurs interviennent Ă  2 reprises au Havre. La premiĂšre pour retirer une vingtaine de petits obus dans la forĂȘt de Montgeon. L’essaim avait Ă©tĂ© dĂ©couvert aprĂšs l’alerte d’un promeneur qui quelques jours avant avait repĂ©rĂ© 2 premiĂšres munitions. La deuxiĂšme intervention a lieu sur un chantier dans le quartier de Mont-Gaillard Ă  la limite d’Octeville-sur-Mer oĂč un obus de 80 cm de long et 15 cm de diamĂštre a Ă©tĂ© dĂ©terrĂ©. Dives-sur-Mer. 14 – Calvados. Une vingtaine d’obus sont dĂ©couverts dans un fossĂ© pendant le curage. Il s’agit d’obus antiaĂ©riens enfouis Ă  une vingtaine de cm de profondeur Pays de Caux 76 – Seine-Maritime. Une importante mission de dĂ©pollution est en cours. L’OTAN, avec 12 navires, 10 chasseurs de mines et 2 bĂątiments de commandement, soit 670 hommes, est chargĂ© de dĂ©busquer Ă  une cinquantaine de mĂštres de profondeur les engins issus des deux Grandes Guerres et de les neutraliser. On estime Ă  un million le nombre de munitions explosives toujours prĂ©sentes dans la Manche, la Mer du Nord et la Mer Baltique. S’agissant d’un corridor rĂ©guliĂšrement empruntĂ© par des bateaux de commerce, des plaisanciers, des pĂȘcheurs et bordĂ© par des industries sensibles, la dĂ©pollution prĂ©ventive est prioritaire. Les dĂ©chets de guerres dĂ©tectĂ©s sont filmĂ©s Ă  l’aide de robot afin d’évaluer les risques. Puis, si nĂ©cessaire, un plongeur dĂ©mineur ou un robot dĂ©pose une charge Ă  cĂŽtĂ© de la munition afin de la faire exploser. Un transfert au large peut s’avĂ©rer nĂ©cessaire si la cible est trop prĂšs de la s’agit de la 3Ăšme opĂ©ration de ce type depuis chacune de ces opĂ©rations, une centaine de mines sont dĂ©truites. NĂ©ville-sur-Mer. 14 – Calvados. 2Ăšme Ă©pisode. 2 mois plus tard, le jeune dĂ©couvreur retourne sur les lieux et tombe nez Ă  nez avec 2 obus. Selon la PrĂ©fecture maritime il n’est pas rare que plusieurs obus reviennent au mĂȘme endroit. Selon Robin des Bois, ce long dĂ©lai d’intervention est une nouvelle preuve de l’insuffisance des moyens mis Ă  disposition de la sĂ©curitĂ© publique pour lutter contre les risques des vestiges de guerre. Saint-Pierre-d’Autils 27 – Eure. Dans une carriĂšre en exploitation, un conducteur d’engin dĂ©terre une bombe française de 100 kg datant de 1938. Les gendarmes interviennent et font appel aux dĂ©mineurs. Le hameau de Mestreville est Ă©vacuĂ©. Les gendarmes conseillent aux habitants de fermer les volets et d’ouvrir les fenĂȘtres. Une dĂ©partementale est coupĂ©e et le trafic ferroviaire entre Paris et Rouen est interrompu. La bombe est neutralisĂ©e puis transportĂ©e par route. Elle sera dĂ©truite dans un camp militaire dans l’Est de la France. Fontaine-Etoupefour. 14 – Calvados. Un obus au phosphore est dĂ©couvert sur le chantier de construction d’un lotissement. Les gendarmes, les pompiers et les dĂ©mineurs de Rouen accourent. Juin 14 – Calvados. 2 petits obus sont dĂ©couverts dans le haras. Par imprudence, ils sont amenĂ©s Ă  la gendarmerie oĂč les dĂ©mineurs les neutralisent. Juillet Honfleur 14 – Calvados. Alors qu’il pĂȘchait des moules sur la plage de Vasouy, un pĂšre de famille dĂ©couvre une douille de cuivre d’une dizaine de cm de diamĂštre enterrĂ©e dans le sable. La police met en place un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ©. Le service de dĂ©minage est attendu dans la journĂ©e. AoĂ»t Houlgate 14 – Calvados. Un couple de touristes hollandais trouve sur la plage de Houlgate un obus de 35 cm de long. Ils le ramassent et le mettent dans leur sac. Ils le ramĂšnent au camping plein Ă  craquer, croisent des CRS, et font part de leur dĂ©couverte. Les forces de l’ordre sĂ©curisent les lieux et les services de dĂ©minage prennent en charge la munition. Alençon 61. Lors du dĂ©mĂ©nagement d’une maison, 2 petits obus sont dĂ©couverts. La rue est barrĂ©e en attendant l’intervention des dĂ©mineurs. Saint-Sylvain. 14 – Calvados. Un garde-chasse signale Ă  la gendarmerie de Bretteville-sur-Laize 2 obus Ă  ailette d’une quarantaine de cm de long. 50 – Manche. Un obus britannique sur la plage ! Les plongeurs dĂ©mineurs de Cherbourg le prennent en charge et le font exploser en mer Ă  2 km des cĂŽtes. Port-en-Bessin. 14 – Calvados. Un pĂȘcheur Ă  pied dĂ©couvre un obus sur l’estran au pied d’une falaise. C’est un obus de 90 mm de diamĂštre avec son ogive. Un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© de 500 m autour de l’engin est dĂ©crĂ©tĂ© par arrĂȘtĂ© municipal pour Ă©viter les curieux et rĂ©duire les risques tant que les dĂ©mineurs ne l’ont pas pris en charge. Le Mesnil-Auzouf. 14 – Calvados. Une bombe est dĂ©couverte au lieu-dit La FausiliĂšre. Elle est enterrĂ©e et balisĂ©e en l’attente de son dĂ©samorçage qui aura lieu 15 jours plus tard. Caen, aĂ©roport de Carpiquet. 14 – Calvados. Bis ! Un obus est dĂ©couvert, cette fois au bord du taxiway. Il ne possĂšde plus sa tĂȘte d’amorce et a donc Ă©tĂ© remis aux dĂ©mineurs. Septembre Cahagnes 14 – Calvados. La bombe anglaise de 250 kg dĂ©couverte deux semaines plus tĂŽt au lieu-dit Les BruyĂšres est neutralisĂ©e aujourd’hui. 14 – Calvados. Un obus de mortier de 30 cm est dĂ©blayĂ© sur un chantier. Il est encore actif. Le chantier est suspendu. May-sur-Orne. 14 – Calvados. Une bombe anglaise de 250 kg surgit au cours de travaux d’extension d’un lotissement. Pendant que les dĂ©mineurs travaillent, des dĂ©viations de circulation sont Ă©tablies. personnes sont Ă©vacuĂ©es dans un rayon de 800 m. Les dĂ©mineurs chargent la bombe dans une camionnette et l’emmĂšnent pas la route vers un endroit inconnu. La bombe contient 110 kg d’explosif. Cabourg 14 – Calvados. Le Copernic remonte dans son chalut une mine de fond d’une tonne. Les plongeurs dĂ©mineurs la font exploser au large de Cabourg. La mine avait une charge de 700 kg d’explosif. 14 – Calvados. Une bombe anglaise de 225 kg rĂ©apparaĂźt pendant des travaux de terrassement. Une rĂ©union technique et administrative Ă©value sur le tas la situation. Il est jugĂ© qu’en l’état la bombe ne prĂ©sente pas de danger immĂ©diat. Le dĂ©samorçage est planifiĂ© pour le lundi 11 octobre. A cette occasion, un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© est mis en place sur un rayon de 540 m et divais et cabourgeais doivent Ă©vacuer. 21 refusent et signent une dĂ©charge. La neutralisation est assez rapide. En moins d’une heure, les dĂ©mineurs retirent les dĂ©tonateurs. La bombe est transportĂ©e par camion vers le terrain militaire de Fontevraud Maine-et-Loire pour destruction ultĂ©rieure. 50 – Manche. Il dĂ©couvre un obus au pied de la montagne du Roule. Il donne l’alerte et un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© est mis en place en attendant l’intervention des dĂ©mineurs. Octobre Le Havre 76 – Seine-Maritime. Sur le site du futur Grand Stade du Havre, un obus français de 70 cm de long et 15,5 cm de diamĂštre est dĂ©couvert. 50 m de dĂ©sert autour du dĂ©chet de guerre ! Les dĂ©mineurs interviennent. Ils remarquent qu’il est dĂ©muni de fusĂ©e mais reste dangereux car sensible Ă  la chaleur ». Le Havre 76 – Seine-Maritime. DĂ©couverte d’une bombe sur le chantier de la rocade Nord du Havre ! Elle pĂšse 500 kg. La police sĂ©curise. Les dĂ©mineurs arrivent. Epaignes 27 – Eure. Un agriculteur dĂ©couvre dans le champ une bombe anglaise autopropulsĂ©e de type SAP 60. Elle mesure 50 cm de long, pĂšse prĂšs de 30 kg. Elle n’est pas transportable et les dĂ©mineurs dĂ©cident de la dĂ©truire sur place. Un trou de 3 Ă  4 m de profondeur est creusĂ© et la munition y est enterrĂ©e. La bombe est pĂ©tardĂ©e. Pendant l’opĂ©ration, la circulation routiĂšre entre Cormeilles et Epaignes est interrompue. Le Havre 76 – Seine-Maritime. Un obus de gros calibre est coincĂ© dans l’élinde de la drague Samuel de Champlain. Une Ă©quipe technique du CĂ©phĂ©e, chasseur de mines tripartite de l’OTAN, le dĂ©coince. La munition est pĂ©tardĂ©e. Novembre Saint-Martin-de-Varreville 50 – Manche. Une bombe amĂ©ricaine de 113 kg est sur la plage. Les plongeurs dĂ©mineurs de la Marine nationale doivent la faire pĂ©tarder au large. SĂ©curitĂ©, SĂ©curitĂ©, en bord de mer et en mer. Martinvast 50 – Manche. Une bombe amĂ©ricaine de 250 kg va ĂȘtre neutralisĂ©e le 5 dĂ©cembre. 650 habitants devront quitter leur domicile. 64 rĂ©sidents de la maison de retraite sont transfĂ©rĂ©s en 3 lieux diffĂ©rents avec le secours d’ambulances et de pompiers. Les personnes dĂ©sorientĂ©es font l’objet d’une attention particuliĂšre ». Etretat, plage du Tilleul 76 – Seine-Maritime. Une mine antichar et un obus sont dĂ©couverts sur la plage du Tilleul. Dans un rayon de 1 km autour des munitions allemandes les accĂšs sont interdits. Pendant un repĂ©rage supplĂ©mentaire, les dĂ©mineurs dĂ©couvrent une troisiĂšme munition, un obus qui fera l’objet d’une prochaine intervention. DĂ©cembre Le Havre 76 – Seine-Maritime. En excavant, des ouvriers mettent au jour un canon d’obus d’origine allemande long de 1,50 m. Les dĂ©mineurs interviennent et dĂ©couvrent Ă©galement des corps creux cylindriques suspects ainsi que 4 chargeurs pleins de petits obus. Authie 14 – Calvados. Fondations d’un pavillon une caisse de munitions contenant 6 obus allemands de 88 mm de diamĂštre est tirĂ©e de l’oubli. Blainville-sur-Orne 14 – Calvados. Pendant l’amĂ©nagement de l’accĂšs pompiers Ă  une entreprise de rĂ©cupĂ©ration de mĂ©taux, la Sirec, une bombe de 250 kg est dĂ©terrĂ©e. Le Havre 76 – Seine-Maritime. Les dĂ©mineurs dĂ©samorcent une bombe anglaise de 250 kg dont 120 kg d’explosifs, en travers du chantier du tramway. Un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© est mis en place mais l’hĂŽpital privĂ© de l’Estuaire Ă  100 m n’est pas Ă©vacuĂ©. Fermanville 50 – Manche. Au lieu dit Fort Joret Ă  Fermanville, en baie de Tocqueboeuf, l’accĂšs Ă  la plage est interdit par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral suite Ă  la dĂ©couverte d’une munition allemande. Il s’agit d’une bombe d’exercice qui servait Ă  signaler les zones de bombardement par des fumigĂšnes chimiques. HĂ©auville / Vauville / Vasteville / Biville 50 – Manche. Le 24 dĂ©cembre, un promeneur dĂ©couvre 47 obus de 75 mm français au pied d’une dune. Un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© est mis en place jusqu’à l’intervention des plongeurs dunaire couvre 700 ha sur les communes d’HĂ©auville, de Vauville, de Vasteville et de Biville. L’ensemble est connu sous le nom de dunes de Biville. C’est un site Natura 2000. 320 ha situĂ©s sur la commune de Vasteville ont servi de terrain de manƓuvre et de champ de tirs Ă  l’armĂ©e de terre. Les derniers exercices ont eu lieu en 2004. Les milieux naturels d’intĂ©rĂȘt communautaire sont menacĂ©s par les prunelliers et les ajoncs. Les dunes doivent ĂȘtre dĂ©broussaillĂ©es, protĂ©gĂ©es des vĂ©hicules tout-terrain, du piĂ©tinement, les mares et les dĂ©pressions humides doivent ĂȘtre recreusĂ©es et les saules Ă©radiquĂ©s. Autant de travaux de maintenance et de restauration qui nĂ©cessitent une dĂ©pollution pyrotechnique prĂ©alable. Les lieux sont trĂšs isolĂ©s et les secours difficilement mobilisables. 2011 Janvier Le Havre 76 – Seine-Maritime. DĂ©couverte d’un obus sur un chantier en limite d’Octeville-sur-Mer. Les dĂ©mineurs l’emportent. Saint-AndrĂ©-de-Bohon 50 – Manche. Nouvel obus sur un chantier. FĂ©vrier Saint-Aubin-Celloville 76 – Seine-Maritime. Il veut s’agrandir, il dĂ©couvre dans ses sous-sols un obus allemand enfoui Ă  50 cm de profondeur. Les dĂ©mineurs soulignent le danger d’explosion en cas d’incendie. Mars Saint-LĂŽ 50 – Manche. Un obus dans le jardin. Courseulles-sur-Mer 14 – Calvados. Une dizaine d’obus est retrouvĂ©e sur la plage par un promeneur. Les munitions longues de 50 cm sont Ă©parpillĂ©es. La veille, d’autres obus avaient Ă©tĂ© retrouvĂ©s dans un blockhaus. Le Havre 76 – Seine-Maritime. Bis ! Une bombe amĂ©ricaine de 500 kg, dont 200 d’explosifs, est retrouvĂ©e sur le chantier de terrassement de la rocade nord. Les dĂ©mineurs de la SĂ©curitĂ© civile interviennent et neutralisent. Saint-Germain-d’Aunay 61 – Orne. Des ouvriers travaillant au remplacement d’une borne d’incendie trouvent grĂące Ă  leur dĂ©tecteur un obus d’environ 25 cm de long et d’une dizaine de cm de diamĂštre. Mairie / gendarmerie / dĂ©mineurs. Trouville 14 – Calvados. 2 deauvillais de 20 ans aperçoivent un obus enfoui dans le sable alors qu’ils se promĂšnent dans les Roches Noires. Ils alertent le commissariat, un dĂ©mineur les recontacte. Ils lui dĂ©crivent la munition. Il en ressort que l’obus n’a plus de dispositif de mise Ă  feu. Le dĂ©mineur leur demande alors de le transporter sur 300 m pour le mettre Ă  l’abri de la marĂ©e montante. Vous avez dĂ©jĂ  portĂ© un bĂ©bĂ© sans le faire tomber. Et bien c’est pareil ! ».C’était un obus de mortier de 81 mm français ou anglais. Il a Ă©tĂ© rĂ©cupĂ©rĂ© quelques jours aprĂšs. Avril La Poterie-Cap-d’Antifer 76 – Seine-Maritime. 8 blocs de dĂ©fense cĂŽtiĂšre contenant des engins explosifs et 4 obus sont dĂ©couverts au pied des falaises sur la plage d’Antifer. Un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© d’un rayon de 1 km est mis en place. Fleury-sur-Orne 14 – Calvados. Il entreprend chez lui des petits travaux et s’expose Ă  de gros tracas. Il dĂ©couvre une bombe anglaise de 500 kg. Les dĂ©mineurs interviendront 12 jours plus tard. Entre et habitants seront Ă©vacuĂ©s du pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© de 800 m prĂ©vu autour de la munition. En attendant, elle est mise en sĂ©curitĂ© sous de la terre et des planches. Sur le littoral du Bessin 14 – Calvados. 76 dĂ©chets de guerre allemands vont ĂȘtre dĂ©truits. Le lieu exact de la dĂ©couverte n’a pas Ă©tĂ© diffusĂ© pour Ă©viter d’attirer les collectionneurs. C’est un ancien lieu de stockage. Les munitions mesurent une quinzaine de cm de diamĂštre et 70 cm de long et pĂšsent une cinquantaine de kg. Carantilly 50 – Manche. Un agriculteur a dĂ©couvert un obus au phosphore parmi des gravats, prĂšs de la stabulation. Il dĂ©gageait de la fumĂ©e blanche. MĂȘme sans dĂ©tonateur, la munition prĂ©sente un risque incendiaire. Les dĂ©mineurs l’arrosent et la recouvrent de terre en attendant de l’enlever. Un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© a Ă©tĂ© Ă©tabli et les occupants des 3 maisons les plus proches, soit une dizaine de personnes, sont Ă©vacuĂ©es. Le retrait effectif de la munition est pour plus tard. Colombelles 14 – Calvados. Une bombe de l’US Air Force est dĂ©couverte. La neutralisation de la bombe de 222 kg a nĂ©cessitĂ© l’évacuation de 300 habitants de Giberville et de Colombelles. Elle est transfĂ©rĂ©e vers un camp militaire oĂč elle sera dĂ©truite. Le Havre 76 – Seine-Maritime. Un conducteur remonte dans le godet de sa pelleteuse une bombe anglaise de 250 kg dont 110 de TNT. Quand je l’ai vue, elle roulait dans le godet ». Les dĂ©mineurs inspectent la bĂȘte et identifient la menace. Les amorçages sont endommagĂ©s mais toujours actifs. Elle est alors recouverte de sable jusqu’au jour prĂ©vu de neutralisation 15 mai 2011. Ce jour lĂ , une quarantaine de patients de l’HĂŽpital PrivĂ© de l’Estuaire seront Ă©vacuĂ©s sur une clinique et un hĂŽpital voisin. 107 rĂ©sidents d’une maison de retraite et 400 habitants du Havre et d’Octeville-sur-Mer devront aller voir ailleurs. Un gymnase est mis Ă  disposition. Un hĂ©licoptĂšre est Ă©galement prĂ©vu pour surveiller la zone et Ă©viter les pillages. Rouen 76 – Seine-Maritime. Un bureau de poste est Ă©vacuĂ© aprĂšs la dĂ©couverte d’un obus dans un colis. C’est un obus allemand en acier sans explosif. Il est rĂ©cupĂ©rĂ© par la police. Une enquĂȘte est lancĂ©e auprĂšs de l’expĂ©diteur et du destinataire. Le Havre 76 – Seine-Maritime. Il dĂ©pose une grenade dĂ©fensive quadrillĂ©e anglaise de type Mills Ă  l’accueil de l’hĂŽtel de police du Havre. Une personne ĂągĂ©e qu’il aidait Ă  dĂ©mĂ©nager lui avait demandĂ© de s’en occuper. Branle-bas de combat, Ă©vacuation d’une partie des locaux, Ă©tablissement d’un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ©, neutralisation par les dĂ©mineurs et Ă©vacuation par la route pour une destination inconnue. CĂ©rences 50 – Manche. Une bombe amĂ©ricaine de 250 kg avait Ă©tĂ© retrouvĂ©e le 7 avril sur un chantier Ă  l’intĂ©rieur de l’usine Lesaffre, leader du marchĂ© de la levure de panification. Les 2 dĂ©tonateurs Ă  l’arriĂšre et Ă  l’avant de la bombe sont retirĂ©s. NeutralisĂ©e, la bombe est Ă©vacuĂ©e par voie routiĂšre pour destruction ultĂ©rieure dans le camp militaire de Fontevraud Maine-et-Loire. Pendant l’opĂ©ration un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© de 540 m est mis en place et 147 personnes sont Ă©vacuĂ©es. CĂ©rences a Ă©tĂ© intensivement bombardĂ©e pendant la Seconde Guerre mondiale. La cible Ă©tait un pont mĂ©tallique Ă  cĂŽtĂ© de l’usine. Mai Hautot-sur-Mer 76 – Seine-Maritime. Il ramĂšne chez lui dans le coffre de sa voiture jusqu’à Dieppe la munition qu’il vient de trouver sur la plage de Pourville. Il s’agit d’un obus de 75 mm modĂšle 1900 pesant 5,4 kg et contenant 775 g de mĂ©linite. Selon un des dĂ©mineurs l’obus aurait pu exploser pendant le transport. Entre la plage et Dieppe il y a 6 Ă  son prĂ©dĂ©cesseur l’obus modĂšle 1897 qui Ă©tait en fonte, l’obus explosif modĂšle 1900 est en acier. Lors de l’explosion, ses parois sont dĂ©chirĂ©es et les Ă©clats sont projetĂ©s. Il est particuliĂšrement meurtrier Ă  cause du nouvel explosif utilisĂ© la mĂ©linite. Avec ce modĂšle apparaissent aussi de nouvelles fusĂ©es les instantanĂ©es qui explosent Ă  l’impact avec le sol et les retardantes » qui pĂ©nĂštrent dans le sol avant d’exploser. Caen 14 – Calvados. Un obus de 40 cm est dĂ©couvert sur un chantier. Les dĂ©mineurs le rĂ©cupĂšrent. Englesqueville-la-PercĂ©e 14 – Calvados. Il promĂšne son chien qui tombe en arrĂȘt sur 2 engins explosifs. Les fouilles qui ont suivi ont rĂ©vĂ©lĂ© la prĂ©sence d’un millier de munitions. Le maire reçoit de la PrĂ©fecture des consignes de discrĂ©tion. Les munitions seront neutralisĂ©es dans les prochaines semaines. DĂ©jĂ , deux jours plus tĂŽt, 2 obus de 50 et 80 mm avaient Ă©tĂ© neutralisĂ©s sur une des plages de la commune. A la fin de l’opĂ©ration, le maire rappelle qu’aprĂšs la dĂ©couverte d’un obus au phosphore en 2009, il avait signĂ© un arrĂȘtĂ© interdisant l’accĂšs Ă  la plage. Le panneau d’information a Ă©tĂ© trĂšs vite arrachĂ© ». Flers 61 – Orne. Une bombe amĂ©ricaine de 150 kg dont la charge explosive est de 60 kg attendait depuis 67 ans en face de la gare de Flers. Les dĂ©mineurs sont mobilisĂ©s sur le G8 Ă  Deauville, la neutralisation est donc fixĂ©e au 19 juin. A cette occasion, prĂšs de 600 personnes seront Ă©vacuĂ©es dans un rayon de 270 m. AprĂšs dĂ©samorçage sur place, le dĂ©chet de guerre sera Ă©vacuĂ© vers le terrain militaire de Fontevraud Ă  265 km. Juin Evreux 27 – Eure. La Base AĂ©rienne 105 est un noyau dur. Elle a Ă©tĂ© bombardĂ©e Ă  3 reprises par les troupes alliĂ©es pendant la Seconde Guerre mondiale et elle est citĂ©e dans les inventaires historiques du MinistĂšre de l’Ecologie comme un lieu d’entreposage de munitions anciennes. Les dĂ©pollutions pyrotechniques ont eu lieu au cas par cas quand des nouveaux amĂ©nagements – taxiways et parkings Ă  avion, implantation de radars, bĂątiments de commandement – imposent des remaniements des sols. Les 5 artificiers d’une sociĂ©tĂ© privĂ©e s’activent dans le silence et creusent avec une prĂ©cision de chirurgien. Les fouilles ont Ă©tĂ© prĂ©cĂ©dĂ©es par un relevĂ© magnĂ©tique et carottages sont Ă  rĂ©aliser correspondant Ă  des sources mĂ©talliques enterrĂ©es. Il y a quelques jours, une bombe entiĂšre et bien conservĂ©e avec ses 17 kg de TNT a Ă©tĂ© identifiĂ©e, dĂ©gagĂ©e et transfĂ©rĂ©e dans un caveau spĂ©cialement amĂ©nagĂ© Ă  2,5 m de profondeur recouvert de 3 m de sable avant d’ĂȘtre volontairement pĂ©tardĂ©e au centre d’un no man’s land de plusieurs centaines de mĂštres obligeant Ă  la suspension du trafic routier sur la N13. Dans l’exercice de leur art, les dĂ©mineurs font preuve d’un certain fatalisme nĂ© de l’expertise et ne portent pas de combinaison de protection. On en a pas besoin. Ça peut ĂȘtre utile quand on travaille sur des mines, mais sur des bombes, c’est pas la peine ». Quand une bombe explose, c’est radical ». Dans la mĂȘme logique, ils ne portent pas non plus de casque ou de lunettes de protection. Septembre Port-en-Bessin 14 – Calvados. 2 plongeurs dĂ©mineurs de la Marine nationale sont lĂ©gĂšrement blessĂ©s lors du pĂ©tardement d’une mine allemande repĂ©rĂ©e en baie de Seine par le chalutier Andosa. Le bateau pneumatique s’est trĂšs certainement retournĂ© sous la force de l’onde de choc. Selon la PrĂ©fecture maritime, il s’agit d’ un accident assez rare ». Englesqueville-la-PercĂ©e 14 – Calvados. 500 obus sont dĂ©couverts au pied de la falaise de 30 Ă  40 m de hauteur, Ă  proximitĂ© de la pointe du Hoc prĂšs d’Omaha Beach. Au cours de la semaine du 3 au 7 octobre, les munitions seront ou bien pĂ©tardĂ©es en mer ou bien neutralisĂ©es sur l’estran. Un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© de m est prĂ©vu autour de la zone. Une vingtaine de personnes sera Ă©vacuĂ©e. Octobre Martinvast 50 – Manche. 2 grenades quadrillĂ©es ont Ă©tĂ© dĂ©posĂ©es dans la benne Ă  ferraille de la dĂ©chetterie. Les 2 engins explosifs sont mis en sĂ©curitĂ© et l’enceinte de la dĂ©chetterie est interdite au public. La benne fait l’objet d’une fouille complĂšte par les experts pour s’assurer que d’autres munitions n’y ont pas Ă©tĂ© jetĂ©es. DĂ©mouville 14 – Calvados. Une bombe Ă  fragmentation amĂ©ricaine de 83 cm de long et 20 cm de diamĂštre est dĂ©couverte dans la Zone d’ActivitĂ© Commerciale de DĂ©mouville. Les dĂ©mineurs du Calvados interviennent. Un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© de 270 m autour du dĂ©chet de guerre est mis en place pendant l’intervention et les locaux de travail sont Ă©vacuĂ©s. De mĂȘme, le site est bouclĂ© et la dĂ©partementale 675 est fermĂ©e Ă  la circulation. Dieppe 76 – Seine-Maritime. Une bombe est aspirĂ©e pendant le dragage de l’avant-port, Ă  3 km au nord de Dieppe. L’engin d’1 m de long pour 40 cm de diamĂštre et de 150 kg est coincĂ©. Il est gros comme un ballon d’eau chaude ». L’Elbe est alors placĂ© en mouillage au large de la ville. Tous les autres navires sont Ă©cartĂ©s. L’équipage est Ă©vacuĂ©, seul le commandant reste Ă  bord. 1h aprĂšs des marins plongeurs de Cherbourg sont hĂ©litreuillĂ©s sur le navire Ă  des fins d’expertise. Dans la soirĂ©e la bombe a Ă©tĂ© finalement dĂ©crochĂ©e et pĂ©tardĂ©e au large. De mĂ©moire cela fait au moins 20 ans qu’une telle surprise n’est pas arrivĂ©e. Des munitions et des grenades sont encore rĂ©cupĂ©rĂ©es mais pas une bombe de cette taille ». Chaque annĂ©e, selon la PrĂ©fecture maritime de Cherbourg, 20 t de munitions sont dĂ©truites en mer. Agneaux 50 – Manche. Une bombe amĂ©ricaine de 50 kg est dĂ©couverte dans sa gangue de terre sur le chantier d’un lotissement. Un dĂ©samorçage est nĂ©cessaire, la zone devra ĂȘtre Ă©vacuĂ©e. La munition est rĂ©enfouie sous plusieurs m3 de terre jusqu’à la date d’intervention qui reste inconnue. Authie 14 – Calvados. Un obus et une caisse de munitions sont dĂ©couverts sur un chantier. Les dĂ©mineurs les emportent pour destruction ultĂ©rieure. Novembre Falaise 14 – Calvados. Une bombe de 500 kg surgit pendant les travaux de rĂ©novation du chĂąteau de Guillaume-le-ConquĂ©rant. Les dĂ©mineurs du Calvados sĂ©curisent les lieux en recouvrant la munition de plusieurs tonnes de sable. La phase de dĂ©samorçage est fixĂ©e au 1er avril 2012. Ce n’est pas un poisson d’avril, la bombe de 500 kg est restĂ©e en place pendant 5 mois. Le jour venu, un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© de 400 m est mis en place entraĂźnant le transfert de 150 patients de l’hĂŽpital de Falaise et de 400 riverains. Louvigny 14 – Calvados. En Normandie, poser un compteur d’eau n’est pas une opĂ©ration sans risque. Un obus de 10 cm de diamĂštre est dĂ©couvert. Il est sĂ©curisĂ© et les dĂ©mineurs sont alertĂ©s. Octeville-sur-Mer 76 – Seine-Maritime. Les dĂ©mineurs sont attendus sur un chantier d’enfouissement de lignes Ă©lectriques et tĂ©lĂ©phoniques aprĂšs qu’un obus de la Seconde Guerre mondiale ait Ă©tĂ© dĂ©couvert. 2012 Janvier Carentan 50 – Manche. L’obus est dĂ©couvert dans un champ en bordure d’une haie. Saint-AndrĂ©-de-Bohon 50 – Manche. A la chasse, il dĂ©busque un obus et une roquette. Damblainville 14 – Calvados. Avec un dĂ©tecteur de mĂ©taux, il prospecte Ă  l’orĂ©e du bois aux Monts-d’Eraines. Il dĂ©couvre un obus de 15 cm de long pour 5 cm de diamĂštre. La zone est balisĂ©e. Colombelles 14 – Calvados. Le dĂ©samorçage de la bombe de 250 kg sur l’emprise Normandial, ex-SociĂ©tĂ© de MĂ©tallurgie Normande, s’est bien passĂ©. Les 600 personnes Ă©vacuĂ©es rentrent chez elles. FĂ©vrier Saint-LĂŽ 50 – Manche. C’est le jour de la neutralisation de la bombe anglaise dĂ©rangĂ©e par un chantier d’assainissement le 26 janvier, une bombe de 250 kg. Elle est cernĂ©e par un mur de paille de 2 Ă  3 m. L’opĂ©ration entraĂźne l’évacuation de plus de 400 personnes. Les dĂ©mineurs du Calvados la neutralisent et l’emportent pour destruction sur le camp militaire de Fontevraud. Un des dĂ©mineurs commente nous dĂ©samorçons en Normandie une quinzaine de bombes Ă  l’annĂ©e, principalement dans le Calvados, la Manche et en Seine-Maritime ». Saint-Ouen-du-Mesnil-Oger 14 – Calvados. Un obus est repĂ©rĂ© dans un tas de cailloux. BellĂȘme 61 – Orne. Des chasseurs donnent l’alerte ils ont flairĂ© des obus dans la forĂȘt domaniale de BellĂȘme. Les gendarmes et les agents de l’Office National des ForĂȘts vont sur place, balisent la zone, Ă©tablissent un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ©. Les services de dĂ©minage sont avertis. On demande aux promeneurs, notamment dans la presse de ne pas se rapprocher de la parcelle 154, prĂšs du rond point de Monthimer. Les dĂ©mineurs du Calvados interviendront finalement une semaine plus tard et emporteront les deux obus amĂ©ricains de calibre 75. Fabrice Morand, archĂ©ologue, spĂ©cialiste de la forĂȘt de BellĂȘme n’est pas surpris. Il a lui mĂȘme explorĂ© dans ce secteur des blockhaus allemands contenant encore des denrĂ©es et des munitions. Mars Val-de-Reuil 27 – Eure. Il creuse une tranchĂ©e et met au jour un obus de 40 cm de long. En attendant les dĂ©mineurs de Versailles, l’obus est mis en sĂ©curitĂ©. Digosville 50 – Manche. Une bombe amĂ©ricaine de 250 kg est mise au jour dans un champ au lieu-dit Maubrey le 24 fĂ©vrier 2012. Elle est laissĂ©e sur place et recouverte de terre jusqu’au jour de l’opĂ©ration de neutralisation le 15 mars 2012. Une vingtaine de personnes devront ĂȘtre Ă©vacuĂ©es dans un rayon de 200 m. Le Trait 76 – Seine-Maritime. 18 mars, jour de neutralisation de la bombe anglaise dĂ©couverte dans un champ le 28 janvier 2013. Elle pĂšse 125 kg dont 30 kg d’explosifs. Sa fusĂ©e est encore armĂ©e et la sĂ©curitĂ© est dĂ©verrouillĂ©e. Dans un rayon de 270 m c’est le no man’s land. Pendant la neutralisation, 3 maisons sont Ă©vacuĂ©es et des voies de circulation sont fermĂ©es ou dĂ©viĂ©es. Port du Havre 76 – Seine-Maritime. La drague Daniel Laval est en activitĂ© au large du Havre. Elle aspire un objet de 60 cm de long pour 15 cm de diamĂštre qui ressemble Ă  une munition. Le Cross – Centre RĂ©gional OpĂ©rationnel de Surveillance et de Sauvetage – met l’équipage en relation avec le Groupe de Plongeurs DĂ©mineurs de la Manche et de la Mer du Nord. Ces derniers identifient rapidement le corps creux comme Ă©tant un obus. 3 membres du GPD sont hĂ©litreuillĂ©s sur la drague et dĂ©gagent l’obus alors que le navire est au mouillage prĂšs de la zone de dĂ©pĂŽt d’explosifs. Selon la PrĂ©fecture maritime de la Manche et de la Mer du Nord, il s’agit d’une zone oĂč les munitions sont dĂ©posĂ©es » et traitĂ©es en toute sĂ©curitĂ© ». La dĂ©charge sous-marine est connue et indiquĂ©e sur les cartes marines. Avril Vernon 27 – Eure. Il retourne la terre du jardin et dĂ©couvre une bombe. Les dĂ©mineurs la dĂ©samorcent. Hauteville-sur-Mer 50 – Manche. Le chalutier Black Pearl remonte un obus. 120 cm de long / 30 cm de diamĂštre. En concertation avec le CROSS Jobourg et le GPD de la Manche, le dĂ©chet de guerre est immergĂ© au large de Granville dans un dĂ©pĂŽt sous-marin dĂ©diĂ© qualifiĂ© d’occasionnel ». HĂ©rouville-Saint-Clair 14 – Calvados. Une bombe anglaise est mise au jour pendant des travaux de terrassement. 92,5 cm de long / 32,7 cm de diamĂštre / 213 kg / 65 kg d’explosifs. Toute personne habitant ou travaillant Ă  l’intĂ©rieur d’un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© de 270 m devra avoir Ă©vacuĂ© quand les dĂ©mineurs de la SĂ©curitĂ© civile du Calvados interviendront. Mai Le Havre 76 – Seine-Maritime. Deux obus Ă©clairants sont mis au jour sur le chantier du tramway du Havre. Les policiers et les dĂ©mineurs de la sĂ©curitĂ© civile sont alertĂ©s et arrivent sur place. L’option prise est de rĂ©enfouir les 2 obus et de programmer la neutralisation. Le Tourneur 14 – Calvados. Une bombe britannique autopropulsĂ©e de 30 kg avec une charge de prĂšs de 6 kg d’explosifs est dĂ©couverte pendant les travaux de construction du groupe scolaire du Courbeçon. Le conducteur de la pelle mĂ©canique l’a dĂ©fouie Ă  40 cm du sol. Un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© est mis en place. A cause de sa taille et de son caractĂšre instable, la dĂ©cision est prise de faire exploser le dĂ©chet de guerre sur place. Il est placĂ© dans un trou de 2,5m de profondeur avec un dispositif de mise Ă  feu. AprĂšs interruption de la circulation et Ă©vacuation des personnes et du matĂ©riel alentour, la bombe a Ă©tĂ© dĂ©truite. Colombelles 14 – Calvados. Le dĂ©minage intervient dans la dĂ©chetterie Ă  Colombelles. Les employĂ©s y ont dĂ©couvert 2 petits obus de 37 mm de diamĂštre toujours actifs. Juin Eu 76 – Seine-Maritime. L’eudois inconscient du danger jette un obus dans le vide-ordures. Un habitant dĂ©couvre la munition et donne l’alerte. Les dĂ©mineurs d’Amiens interviennent et neutralisent l’obus de 75 mm encore chargĂ©. Les Ventes-de-Bourse 61 – Orne. Un obus de 40 cm de long dĂ©couvert pendant des travaux de terrassement. Le MĂ©nil-Brout 61 – Orne. Juillet La-Lande-Patry 61 – Orne. 2 adolescents dĂ©couvrent un obus dans une tranchĂ©e. Ils l’avaient pris pour une bouteille. Potigny 14 – Calvados. Un septuagĂ©naire est condamnĂ© Ă  8 mois de prison dont 2 ferme avec obligation de suivi psychiatrique pendant 2 ans. Le procureur avait dĂ©noncĂ© des propos inquiĂ©tants, qui s’accompagnent des moyens matĂ©riels de commettre un carnage ». En effet, en perquisitionnant chez lui, les forces de l’ordre avaient dĂ©couvert des carabines, des fusils, des pistolets 22 Long Rifle, des grenades, des obus par dizaines, des mortiers, de la poudre explosive et des milliers de munitions. L’arsenal est Ă©parpillĂ© aussi bien Ă  l’extĂ©rieur qu’à l’intĂ©rieur pour limiter les consĂ©quences en cas de cambriolage ». Il dĂ©clare qu’il dĂ©tient des munitions depuis toujours et qu’il en a dĂ©montĂ© des centaines pour les neutraliser. Les dĂ©mineurs interviennent pour prendre en charge l’arsenal et notamment les munitions instables. Le MĂ©nil-Brout 61 – Orne. Le jour de l’opĂ©ration approche dĂ©samorçage de la bombe de 220 kg dĂ©couverte pendant les travaux d’amĂ©nagement de la D326. La centaine de bĂ©rouldins rĂ©sidant dans un rayon de 400 m devra Ă©vacuer. Un refuge leur est d’ailleurs rĂ©servĂ© Ă  la salle polyvalente d’Hauterive. La consigne est claire les volets des logements doivent ĂȘtre fermĂ©s, les portes verrouillĂ©es mais les fenĂȘtres ouvertes ou entrebĂąillĂ©es. Les dĂ©mineurs du Calvados Ă©liminent le dĂ©tonateur en le faisant exploser et ils emportent la munition par la route. Elle sera dĂ©truite sur le camp militaire de Fontevraud. D’autres dĂ©chets de ce genre se cachent dans les sols de la rĂ©gion. Les allemands avaient installĂ© des dĂ©pĂŽts de munitions Ă  cĂŽtĂ© de la gare du canton. En 1944, pendant la LibĂ©ration, ces dĂ©pĂŽts ont Ă©tĂ© longuement bombardĂ©s par les AlliĂ©s. Equeurdreville 50 – Manche. Un Ă©queurdrevillais aperçoit un obus sur la plage de la Saline. Il ne donne pas immĂ©diatement l’alerte. Ce n’est que le lendemain que le Groupe de Plongeurs DĂ©mineurs intervient. Ils emmĂšnent la munition au large en vue d’une destruction ultĂ©rieure ». AoĂ»t Bouafles 27 – Eure. Le chef d’équipe de la carriĂšre Cemex donne l’alerte. Un obus de 40 cm de long est aperçu sur un remblai. Il est balisĂ©. Les dĂ©mineurs se font attendre ; l’intervention n’est pas considĂ©rĂ©e comme urgente, le site est Ă©loignĂ© des habitations et l’obus n’interrompt pas les activitĂ©s de l’entreprise. Fourges 27 – Eure. Les dĂ©mineurs de Versailles interviennent sur les bords de l’Epte une fillette et sa mĂšre ont ramenĂ© dans leur Ă©puisette une grenade quadrillĂ©e active. La portĂ©e de cette munition est de 100 m. Un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© est mis en place. Les baigneurs et promeneurs sont Ă©cartĂ©s. On peut saluer les bons rĂ©flexes de cette mĂšre de famille demander Ă  sa petite fille de dĂ©poser dĂ©licatement son Ă©puisette et son contenu Ă  terre, s’en Ă©loigner et appeler la gendarmerie. PrĂšs d’une heure plus tard, les dĂ©mineurs de Versailles interviennent et prennent en charge la grenade. ForĂȘt de Lyons 27-Eure – 76-Seine Maritime. Des promeneurs aperçoivent et dĂ©gagent une bombe. Le service de dĂ©minage est alertĂ© et, grĂące Ă  des photos, la munition est tout de suite identifiĂ©e comme Ă©tant de type Sap, Semi armor piercing. Ces bombes Ă©taient larguĂ©es par les bombardiers anglais. La route forestiĂšre de Routhieux est fermĂ©e pendant la neutralisation de la bombe. Elle est pĂ©tardĂ©e sur place. Sandouville 76 – Seine-Maritime. Un obus de 30 cm de long et 10 cm de diamĂštre surgit en pleine zone industrialo-portuaire du Havre. Seule une partie du chantier est interrompue sur un pĂ©rimĂštre restreint. Les gendarmes et une Ă©quipe cynophile sont sur place. La munition est surveillĂ©e en attendant l’intervention de la SĂ©curitĂ© civile. Façade est de la Manche. Le groupe des plongeurs dĂ©mineurs de la Marine nationale basĂ© Ă  Cherbourg a, de juin Ă  aoĂ»t 2012, traitĂ© prĂšs de 400 munitions de la Seconde Guerre mondiale sur la façade est de la Manche. 98 obus, 243 grenades, 4 mines, 8 mortiers et 32 bombes ont Ă©tĂ© contreminĂ©s sur l’estran ou en mer. Plus de 7 tonnes de munitions. L’an dernier, durant la mĂȘme pĂ©riode, seules 47 munitions avaient Ă©tĂ© neutralisĂ©es. Septembre Montroty 76 – Seine-Maritime. Un collectionneur est blessĂ© par l’explosion d’un obus. Il Ă©tait en train de le dĂ©monter dans le sous-sol de son pavillon. Sa femme et ses 3 enfants se trouvaient aux niveaux supĂ©rieurs. Les pompiers et le Smur interviennent. L’homme, gravement blessĂ©, est transportĂ© vers un Ă©tablissement hospitalier Ă  l’aide du Dragon 76, l’hĂ©licoptĂšre de la SĂ©curitĂ© civile. La famille est Ă©vacuĂ©e de la maison et les riverains sont confinĂ©s. La SĂ©curitĂ© civile inspectera les lieux le lendemain de l’accident. Un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© de 800 m sera mis en place. Les dĂ©mineurs du Calvados rĂ©cupĂšreront et dĂ©truiront dans une carriĂšre 15 kg de munitions instables. Le collectionneur ne s’en tire pas trop mal il perd les premiĂšres phalanges des 4 doigts et a quelques blessures Ă  l’abdomen. HĂ©auville / Vauville / Vasteville / Biville 50 – Manche. Campagne de dĂ©pollution pyrotechnique dans les dunes du 10 septembre au 19 octobre 2012. 70 secteurs Ă  risques sont cartographiĂ©s. On pourra trouver toutes sortes de munitions allant de la simple cartouche Ă  un obus. Les munitions qui seront dĂ©couvertes seront dĂ©truites sur place. L’accĂšs au site sera interdit durant cette pĂ©riode ainsi que les survols aĂ©riens ; la chasse sera quant Ă  elle suspendue. La cession du terrain Ă  usage militaire au Conservatoire du Littoral est prĂ©vue. Argentan 61 – Orne. Perquisition au domicile d’un argentanais. DĂ©couverte d’un vĂ©ritable arsenal de la PremiĂšre et de la Seconde Guerre mondiale. Au catalogue, plus de 700 cartouches, des grenades, des fusĂ©es, des obus, une mine d’exercice
 Le dĂ©tenteur est condamnĂ© Ă  3 mois de prison avec sursis. Les munitions sont saisies et si nĂ©cessaire dĂ©truites par les dĂ©mineurs du Calvados. Fallencourt 76 – Seine-Maritime. Un fallencourtois dĂ©couvre un obus de mortier en terrassant dans un champ. Les gendarmes sĂ©curisent la zone. Saint-Vaast-la-Hougue 50 – Manche. Les plongeurs dĂ©mineurs de la Marine nationale rĂ©cupĂšrent un obus de 90 mm. Il a Ă©tĂ© signalĂ© la veille par un pĂȘcheur Ă  pied. Ils le dĂ©truisent en mer. Domfront 61 – Orne. Il effectue des travaux dans la remise attenante Ă  sa maison. Il fait tomber quelque chose. De la fumĂ©e s’en Ă©chappe. Il la jette au fond de son jardin et appelle les pompiers qui arrivent avec le vĂ©hicule d’intervention des risques technologiques. L’ennemi est une grenade encore active et contenant du phosphore. Ils l’enterrent. Un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© est mis en place autour de la maison. Les dĂ©mineurs du Calvados viendront le lendemain. Octobre Le Sap 61 – Orne. Silence, on tourne au Sap. Luc Besson dirige Robert De Niro et Michelle Pfeiffer dans le film Malavita. Juste avant le tournage, 2 obus de 37 mm de diamĂštre sont dĂ©couverts dans la maison du couple ». Les dĂ©mineurs du Calvados interviennent sur le champ. Le Havre 76 – Seine-Maritime. Voici arrivĂ© le jour de neutralisation de la bombe anglaise dĂ©couverte sur le chantier de l’éco-quartier du Grand Hameau un mois plus tĂŽt. Elle pĂšse 230 kg dont 120 kg d’explosifs. En attendant le grand jour, elle avait Ă©tĂ© sĂ©curisĂ©e et recouverte de 3 tonnes de terre. 3 dĂ©mineurs du centre du Calvados se dĂ©placent. Un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© d’un rayon de 400 m est instaurĂ© et 177 logements soit environ 600 havrais sont dĂ©placĂ©s. Une navette est prĂ©vue pour ceux qui n’ont pas de moyen de transport, une ambulance doit aider Ă  Ă©vacuer 2 personnes Ă  mobilitĂ© rĂ©duite, un accueil au gymnase Claude-Bernard est proposĂ© Ă  ceux qui n’ont nulle part oĂč aller. A la fin de l’opĂ©ration, la bombe sera escortĂ©e jusqu’à un lieu de transit puis elle sera transportĂ©e jusqu’au camp militaire de Suippes en Haute-Marne. Novembre Englesqueville-la-PercĂ©e 14 – Calvados. Un pĂȘcheur aperçoit alors qu’il est au large une Ă©paisse fumĂ©e blanche au pied d’une falaise, peut-ĂȘtre une voiture en feu. Il avertit le CROSS. De grands moyens de secours sont dĂ©ployĂ©s. Une trentaine d’hommes sont sur place le CODIS 14 Centre OpĂ©rationnel DĂ©partemental d’Incendie et de Secours, les pompiers, le SAMU, des plongeurs du Sauvetage aquatique, des membres du GRIMP Groupement d’Intervention en Milieu PĂ©rilleux. TrĂšs vite l’origine de la fumĂ©e s’explique. Il s’agit d’une bombe au phosphore, inflammable au contact de l’air, incendiaire et toxique. Les gendarmes bouclent la zone. Elle est Ă©vacuĂ©e. Les plongeurs dĂ©mineurs de Cherbourg arrivent et dĂ©cident de laisser la munition se consumer sans intervenir. Elle est inaccessible. Ils connaissent trĂšs bien le secteur. C’est ici prĂ©cisĂ©ment qu’ils pĂ©tardent les dĂ©chets de guerre. Il est donc fort possible que celui-ci ait Ă©chappĂ© Ă  la derniĂšre campagne de destruction. Longroy 76 – Seine-Maritime. La pelleteuse creuse Ă  cĂŽtĂ© de la gare et dĂ©couvre une bombe anglaise de 30 kg contenant 5 Ă  6 kg d’explosifs. La PrĂ©fecture est informĂ©e, le chantier est interrompu, la bombe est recouverte d’une trentaine de cm de sable. Les dĂ©mineurs interviennent 2 jours plus tard. Les deux spĂ©cialistes constatent que la munition ne peut pas ĂȘtre dĂ©samorcĂ©e, le mĂ©canisme d’explosion est interne. Ils dĂ©cident donc de transporter la bombe sur un terrain militaire prĂšs de Caen Ă  plus de 200 km oĂč elle sera entreposĂ©e. Elle sera ensuite Ă©liminĂ©e pendant un crĂ©neau de destruction sur un autre terrain militaire. A Longroy, cette dĂ©couverte n’a rien de surprenant bien qu’elle soit la premiĂšre du genre. Le quartier a en effet Ă©tĂ© victime de bombardements pendant la Seconde Guerre mondiale. La gare et les voies de chemin de fer Ă©taient les cibles. 2013 Janvier Colombelles 14 – Calvados. Les dĂ©mineurs rĂ©cupĂšrent un obus de mortier allemand. 40 cm de long. Il ne prĂ©sente plus de danger ». Pourtant, un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© est mis en place, des rues sont bloquĂ©es, une dizaine de riverains sont confinĂ©s pendant que les dĂ©mineurs immĂ©diatement arrivĂ©s sur place procĂšdent au retrait du projectile. Bretteville-sur-Odon 14 – Calvados. Quand l’Etat cĂšde un terrain militaire pour un euro symbolique, c’est qu’il y a un hic. Le quartier Koenig, site militaire historique prĂšs de l’aĂ©roport de Caen Carpiquet est une bombe Ă  retardement. PrĂšs de 2 millions d’euros ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© dĂ©pensĂ©s par l’agglomĂ©ration de Caen pour les premiĂšres campagnes de dĂ©pollution pyrotechnique. signatures magnĂ©tiques ont Ă©tĂ© relevĂ©es. Koenig, occupĂ© par les fanatiques allemands qui ont maintenu Caen en Ă©tat de siĂšge entre le 6 juin 1944 et le 19 juillet, est truffĂ© de vestiges de guerre et saupoudrĂ© d’amiante. L’AutoritĂ© Environnementale ne s’y trompe pas. Elle rĂ©sume bien la situation. Le risque d’existence d’objets explosifs demeure, mĂȘme s’il est jugĂ© faible par les promoteurs. Des protocoles rigoureux devront ĂȘtre observĂ©s en phase de terrassement pour Ă©viter tout accident. De mĂȘme il est prĂ©cisĂ© que les bĂątiments dĂ©molis ont fait l’objet d’un dĂ©samiantage. Toutefois les modalitĂ©s de dĂ©pollution des bĂątiments conservĂ©s ne sont pas prĂ©cisĂ©es malgrĂ© la prĂ©sence d’amiante et de plomb ». MĂȘme si les 6 ha qui n’ont pas Ă©tĂ© rachetĂ©s par la communautĂ© de communes de Caen Caen la Mer sont sans doute les plus polluĂ©s par les souvenirs de guerre, les Ă©chos de la Seconde Guerre mondiale n’ont pas fini de rythmer la reconversion du quartier militaire Koenig. DĂ©jĂ , en 2003, une bombe amĂ©ricaine de 250 kg type ANM 43 avait Ă©tĂ© mise au jour dans la caserne Koenig au moment du creusement d’une soute Ă  carburant. Les dĂ©mineurs du 6Ăšme rĂ©giment d’Angers Ă©taient venus la neutraliser. Un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© avait Ă©tĂ© dressĂ© dans un rayon d’1 km. Le personnel militaire avait Ă©tĂ© Ă©vacuĂ©, les routes coupĂ©es, la circulation aĂ©rienne de Carpiquet interrompue. La bombe avait Ă©tĂ© ensuite Ă©tĂ© transportĂ©e vers un camp militaire pour destruction ultĂ©rieure. A suivre ! FĂ©vrier La Bigne 14 – Calvados. A 70 ans, il a achetĂ© un terrain Ă  proximitĂ© de chez lui. Il dĂ©broussaille une haie et dĂ©couvre un obus de 80 mm de diamĂštre pour 30 cm de long. Plus tard dans la journĂ©e, il prĂ©pare des fagots Ă  l’autre bout du champ et dĂ©couvre une caisse de balles. Les dĂ©mineurs du Calvados viennent rĂ©cupĂ©rer les munitions qui datent toutes de la Seconde Guerre mondiale. Percy 50 – Manche. Il achĂšte sur site leader de la dĂ©tection de mĂ©taux, une poĂȘle Ă  frire. Il part Ă  la chasse aux mĂ©taux au lieu-dit La CanniĂšre avec son fils de 11 ans et demi. Le dĂ©tecteur sonne. Il creuse le sol avec une pelle. Il heurte un objet mĂ©tallique. Il finit de dĂ©gager l’objet Ă  la main. C’est un dĂ©chet de guerre, une bombe de 60 cm de long. Il appelle la gendarmerie. La munition est toujours active. Un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© est mis en place ; il n’y a par chance aucune habitation Ă  proximitĂ©. Lors de la libĂ©ration de Percy en 1944, La CanniĂšre a Ă©tĂ© le théùtre de combats entre amĂ©ricains et allemands. Mars Monthuchon 50 – Manche. Lui aussi Ă©quipĂ© d’un dĂ©tecteur de mĂ©taux, il dĂ©couvre dans un champ une bombe amĂ©ricaine de 250 kg. La neutralisation est prĂ©vue pour le 17 mars. La moitiĂ© de la commune est prise dans un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© d’un rayon de 800 m. Finalement, l’opĂ©ration est annulĂ©e Ă  cause des mauvaises conditions mĂ©tĂ©o la neige est de la partie. Report dĂ©finitif au 22 mai malgrĂ© les protestations de l’inspection acadĂ©mique atterrĂ©e par la perte d’une demi-journĂ©e d’enseignement aux petits monthuchonnais. Avril Les Andelys 27 – Eure. L’adolescent dĂ©couvre l’objet dans un champ Ă  cĂŽtĂ© de chez lui. Il le ramĂšne. Ce n’est pas n’importe quoi, il s’agit d’un obus anglais. Les gendarmes ne sont alertĂ©s que le lendemain matin. Ils se rendent immĂ©diatement sur place et contactent les dĂ©mineurs de Versailles. L’obus de 40 cm de long et 15 cm de diamĂštre contient encore au moins 6 kg de charge explosive. Une dizaine de riverains sont Ă©vacuĂ©s pendant le dĂ©samorçage. AmayĂ©-sur-Orne 14 – Calvados. Les dĂ©mineurs du Calvados neutralisent la bombe dĂ©couverte une semaine plus tĂŽt prĂšs du Pont du Coudray pendant des travaux de fauchage et de dĂ©sherbage. Elle est anglaise. 530 kg / prĂšs de 150 kg d’explosifs / 130 cm de long / 41 cm de diamĂštre. Pour l’opĂ©ration, un rayon de 800 m autour de la bombe est interdit prĂšs de 350 personnes sont Ă©vacuĂ©es et la circulation est interdite. Un accueil est prĂ©vu dans la salle communale d’AmayĂ©-sur-Orne. La RD41, la RD147 et la RD156 sont dĂ©viĂ©es. Saint-Aubin-d’Arquenay 14 – Calvados. Pendant les travaux de terrassement d’un lotissement, une bombe d’aviation amĂ©ricaine est mise au jour. L’opĂ©ration de neutralisation est prĂ©vue pour le 2 mai. 800 saint-aubinais sont dĂ©placĂ©s. Mai Ecaquelon 27 – Eure. Un promeneur dĂ©couvre en bordure d’un chemin de randonnĂ©e pĂ©destre 8 obus fumigĂšnes anglais en bon Ă©tat. Il les recouvre de vĂ©gĂ©tation et alerte le maire. Les gendarmes font les constatations d’usage et alertent les dĂ©mineurs de Versailles. Dancourt 76 – Seine-Maritime. Il met au jour avec son dĂ©tecteur de mĂ©taux 7 grenades quadrillĂ©es de type F1 datant de la PremiĂšre Guerre mondiale. Elles sont mises en sĂ©curitĂ© en attendant l’intervention des dĂ©mineurs du Calvados. Il s’agit sans doute d’une cache volontaire. L’adjudant-chef commandant la brigade de Blangy-sur-Bresle rappelle que ces engins sont particuliĂšrement allergiques au marteau, au chalumeau et Ă  la scie » et qu’il est fortement recommandĂ© de ne pas s’improviser artificier ». Sainte Adresse 76 – Seine-Maritime. Les dĂ©mineurs pĂ©tardent un obus. Un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© avait Ă©tĂ© mis en place. Coutances 50 – Manche. Neutralisation de la bombe dĂ©couverte le 13 fĂ©vrier. Elle est vicieuse, elle dispose de 2 fusĂ©es. L’opĂ©ration est dĂ©licate. 150 foyers devront ĂȘtre Ă©vacuĂ©s, la circulation routiĂšre sera interrompue et les survols aĂ©riens interdits. La bombe sera ensuite emmenĂ©e par la route vers un camp militaire indĂ©terminĂ© pour destruction ultime. Coutances 50 – Manche. L’homme dĂ©couvre dans une caisse Ă  outil familiale un obus de 20 mm et d’autres munitions de guerre. Il transporte la caisse Ă  munitions jusqu’à l’HĂŽtel de Police de Saint-LĂŽ Ă  30 km de lĂ . Les policiers donnent l’alerte aux dĂ©mineurs. En les attendant, les munitions sont dĂ©posĂ©es dans un bac rempli de sable. Digulleville 50 – Manche. Elle Ă©tait lĂ  depuis des annĂ©es et des annĂ©es. Tapie dans les schistes de la couverture du massif de dĂ©chets radioactifs, elle a Ă©tĂ© rĂ©veillĂ©e par les travaux de confortement d’un talus du Centre de stockage des dĂ©chets radioactifs de la Manche. Les gendarmes sont appelĂ©s ils la mettent en sĂ©curitĂ© en attendant les dĂ©mineurs du Calvados, ils Ă©vacuent les personnes prĂ©sentes sur le site, ils prĂ©viennent le voisin Areva. Le Plan d’Urgence Interne est dĂ©clenchĂ©. Le lendemain, les dĂ©mineurs interviennent pour neutraliser la grenade Ă  fusil mesurant 19 cm de long pour 4 cm de diamĂštre. L’ASN AutoritĂ© de SĂ»retĂ© NuclĂ©aire classe l’incident au niveau 0 de l’échelle INES. Y’en a-t-il d’autres ? GenĂȘts 50 – Manche. Une grenade dans un champ. Les gendarmes passent la main aux dĂ©mineurs. Juin Avranches 50 – Manche. La bombe de 500 kg dĂ©couverte le 4 juin pendant le chantier de rĂ©fection du quartier Saint Gaudens sera neutralisĂ©e le 23. En attendant ce rendez-vous, elle a Ă©tĂ© recouverte de sable et d’une plaque mĂ©tallique. Un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© de 400 m sera mis en place et Ă  personnes seront Ă©vacuĂ©es ; le centre ville sera vidĂ©. La Croix Rouge prĂ©voit une salle d’accueil pour ceux qui n’ont pas trouvĂ© de solution de secours. En prĂ©paration de l’évĂšnement un questionnaire est diffusĂ© afin d’anticiper les besoins d’accueil. Il est rare d’assister Ă  un dĂ©minage Ă  Avranches. Le dernier remonte Ă  2008, quand une bombe anglaise de 250 kg avait Ă©tĂ© dĂ©couverte dans un champ. La nouvelle bombe du quartier Saint Gaudens a Ă©tĂ© larguĂ©e par un bombardier amĂ©ricain en 1944. AprĂšs avoir Ă©tĂ© neutralisĂ©e, les dĂ©mineurs devraient l’emporter Ă  Caen puis la convoyer sur le terrain militaire de Fontevraud oĂč elle devrait ĂȘtre dĂ©finitivement dĂ©truite. Juillet Cauville-sur-Mer 76 – Seine-Maritime. C’est le grand vide-grenier de juillet sur la cĂŽte normande. .Plus de munitions que de crustacĂ©s Un promeneur avait dĂ©couvert un bloc de dĂ©fense allemand. Il contenait encore au moins un obus de 155 mm. La neutralisation est prĂ©vue au 15 juillet. 500 personnes devront Ă©vacuer la zone dans un rayon de m. Le bloc mesure prĂšs d’1,80 m et serait dĂ©pourvu de son systĂšme d’amorçage. C’est la 8Ăšme opĂ©ration de dĂ©minage de grande envergure Ă  laquelle Cauville-sur-Mer assiste depuis l’automne 2004. Le Groupe de Plongeurs DĂ©mineurs de la Manche compte 35 personnels dont 25 plongeurs. Depuis le dĂ©but de l’annĂ©e, Le GPD a traitĂ© prĂšs de 600 engins et en a dĂ©truit 10 tonnes. Dieppe 76 – Seine-Maritime. Il n’est pas rare de retrouver des reliques de la Seconde Guerre mondiale dans la rĂ©gion. Quand des passants aperçoivent l’objet sur la plage de Puys, ils pensent avoir affaire Ă  une grenade. Les autoritĂ©s sont alertĂ©es et un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© est mis en place. Des photos sont transmises aux dĂ©mineurs de Rouen. Ils identifient une piĂšce dĂ©tachĂ©e d’un char alliĂ© qui aurait participĂ© aux combats du Raid du 19 aoĂ»t 1942 plus connu sous le nom d’opĂ©ration JubilĂ©e. Il s’agissait de dĂ©barquer sur les plages dieppoises hommes canadiens, anglais, amĂ©ricains, polonais, tchĂšques, australiens, nĂ©o-zĂ©landais, français. Ce fut un fiasco tuĂ©s, blessĂ©s et prisonniers. Il y eut du cĂŽtĂ© allemand 300 morts et 600 blessĂ©s pendant les affrontements. Le retour d’expĂ©rience de cette opĂ©ration cruelle a contribuĂ© Ă  la rĂ©ussite du dĂ©barquement des troupes alliĂ©es sur les plages bas-normandes du 6 juin 1944. Les dĂ©mineurs sont attendus pour sĂ©curiser le vestige et s’assurer qu’il ne s’agit pas d’un engin explosif. Cayeux-sur-Mer 76 – Seine-Maritime. 10 obus sur la plage ! Le Groupe des Plongeurs DĂ©mineurs de la Manche et de la Mer du Nord intervient. BrĂ©ville-sur-Mer 50 – Manche. Le GPD patrouille sur l’estran pour rĂ©duire les opportunitĂ©s de dĂ©couvertes de dĂ©chets de guerre aprĂšs les grandes marĂ©es. A BrĂ©ville-Sur-Mer, il trouve un obus de 50 mm. Hautot-sur-Mer 76 – Seine-Maritime. Le GPD neutralise 11 obus. Octeville-sur-Mer 76 – Seine-Maritime. 8 obus ! Villers-sur-Mer 14 – Calvados. L’obus sur la plage est neutralisĂ© par les plongeurs dĂ©mineurs. Sainte Adresse 76 – Seine-Maritime. Le GPD intervient Ă  nouveau sur une plage normande pour neutraliser un obus. Englesqueville-la-PercĂ©e 14 – Calvados. Le GPD neutralise les 2 obus dĂ©couverts sur la plage. Le Geranium, patrouilleur cĂŽtier de la gendarmerie maritime, assure la sĂ©curitĂ© en mer. Varengeville-sur-Mer 76 – Seine-Maritime. Un obus. AoĂ»t ClĂ©cy 14 – Calvados. 23 aoĂ»t 2013, jour du dĂ©samorçage de la bombe qu’un kayakiste avait aperçu fin juillet vers le pont de La Landelle dans une zone inaccessible en voiture ou Ă  pied. C’est une bombe anglaise. 32,7 cm de diamĂštre / 92,5 cm de long / 136 kg / 65 kg d’explosifs. Les dĂ©mineurs du Calvados neutralisent le dĂ©tonateur puis ramĂšnent la bombe jusqu’à leur vĂ©hicule Ă  l’aide d’un radeau. Pendant l’opĂ©ration, un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© dans un rayon de 270 m est mis en place. Port-en-Bessin 14 – Calvados. Le chasseur de mines Croix du Sud dĂ©truit une mine allemande de type LMB. 1 tonne / 850 kg d’explosifs. Elle avait Ă©tĂ© relevĂ©e dans les filets d’un chalutier puis remise Ă  l’eau par les pĂȘcheurs qui ne savaient pas quoi en faire. Le Groupe des Plongeurs-DĂ©mineurs a mis plusieurs jours pour la repĂ©rer Ă  nouveau. La PrĂ©fecture maritime dĂ©plore la nĂ©gligence des marins-pĂȘcheurs qui auraient dĂ» prĂ©venir immĂ©diatement le GPD. Une analyse Ă  distance aurait Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e. AprĂšs Ă©valuation du danger les plongeurs dĂ©mineurs seraient intervenus ou auraient prĂ©conisĂ© de remettre l’engin Ă  la mer en balisant scrupuleusement la position. Septembre Sevrai 61 – Orne. Une bombe amĂ©ricaine de 250 kg est mise au jour sur le chantier de la 2×2 voies entre Argentan et Flers. Un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© est mis en place et la circulation est interdite sur la dĂ©partementale 924 pendant 30 minutes, le temps des dĂ©mineurs. Octobre Bernay 27 – Eure. RouillĂ© ne veut pas dire inactif. L’obus dĂ©couvert par une entreprise de travaux publics en est le parfait exemple. La rouille s’était installĂ©e mais l’obus Ă©tait toujours amorcĂ©. Il prĂ©sentait un danger imminent. Les dĂ©mineurs de Versailles dĂ©barquent. 4 maisons sont Ă©vacuĂ©es. Rugles 27 – Eure. Un incendie se dĂ©clare. Une Ă©paisse fumĂ©e se dĂ©gage. Elle provient du brĂ»lage du polystyrĂšne et des plastiques que le propriĂ©taire atteint par le syndrome de DiogĂšne a entassĂ©. Les soldats du feu apprennent qu’il n’y a pas que ça. L’homme est collectionneur, mais pas de n’importe quoi. Il a entreposĂ© dans son sous-sol un nombre inconnu de munitions de guerre et d’obus. Le risque d’explosion pousse Ă  l’évacuation urgente des riverains, soit 14 personnes. Coutances 50 – Manche. Le collectionneur va devoir s’expliquer. Les policiers ont dĂ©couvert chez lui un obus anglais de 90 mm, un fusil français datant de la PremiĂšre Guerre mondiale de marque Berthier et 6 pains d’explosifs Ă©quivalent Ă  1,5 kg d’explosifs. En dĂ©cembre, il comparaĂźt devant le tribunal correctionnel pour dĂ©tention illĂ©gale d’arme de CatĂ©gorie A et dĂ©tention non dĂ©clarĂ©e d’arme de CatĂ©grorie C. Ce sont des souvenirs de famille ». Elles avaient Ă©tĂ© cachĂ©es par mon pĂšre sous un plafond pendant la Seconde Guerre mondiale. Pendant quatre heures, les Allemands les ont cherchĂ©es sans les trouver ». Son avocat confirme Ă  une Ă©poque, les pains d’explosifs ont longtemps servi pour dessoucher les arbres ». Finalement, il est condamnĂ© Ă  une amende 300 € avec sursis. Son fusil Berthier lui est restituĂ©. Goderville 76 – Seine-Maritime. Les dĂ©mineurs du Calvados interviennent dans la dĂ©chetterie, un obus a Ă©tĂ© signalĂ©. On ne sait pas comment il est arrivĂ© lĂ . Saint-Aubin-d’Arquenay 14 – Calvados. Les mĂȘmes dĂ©samorcent une bombe amĂ©ricaine revenue au jour pendant des travaux de terrassement. 70 cm de long / 21 cm de diamĂštre / 45 kg / 25 kg d’explosifs. Une soixantaine de personnes sont Ă©vacuĂ©es. Saint-Jouin-Bruneval 76 – Seine-Maritime. Les dĂ©mineurs de la Marine nationale neutralisent le 23 octobre les 6 blocs de dĂ©fenses allemands dĂ©couverts quelques jours plus tĂŽt. 400 foyers sont Ă©vacuĂ©s soit un millier de personnes. Novembre La Poterie Cap d’Antifer 76 – Seine-Maritime. La bombe est signalĂ©e le 9 novembre sur la plage Ă  proximitĂ© du phare. Elle n’est pas accessible Ă  pied. Elle pĂšse 250 kg. Elle avait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© repĂ©rĂ©e puis perdue il y a un mois. Les plongeurs dĂ©mineurs sont avertis et devraient intervenir d’ici 1 Ă  3 semaines. Elle a encore le temps de jouer Ă  cache-cache. DĂ©cembre Saint-Vaast-la-Hougue 50 – Manche. Des plongeurs amateurs ont dĂ©couvert Ă  5 km au large 6 obus. Ils ont Ă©tĂ© pĂ©tardĂ©s sur place par 3 plongeurs dĂ©mineurs. Le Havre 76 – Seine-Maritime. Des obus sont dĂ©nichĂ©s sur un chantier du Havre. 60 cm de long / 20 de large. Les dĂ©mineurs de Rouen sont attendus. La Carneille 61 – Orne. Ceux du Calvados sont intervenus aprĂšs qu’un obus ait Ă©tĂ© dĂ©couvert dans une haie en bordure d’un chemin Ă  l’écart du bourg. Inventaire des dĂ©chets de guerre en Bretagne 2008 Janvier Lorient 56 – Morbihan. Une grenade est dĂ©couverte sur le chantier d’une maison. Un no man’s land est dĂ©clarĂ© en attendant la venue des dĂ©mineurs. Le dĂ©chet de guerre est d’autant plus Ă  risque qu’il est rouillĂ©. Lannion 22 – CĂŽtes d’Armor. Un obus de 75 mm a Ă©tĂ© dĂ©posĂ© Ă  proximitĂ© des bacs de la dĂ©chetterie du Faou. Il date de la PremiĂšre Guerre mondiale. L’amorce avait Ă©tĂ© percutĂ©e mais l’arme contenait toujours sa charge de poudre. Elle Ă©tait explosive sous l’influence de la chaleur. DĂ©jĂ , en mars 2007, un obus de 250 kg avait Ă©tĂ© abandonnĂ© lĂ . FĂ©vrier Auray 56 – Morbihan. Il se promĂšne le long de la ria du Loc’h. Il repĂšre un gros truc cylindrique. C’est une bombe de 200 kg. Elle avait Ă©tĂ© coulĂ©e dans le bĂ©ton d’une cale non loin du pont du Bono. L’érosion a facilitĂ© sa dĂ©couverte. Erquy 22 – CĂŽtes d’Armor. Un obus, 70 cm de long, 15 cm de diamĂštre est repĂ©rĂ© par les pompiers sur les rochers entre la plage de Saint-Pabu et la plage de Caroual. La mairie sĂ©curise. Les dĂ©mineurs vont venir. Mars Brest 29 – FinistĂšre. Un obus de mortier au phosphore est dĂ©couvert pendant des travaux Ă  cĂŽtĂ© du cercle naval et du foyer du marin. La munition est encore en Ă©tat de marche. Elle Ă©met de la fumĂ©e. Sans Ă©vacuation des lieux, les dĂ©mineurs la neutralisent puis la confient Ă  la Marine qui la dĂ©truira un peu plus tard en mer. Saint-Aaron 22 – CĂŽtes d’Armor. Un obus est dĂ©terrĂ© dans un champ. Belz 56 – Morbihan. Les ouvriers de la conserverie Kerlys appartenant Ă  IntermarchĂ© trouvent 3 petits obus, 20 cm de long, dans une des 3 remorques de salsifis rĂ©coltĂ©s en Belgique. Un 4Ăšme qui n’avait pas Ă©tĂ© repĂ©rĂ© s’était engagĂ© dans la chaĂźne de tri. Toute activitĂ© est suspendue. Un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© a Ă©tĂ© Ă©tabli autour de l’entreprise. Une Ă©quipe de dĂ©mineurs de Brest va intervenir. Le salsifis est un lĂ©gume racine, il est rĂ©coltĂ© mĂ©caniquement. Les obus proviennent sans doute de la PremiĂšre Guerre mondiale ». ClĂ©der 29 – FinistĂšre. Les dĂ©mineurs rĂ©cupĂšrent une bombe de 250 kg dans la crique de CrĂ©ac’h-Zu. Cette munition française avait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© dĂ©samorcĂ©e il y a plusieurs annĂ©es par des habitants de la cĂŽte en vue de rĂ©cupĂ©rer la poudre. C’était une pratique courante Ă  l’époque. Les tempĂȘtes des jours prĂ©cĂ©dents ont libĂ©rĂ© la munition. Les dĂ©mineurs Ă©vacuent le dĂ©chet de guerre Ă  l’aide d’un tractopelle et l’emmĂšnent au centre de dĂ©minage de Brest dans leur camionnette. TrĂ©beurden 22 – CĂŽtes d’Armor. 2 obus français traĂźnent sur la plage de Tresmeur. Les dĂ©mineurs interviennent avec succĂšs ». 10 jours plus tĂŽt, un autre dĂ©chet de guerre avait Ă©tĂ© retrouvĂ© sur cette mĂȘme plage. L’üle de CĂ©zembre. 35 – Ille-et-Vilaine. 0,18 km2, Ă  1,8 km de Saint-Malo, l’üle de CĂ©zembre est victime d’une fracture. D’un cĂŽtĂ© une zone militaire qui grouille de munitions polluantes. De l’autre, 2 ha de plages qui font l’objet d’une dĂ©pollution en profondeur, jusqu’à 6 m, cote exceptionnelle. Nous allons les chercher trĂšs loin pour les empĂȘcher de revenir plus tard ». Les bombes et les obus enfouis remontent Ă  la surface au fil du temps, ce n’est pas une lĂ©gende. La garnison allemande forte de 300 hommes enterrĂ©s dans des souterrains fortifiĂ©s a rĂ©sistĂ© pendant 3 jours de septembre 1944 Ă  un raz de marĂ©e de bombardements terrestres et aĂ©riens. Pour la 1Ăšre fois sur un théùtre de guerre, le napalm a Ă©tĂ© utilisĂ©, l’US Air Force remettra ça sur Royan l’annĂ©e d’aprĂšs, 1 mois avant l’Armistice. Une pluie de bombes est tombĂ©e sur l’üle. C’est un musĂ©e de la guerre, on y trouve aussi des mines antipersonnel, des mines anti-char, des obus d’artillerie, des obus de mortier et des grenades Ă  main. Le MinistĂšre de la DĂ©fense a dĂ©cidĂ© de cĂ©der les plages au Conservatoire du Littoral. La 1Ăšre campagne de dĂ©minage a eu lieu du 17 mars au 2 mai 2008. AprĂšs 2 semaines, 80 obus ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© dĂ©truits. 3 dĂ©mineurs, un chef de chantier et un chargĂ© de la sĂ©curitĂ© pyrotechnique sont affectĂ©s au chantier. Ils sont assistĂ©s de 3 militaires qui surveillent le site en permanence. Pendant les opĂ©rations, la plage est interdite d’accĂšs et un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© d’1 km en mer est mis en place. Les munitions mises au jour sont dĂ©truites sur place dans des fourneaux creusĂ©s dans le sable une fois par semaine. Sur la plage, l’explosion a fait un large cratĂšre noirci par les obus dĂ©truits ». Avril Lorient 56 – Morbihan. La pelleteuse creuse une tranchĂ©e dans le quartier FrĂ©bault et chahute un obus amĂ©ricain de 105 mm. La police sĂ©curise les lieux. Lorient 56 – Morbihan. Un particulier apporte au commissariat une grenade. Rappel Ă  l’ordre, il ne faut jamais apporter un dĂ©chet de guerre au commissariat ou Ă  la dĂ©chetterie. PlĂ©neuf-Val-AndrĂ© 22 – CĂŽtes d’Armor. 20 obus d’une longueur de 20 cm sont dĂ©couverts sur la grande plage de Val-AndrĂ©. Un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© a immĂ©diatement Ă©tĂ© balisĂ© par la gendarmerie. Les plongeurs dĂ©mineurs de Brest sont attendus. Lannion 22 – CĂŽtes d’Armor. Un obus sur le sentier du littoral. 24h aprĂšs, une dĂ©tonation inquiĂšte les riverains. L’obus a Ă©tĂ© pĂ©tardĂ© sur place. Il contenait 10,5 kg d’explosifs. Mai Brest 29 – FinistĂšre. Pour construire 294 logements, il faut commencer par creuser. Une bombe amĂ©ricaine de 225 kg sort de l’ombre. Pour que l’engin soit dĂ©samorcĂ© en toute sĂ©curitĂ© habitants seront Ă©vacuĂ©s les rĂ©sidents de 3 maisons de retraite. Juin Plouvien 29 – FinistĂšre. Une trentaine d’obus allemands et russes sont repĂ©rĂ©s par un riverain Ă  cĂŽtĂ© d’un blockhaus. Camaret 29 – FinistĂšre. Un obus d’artillerie est repĂ©rĂ© par un groupe de pompiers pendant un exercice de plongĂ©e. Il est gĂ©olocalisĂ© quelques jours plus tard par la Lyre, le chasseur de mines de la Marine nationale. Les plongeurs dĂ©mineurs de Brest procĂ©deront Ă  sa destruction. Juillet Brest 29 – FinistĂšre. Une bombe anglaise de 500 kg est trouvĂ©e sur le chantier d’amĂ©nagement du port du ChĂąteau Ă  12 m de profondeur. Elle sera dĂ©truite dans la rade. AoĂ»t LandĂ©da 29 – FinistĂšre. Il aperçoit un obus dans une crique. Il avertit la gendarmerie qui avertit le service de dĂ©minage qui compte-tenu de la faible frĂ©quentation des lieux n’intervient pas immĂ©diatement. Septembre Vannes 56 – Morbihan. Le chantier d’une maison en construction abrite un obus Ă  l’abandon. Octobre PlĂ©rin 22 – CĂŽtes d’Armor. Les ouvriers excavent un obus de mortier sur un chantier. Au large de Belle Ile en Mer 56 – Morbihan. Un obus de calibre 240 mm est remontĂ© Ă  la surface par le chalut du Dalch Mat II. L’équipage le remouille, le balise et donne l’alerte. Les plongeurs dĂ©mineurs interviennent le lendemain et le font pĂ©tarder. Novembre CoĂ«tquidan 56 – Morbihan. 3 obus des PremiĂšre et Seconde Guerre mondiale attendent les dĂ©mineurs. Ils est dĂ©cidĂ© de dĂ©truire 2 d’entre eux. Le troisiĂšme est sans doute un obus toxique. La protection civile sera sollicitĂ©e pour planifier sa destruction en milieu sĂ©curisĂ©. Une bombe allemande de 2 m d’un gabarit exceptionnel et produite en petite quantitĂ© avait Ă©tĂ© dĂ©couverte dans les fourrĂ©s une semaine plus tĂŽt. Elle s’est rĂ©vĂ©lĂ©e vide d’explosifs. 2009 Janvier Riantec, Kerner 56 – Morbihan. Un obus de taille moyenne est aperçu au milieu du chenal d’accĂšs au port pendant une marĂ©e basse par un pĂȘcheur Ă  pied. Le Groupe des Plongeurs DĂ©mineurs de l’Atlantique basĂ© Ă  Brest le pĂ©tarde au large, Ă  hauteur de l’üle de Kerner. Le maire adjoint est satisfait l’opĂ©ration s’est dĂ©roulĂ©e en 4 heures ». Mars Brest 29 – FinistĂšre. Pendant des travaux de rĂ©novation de l’éclairage public rue SalaĂŒn-Penquer, une pelleteuse dĂ©terre une bombe amĂ©ricaine. Au pied des remparts, elle est enfouie sous le trottoir, Ă  30 cm de la surface. La police est tout de suite avertie, la munition est ensablĂ©e en attendant sa date de dĂ©samorçage. Ça se fera le 22 mars. 2 pĂ©rimĂštres de sĂ©curitĂ© sont prĂ©vus 400 m au dessus du port et 800 m dans le port. habitants devront ĂȘtre dĂ©placĂ©s. La bombe dite General Purpose » pĂšse 250 kg, elle ne possĂšde qu’une seule amorce au culot et est fendue ; la bombe ne peut pas ĂȘtre dĂ©placĂ©e. Le jour venu, le remorqueur de haute-mer Abeille Bourbon a dĂ» quitter son poste habituel. L’équipage d’un cargo a Ă©tĂ© Ă©vacuĂ© et le cirque MĂ©drano a Ă©tĂ© dĂ©placĂ©. Mai Plougonvelin 29 – FinistĂšre. Les dĂ©mineurs font exploser un obus dĂ©couvert la veille Ă  la pointe Saint-Mathieu. Crozon 29 – FinistĂšre. 2 obus de mortier intransportables sont pĂ©tardĂ©s sur place. L’un d’entre eux a Ă©tĂ© mis au jour par des travaux agricoles. Crozon 29 – FinistĂšre. La plage de l’Aber serait-elle enfin dĂ©polluĂ©e ? 56 mines antipersonnel ont Ă©tĂ© neutralisĂ©es en janvier 2007, 3 mines en mars 2007, 6 autres en mars 2008. Le Maire appelle Ă  une dĂ©pollution systĂ©matique en avril 2008 et 2 nouvelles mines refont surface en janvier 2009. Entre le 11 et le 20 mai 2009, les 3 dĂ©mineurs de la pyrotechnie de Saint Nicolas se sont attaquĂ©s avec toutes les prĂ©cautions et les compĂ©tences nĂ©cessaires Ă  37 mines et Ă  des fragments d’obus. Les mines sont des bondissantes allemandes. Quand elles explosent, des billes d’acier sont projetĂ©es Ă  plusieurs centaines de mĂštres. Un systĂšme mortel pour les combattants et pour les populations civiles. AprĂšs Ă©tablissement d’un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© elles ont Ă©tĂ© pĂ©tardĂ©es sur la plage. Des milliers de billes d’acier ont Ă©tĂ© projetĂ©es dans l’environnement. La plage de l’Aber reste sous surveillance. Des munitions de la Seconde Guerre mondiale peuvent encore ĂȘtre dĂ©couvertes en n’importe quel lieu de la presqu’üle. Ile de Groix 56 – Morbihan. Une munition de 30 cm de long pour 14 cm de diamĂštre est aperçue par un promeneur sur la plage. 83 riverains sont Ă©vacuĂ©s le temps de la neutralisation. Erdeven 56 – Morbihan. Un obus en haut de plage de Kerouriec. Les dĂ©mineurs de Brest le neutralisent. La plage est Ă©vacuĂ©e en ce week-end de fin mai. Juin Brest 29 – FinistĂšre. Un promeneur dĂ©couvre dans les rochers un obus rouillĂ©. Il avertit les gendarmes qui interdisent l’accĂšs et appellent les dĂ©mineurs. Le dĂ©chet de guerre est enlevĂ©. Il s’agit d’un obus allemand. Il est encore actif. Ile de Groix. 56 – Morbihan. Un obus sur la plage des Sables Rouges. Balisage et pĂ©tardage. Saint-Cast. 22 – CĂŽtes d’Armor. Un moniteur d’école de voile trouve sur le sable un obus vert et blanc d’une cinquantaine de cm de long. Les gendarmes sont vite alertĂ©s et font des photos transmises aux dĂ©mineurs. La munition est dĂ©samorcĂ©e. Il s’agit d’un obus sous-marin rĂ©cent utilisĂ© dans les exercices de la Marine nationale. Il est entreposĂ© dans la commune en lieu sĂ»r ». Les dĂ©mineurs de Brest le rĂ©cupĂ©reront Ă  une prochaine tournĂ©e. Brest 29 – FinistĂšre. A cĂŽtĂ© de la base navale, les ouvriers du chantier mettent au jour un vestige de guerre. Les dĂ©mineurs arrivent et constatent qu’il s’agit d’un obus. Il est trĂšs certainement allemand et fumigĂšne. Il est toxique. Les dĂ©mineurs le rĂ©cupĂšrent pour destruction ultĂ©rieure en mer. Juillet Cancale 35 – Ille-et-Vilaine. Une bombe derriĂšre un Super U en construction. Le chantier est suspendu. Les dĂ©mineurs viendront dans la soirĂ©e. Saint-Malo 35 – Ille-et-Vilaine. Une entreprise de cĂąblage souterrain heurte un obus sous un champ de blĂ©. Concarneau 29 – FinistĂšre. Dans les fonds d’un sablier en cale sĂšche, un obus de 30 cm de long est ramassĂ©. Evacuation urgente du Moniflor et du chantier naval. L’obus Ă©tait lĂ  depuis longtemps. Il a Ă©tĂ© aspirĂ© devant Saint-Nazaire pendant les derniĂšres opĂ©rations d’extraction de sable. AoĂ»t Gennes-sur-Seiche 35 – Ille-et-Vilaine. Il trouve un obus de 30 cm de long de la PremiĂšre Guerre mondiale. Il avait Ă©tĂ© cachĂ© par un ancĂȘtre. La munition est dĂ©placĂ©e dans le fond du jardin. Elle attend les services de dĂ©minage. TrĂ©gunc 29 – FinistĂšre. Le gardien d’une dĂ©chetterie dĂ©couvre un obus de mortier Ă©clairant dans les fourrĂ©s. Il le recouvre d’un matelas et alerte les autoritĂ©s. Le lendemain, le site est fermĂ© et un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© est mis en place. La munition daterait de 1979. Il est dĂ©cidĂ© de la faire exploser dans un endroit isolĂ©. Le gardien des lieux dĂ©plore de retrouver rĂ©guliĂšrement des fusĂ©es de dĂ©tresse pĂ©rimĂ©es. Nous ne sommes pas Ă©quipĂ©s pour recevoir de tels dĂ©chets. Ils doivent ĂȘtre retournĂ©s dans les magasins oĂč ils ont Ă©tĂ© achetĂ©s ». Gouesnou 29 – FinistĂšre. Un obus sur un chantier. Saint-Coulomb 35 – Ille-et-Vilaine. Un obus est dĂ©couvert sur la grĂšve de l’anse Duguesclin. Le dĂ©couvreur le place dans un carton rempli de sable et l’amĂšne au poste de secours le plus proche. Les forces de l’ordre prennent des clichĂ©s et les envoient aux dĂ©mineurs qui Ă  l’examen prĂ©voient d’intervenir dans les prochains jours. Ce mĂȘme obus avait Ă©tĂ© pris dans un haveneau une semaine plus tĂŽt par un pĂȘcheur Ă  pied qui l’avait remis Ă  l’eau. Erdeven 56 – Morbihan. Un obus est signalĂ© par des promeneurs sur la plage de Kerhillio. Evacuation de la plage dans un rayon de 700 m. Sur une autre plage d’Erdeven Kerouriec, un crapaud » – sorte de corps-mort de 150 Ă  200 kg auquel Ă©taient fixĂ©es les mines flottantes – a Ă©tĂ© retirĂ©. Octobre Rennes 35 – Ille-et-Vilaine. Une bombe amĂ©ricaine de 50 kg pendant des travaux Ă  l’hĂŽpital Guillaume RĂ©gner ! PĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© pendant la nuit jusqu’à la prise en charge par les services de l’Etat. Lorient 56 – Morbihan. Dans son jardin, il dĂ©couvre un obus de 5 cm de diamĂštre et 16 cm de long. Il le recouvre de terre et donne l’alerte. Brest 29 – FinistĂšre. Un obus de 105 mm explose dans une friche industrielle en cours de dĂ©broussaillage. Il a Ă©tĂ© sensible Ă  la chaleur d’un feu allumĂ© pour se dĂ©barrasser des dĂ©chets verts. L’explosion a Ă©tĂ© violente une piĂšce de mĂ©tal de 20 cm sur 5 cm, pesant environ 1 kg a Ă©tĂ© retrouvĂ© 150 m plus loin. Aucun blessĂ©. La presse locale parle d’un miracle. Les dĂ©mineurs inspectent le secteur Ă  la recherche d’autres munitions abandonnĂ©es. DĂ©cembre Ploemeur 56 – Morbihan. Un particulier dĂ©couvre dans son jardin un obus long de 16 cm. En attendant les dĂ©mineurs, il le recouvre de terre. Les dĂ©mineurs sont Ă©galement attendus sur une autre propriĂ©tĂ© oĂč un autre engin a Ă©tĂ© dĂ©couvert pendant des travaux. Brest 29 – FinistĂšre. Une bombe est retrouvĂ©e sur un chantier quartier de KĂ©rinou. Le jour du dĂ©minage, 600 personnes sont dĂ©placĂ©es et 480 logements interdits. La bombe Ă©tait en bon Ă©tat avec 20 kg d’explosif. Saint-Agathon 22 – CĂŽtes d’Armor. Un pigeon allemand », autre nom de la grenade Ă  fusil datant de la PremiĂšre Guerre mondiale est dĂ©couvert dans une propriĂ©tĂ© privĂ©e pendant des travaux de terrassement. La gendarmerie est alertĂ©e, les services de dĂ©minage vont intervenir prochainement ». 2010 Janvier Gestel 56 – Morbihan. Rare conduite de prĂ©caution ! Le 11 janvier, avant d’entamer des travaux derriĂšre l’église, un chef de chantier passe un dĂ©tecteur sur la zone et dĂ©couvre une grosse bombe incendiaire. Mise en place d’un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ©. Elle aurait pu creuser un cratĂšre de 2 m de profondeur sur 5 m de diamĂštre si elle avait explosé». MalgrĂ© la dĂ©tection prĂ©alable, un autre engin est dĂ©terrĂ© le 21 janvier sur le mĂȘme chantier, nettement plus gros ». FĂ©vrier Brest 29 – FinistĂšre. Le conducteur remonte un obus long de 50 cm dans le godet de sa pelleteuse. Le chantier souterrain d’adduction d’eau est suspendu, les dĂ©mineurs rĂ©cupĂšrent l’engin de guerre. Gestel 56 – Morbihan. Un obus est mis au jour dans le domaine du Lain. Cet ensemble de gĂźtes ruraux appartient Ă  l’Office Public de l’Habitat de Lorient AgglomĂ©ration Cap L’Orient. Les dĂ©mineurs interviennent. Selon eux, le dĂ©chet de guerre aurait pu faire des dĂ©gĂąts sur des centaines de mĂštres. Brest 29 – FinistĂšre. Les travaux de dĂ©molition des bunkers route du Conquet au futur emplacement du dĂ©pĂŽt de tramway prennent du retard. Les bunkers ont servi de dĂ©potoir provisoire pour toutes les munitions retrouvĂ©es dans les environs et qui n’avaient pas explosĂ©. Un provisoire qui s’est Ă©ternisĂ©. Il a fallu 3 mois de travail aux dĂ©mineurs de Brest renforcĂ©s par des collĂšgues d’autres centres de dĂ©minage pour dĂ©gager et neutraliser une vingtaine de tonnes d’obus, de grenades et de cartouches. PrĂ©alablement, il a fallu dĂ©mĂ©nager les gens du voyage qui occupaient un terrain voisin, ce qui Ă  Ă©galement pris du temps, les solutions immĂ©diates de relogement ne convenant pas Ă  la communautĂ©. Le chantier de dĂ©molition a pris 9 mois, 3 fois plus que prĂ©vu. Le bĂ©ton Ă©tait spĂ©cial, les fers Ă  bĂ©ton Ă©taient des rails de chemin de fer consolidĂ©s par des roues de locomotives. Mars Lorient 56 – Morbihan. Des ouvriers dĂ©couvrent un obus alors qu’ils amĂ©nagent un terre-plein. L’engin de guerre, 50 cm de long se trouve dans l’enceinte militaire de DCNS. 15 employĂ©s de bureau sont Ă©vacuĂ©s. La munition est emmenĂ©e par les dĂ©mineurs de Brest. Golfe du Morbihan 56 – Morbihan. Un patron-pĂȘcheur remonte dans ses filets 2 obus. C’est en voulant rejeter les Ă©toiles de mer qu’il prend connaissance de ses prises non intentionnelles. Il alerte le Cross Etel. Une Ă©quipe de dĂ©mineurs du Groupement de Plongeurs DĂ©mineurs de Brest est hĂ©litreuillĂ©e Ă  bord pour expertise, Ă©vacuer et neutraliser les 2 engins. Ils mesurent 20 cm de long et 9 cm de diamĂštre chacun. Les engins semblent dater de la Seconde Guerre mondiale, l’état de corrosion empĂȘche une datation prĂ©cise. Les munitions sont pĂ©tardĂ©es dans la baie de Kerdelan. Avril Hennebont 56 – Morbihan. Un loup de guerre au lieu-dit la Bergerie. Il est dangereux. Il est rouillĂ©. Crozon 29 – FinistĂšre. 2 obus, un d’artillerie et un de mortier, sont dĂ©couverts sur la plage de La Palue. Les plongeurs dĂ©mineurs interviennent et les font exploser sur place. Saint-Lunaire 35 – Ille-et-Vilaine. Les dĂ©mineurs interviennent sur la plage de Longchamp aprĂšs le repĂ©rage d’un obus allemand, 40 mm de diamĂštre. La veille, ils sont intervenus Ă  Saint-Malo oĂč un autre obus avait Ă©tĂ© signalĂ© . Mai Ploufragan 22 – CĂŽtes d’Armor. Dans un champ, un chien dĂ©terre un obus, 20 cm de long. Son maĂźtre le ramĂšne au commissariat de Saint-Brieuc. Les dĂ©mineurs viendront le chercher plus tard. Il ne serait plus actif. Brest 29 – FinistĂšre. 40 obus de 128 mm ont Ă©tĂ© dĂ©couverts sous les fondations de la vieille tribune Pen-Huel du stade Francis-Le BlĂ© la semaine derniĂšre. D’autres dĂ©chets du mĂȘme type sont trĂšs certainement prĂ©sents dans le secteur du stade et du lycĂ©e. Rien de surprenant. Pendant la guerre se trouvaient Ă  l’emplacement du lycĂ©e des blockhaus et une batterie allemande de plusieurs canons tirant des obus de 128 mm. Le tĂ©moignage de Roger Guillou dans le TĂ©lĂ©gramme de Brest est Ă©difiant on rĂ©cupĂ©rait la poudre, on la donnait aux blanchisseuses du Bot. Elle leur servait pour allumer le feu sous les lessiveuses. Beaucoup de carcasses d’obus Ă©taient ensuite emmenĂ©es Ă  la casse du Tritschler ». En effet, au pied de la falaise de Poullic-Al-Lor, sur le port, des ferrailleurs-rĂ©cupĂ©rateurs broyaient, stockaient et faisaient commerce de tout ce qui pouvait ĂȘtre recyclĂ©. Juin Brest 29 – FinistĂšre. Le tramway donne du fil Ă  retordre. DĂ©samorçage d’une bombe amĂ©ricaine de 250 kg dĂ©couverte sur le chantier du dĂ©pĂŽt du tram. Destruction des deux dĂ©tonateurs sur place. personnes sont Ă©vacuĂ©es 400 pavillons, gens du voyage et l’entreprise Thales. La station-service d’à cĂŽtĂ© fait l’objet d’une surveillance rapprochĂ©e. Juillet Brest 29 – FinistĂšre. 3 obus de mortier sont dĂ©couverts par une pelleteuse sur le chantier du tramway Ă  l’angle de la rue de Siam. Les dĂ©chets de guerre se trouvaient Ă  environ 80 cm de profondeur. On met en place un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© pendant que le service de dĂ©minage intervient. Les dĂ©chets de guerre sont emmenĂ©s. Brest 29 – FinistĂšre. Un obus 25 cm de long, 5kg est dĂ©couvert dans un jardin privĂ©. Saint Michel en GrĂšve 22 – CĂŽtes d’Armor. Sur le chantier de redressement du ruisseau Kerdu est dĂ©couvert un obus allemand ainsi que les reliques d’une Jeep amĂ©ricaine. Quelques jours plus tard, un second obus est retrouvĂ©. Il est français et mesure 140 mm de diamĂštre. Les dĂ©mineurs font exploser la paire sur la plage entre des merlons de sable. Plouhinec 56 – Morbihan. Un obus de belle taille a Ă©tĂ© dĂ©couvert par un estivant sur la plage du MagouĂ«ro. Un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© de m est mis en place. 130 maisons sont Ă©vacuĂ©es soit prĂšs de personnes. C’est le pic estival. Les dĂ©mineurs de Brest font exploser la munition en mer par 2 m de profondeur. AoĂ»t Plougonvelin 29 – FinistĂšre. Les randonneurs chargent un obus dans un sac Ă  dos et l’amĂšnent au sĂ©maphore le plus proche. Le dĂ©chet de guerre avait Ă©tĂ© trouvĂ© coincĂ© entre des rochers, au pied des falaises de la Pointe de Saint Mathieu. Le service de dĂ©minage intervient dans la soirĂ©e. Plouhinec 56 – Morbihan. Encore ! Un pĂȘcheur Ă  pied dĂ©couvre un obus dans les rochers sur la plage de MagouĂ«ro. Brest 29 – FinistĂšre. RĂ©plique ! Sur le chantier du futur terminal du tram, devant l’entreprise ThalĂšs, un obus de fabrication allemande est dĂ©couvert sur un tas de terre. Il Ă©tait en bon Ă©tat de fonctionnement, il est pris en charge par les dĂ©mineurs. Brest 29 – FinistĂšre. Ils creusaient une tranchĂ©e pour poser un cĂąble optique. Ils dĂ©terrent un obus rouillĂ©, 40 cm de long. Le service de dĂ©minage l’emporte. Il n’était pas en bon Ă©tat de fonctionnement, il Ă©tait Ă©ventrĂ©. La poudre avait disparu. Septembre AcignĂ© 35 – Ille-et-Vilaine. 2 obus sont dĂ©couverts sur un chantier de construction. Les dĂ©mineurs de Nantes interviennent et dĂ©couvrent un troisiĂšme engin. Il s’agit de bombes amĂ©ricaines. EnrobĂ©es de glaise, elles sont Ă©vacuĂ©es par les dĂ©mineurs Ă  l’aide d’une camionnette. Octobre Brest 29 – FinistĂšre. Sur le chantier du tramway, toujours dans le mĂȘme secteur, 2 obus sont dĂ©couverts en 2 jours. Rennes 35 – Ille-et-Vilaine. DĂ©couverte fin septembre, la bombe anglaise de 250 kg est dĂ©minĂ©e dans le quartier de la gare de Rennes. La gare est fermĂ©e, les trains sont retardĂ©s. Les cafĂ©s et les hĂŽtels sont fermĂ©s. 2 maisons de retraite sont Ă©vacuĂ©es. Il n’y a pas de risques sismiques et le mĂ©tro poursuit sa ronde. Le secteur est survolĂ© par hĂ©licoptĂšre. La bombe force personnes Ă  l’évacuation. Les dĂ©mineurs la neutralisent et l’évacuent par la route vers le site militaire de Fontevraud dans le Maine-et-Loire pour destruction. L’opĂ©ration globale a durĂ© de 7h du matin Ă  12h. DĂ©cembre Brest 29 – FinistĂšre. Encore ! Sur le site du futur terminus du tram de Brest, prĂšs de l’usine Thales, un ouvrier dĂ©couvre un obus de 30 cm sur 10. Les dĂ©mineurs le rĂ©cupĂšrent et l’emportent dans un endroit sĂ©curisĂ© tenu secret ». 2011 Janvier Brest 29 – FinistĂšre. Les risques tramway se dĂ©placent. Des ouvriers du chantier dĂ©couvrent boulevard de Plymouth un obus petit mais explosif. L’endroit est immĂ©diatement sĂ©curisĂ©. Les dĂ©mineurs ont agit rapidement et la circulation n’a pas Ă©tĂ© perturbĂ©e. L’üle de Batz 29 – FinistĂšre. 4 plongeurs interviennent sur une plage Ă  l’est de l’üle pour neutraliser un obus de 500 g. FĂ©vrier LanouĂ©e 56 – Morbihan. Le jardin Ă©tait en friche depuis plusieurs annĂ©es. Un obus de 75 mm de la PremiĂšre Guerre mondiale y vĂ©gĂ©tait depuis presque 1 siĂšcle. Les dĂ©mineurs le neutralisent dans un champ voisin. Ile de BrĂ©hat 22 – CĂŽtes d’Armor. A la recherche de coquilles Saint-Jacques, le bateau de pĂȘche remonte une bombe d’1 m de long. Ne voulant prendre aucun risque, l’équipage la remet Ă  l’eau et signale sa position prĂ©cise Ă  la Marine nationale. Brest 29 – FinistĂšre. 3 coquilliers ont remontĂ© dans leurs dragues 3 obus. 4 plongeurs dĂ©mineurs sont intervenus et les ont mouillĂ©s pour destruction ultĂ©rieure. Mars GuissĂ©ny 29 – FinistĂšre. MystĂšre ! Un gros cylindre Ă©merge du sable. Il est aperçu par un goĂ©monier du haut de son tracteur. Un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© est mis en place. Les plongeurs dĂ©mineurs de la Marine nationale viennent sur place mais ne peuvent pas identifier l’objet qui mesure 2,30 m de long. Un tractopelle doit venir creuser pour le dĂ©terrer et l’examiner. Brest 29 – FinistĂšre. Un obus de 30 cm sur 15 est retrouvĂ© dans le centre ville de Brest sur un chantier. Les dĂ©mineurs neutralisent la munition et l’évacuent vers un site de stockage avant pĂ©tardement en mer. Brest 29 – FinistĂšre. Des coquilliers ont remontĂ© une fois de plus des munitions la semaine passĂ©e. Il s’agit d’obus de 20 Ă  40 cm de long. Les plongeurs dĂ©mineurs interviennent, sĂ©curisent les munitions et les mouillent au large pour destruction ultĂ©rieure. Avril Ouessant 29 – FinistĂšre. C’est le dernier jour pour 17 obus de 75 dĂ©couverts dans le Fort Saint-Michel. L’opĂ©ration de neutralisation impose un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© de 700 m, 89 maisons doivent ĂȘtre Ă©vacuĂ©es soit 136 personnes. Locoal-Mendon 56 – Morbihan. Nouvelle alerte aux salsifis tueurs belges Ă  la conserverie un petit obus jaillit. Les gendarmes sont alertĂ©s et les dĂ©mineurs viennent rĂ©cupĂ©rer la munition quelques jours plus tard. PlĂ©neuf-Val-AndrĂ© 22 – CĂŽtes d’Armor. Alors qu’un paysagiste abat un cyprĂšs de Lambert, la tronçonneuse rencontre une rĂ©sistance. Dans le tronc est fichĂ© un obus de mortier. Les dĂ©mineurs le font exploser dans une ancienne carriĂšre de pierres. Mai Kerlouan 29 – FinistĂšre. Une mine amĂ©ricaine. Les dĂ©mineurs la font sauter sur la plage. Roscanvel 29 – FinistĂšre. Sur des rochers Ă  proximitĂ© de la pointe des Capucins, un obus de 240 mm est dĂ©couvert. Son Ă©tat ne permet pas de le dĂ©placer. Il est donc dĂ©cidĂ© de le dĂ©truire sur place le 20 mai 2011. 2 pĂ©rimĂštres de sĂ©curitĂ© seront mis en place. L’un en mer de 1,5 km et l’autre Ă  terre d’1 km. Une vingtaine de personne seront confinĂ©es Ă  domicile. Saint-AndrĂ©-des-Eaux 22 – CĂŽtes d’Armor. Une dizaine d’obus ont Ă©tĂ© dĂ©couverts dans le lac de BĂ©tineuc pendant l’installation de pontons de bois dĂ©diĂ©s aux pĂȘcheurs de carpes et de brochets. Les obus ont Ă©tĂ© dĂ©truits sur place aprĂšs avoir Ă©tĂ© enfouis dans la vase. Le maire rappelle que cette partie du lac de BĂ©tineuc Ă©tait, pendant la Guerre 39-45, une prairie assĂ©chĂ©e qui servait de base auxiliaire Ă  l’aviation allemande. Pour autant, il ne pense pas que les trouvailles datent de cette Ă©poque. Il penche pour une autre hypothĂšse je pense plutĂŽt que quelqu’un les avait chez lui et s’en est dĂ©barrassĂ© depuis pas si longtemps que ça. On trouve de tout dans le lac. Il y a quelque temps, on a mĂȘme trouvĂ© une urne funĂ©raire ». Les dĂ©mineurs interviennent. Quiberon 56 – Morbihan. Un vacancier belge policier de son Ă©tat croit identifier au milieu d’un tas de vieilles ferrailles coincĂ© dans une faille de rochers un obus. Le site n’est accessible qu’à marĂ©e basse. L’accĂšs au site est immĂ©diatement interdit. Finalement, les dĂ©mineurs en fin d’aprĂšs-midi ont remontĂ© un accessoire inoffensif mais militaire, un bouchon de canon ». Juin Siviac 56 – Morbihan. 2 habitants de Remungol dĂ©couvrent un obus amĂ©ricain sur le secteur de Siviac. La munition pĂšse entre 4 et 5 kg. Elle s’avĂšre dangereuse en cas de choc ou d’incendie. Sainte-Brigitte 56 – Morbihan. Une cache est dĂ©couverte par l’entreprise de travaux publics. Environ 200 cartouches et des petits obus de char apparaissent Ă  2 m de profondeur. Une vraie fourmiliĂšre. Les dĂ©mineurs vont venir. Saint Lunaire 35 – Ille-et-Vilaine. Le service de dĂ©minage de la Marine nationale intervient au large de la plage de Longchamp suite Ă  la dĂ©couverte d’un engin explosif par un patron pĂȘcheur. Il s’agit d’une mine de fond allemande LMB contenant 800 kg d’explosifs, mesurant 2,70 m de long pour un diamĂštre minimum de 70 cm. Juillet Roscoff 29 – FinistĂšre. Des touristes anglais dĂ©couvrent sur la plage du vieux port une grenade quadrillĂ©e Ă  main. La brigade nautique s’est dĂ©placĂ©e pour sĂ©curiser la zone. Les dĂ©mineurs de la protection civile n’ont pu intervenir que le lendemain. ForĂȘt du Mesnil 35 – Ille-et-Vilaine. 4 obus sont retrouvĂ©s dans la forĂȘt. Ils sont regroupĂ©s et balisĂ©s. Quand les dĂ©mineurs se rendent sur place 2 jours plus tard, ils avaient disparu. Ils ont certainement Ă©tĂ© rĂ©cupĂ©rĂ©s par des collectionneurs ou des curieux. Les soldats allemands auraient cachĂ© des obus dans 8 trous de 5 m de cĂŽtĂ© et 2 m de profondeur. A la sortie de la guerre, la forĂȘt Ă©tait truffĂ©e de munitions abandonnĂ©es. Elles avaient Ă©tĂ© regroupĂ©es dans une cabane. AoĂ»t Locmaria 56 – Morbihan. Encore ! Un obus d’entraĂźnement a Ă©tĂ© retrouvĂ© sur la plage des Grands Sables. Plouhinec 56 – Morbihan. Un nouvel obus coincĂ© dans les rochers dĂ©couvert pendant l’étĂ© par un pĂȘcheur Ă  pied. Dans un rayon de 150 m l’accĂšs est interdit jusqu’à ce que les dĂ©mineurs le pĂ©tardent in situ. ForĂȘt du Tronchet 35 – Ille-et-Vilaine. 5 obus sont localisĂ©s dans un endroit que les services de secours tiennent Ă  garder confidentiel. Durant la Seconde Guerre mondiale, la rĂ©gion de Saint-Malo a servi de lieu de stockage de munitions. Etang de Mireloup 35 – Ille-et-Vilaine. 4 obus sont repĂ©rĂ©s dans l’étang. 2 sont parfaitement visibles et accessibles, 2 autres sont reconnaissables au fond l’eau. Ils sont prĂšs de la rive. Alerte auprĂšs de la gendarmerie. L’étang de Mireloup est en fait le rĂ©servoir d’un barrage inaugurĂ© en 1973. Donc, les apports des munitions sont postĂ©rieurs Ă  cette date et se rĂ©vĂšlent en saison sĂšche quand le niveau de l’étang baisse. Sans doute ces dĂ©pĂŽts proviennent-ils des nĂ©gligences des uns ou des autres. Septembre Saint-Malo 35 – Ille-et-Vilaine. Un promeneur dĂ©couvre un obus de mortier. Les ailettes dĂ©passent du sol. Brest 29 – FinistĂšre. 30 cm de long, 15 de diamĂštre. Une munition amĂ©ricaine est rĂ©cupĂ©rĂ©e lors des travaux publics. Elle est au phosphore. Les dĂ©mineurs le dĂ©placent un peu plus loin, pour le dĂ©truire. Le phosphore est incendiaire et toxique. Bruz 35 – Ille-et-Vilaine. Une bombe de la Royal Air Force de 250 kg est dĂ©couverte dans une carriĂšre de Lafarge prĂšs du bois de CicĂ©. Un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© est tracĂ©, la circulation est bloquĂ©e sur la dĂ©partementale et un centre Ă©questre est Ă©vacuĂ©. Les dĂ©mineurs neutralisent la bombe et l’évacuent vers l’estuaire de la Loire. Lorient 56 – Morbihan. Si bombes et obus Ă©taient des trĂ©sors, les conducteurs de pelleteuse seraient milliardaires. Un nouvel obus sous la voie publique. Pluvigner 56 – Morbihan. Bingo ! Une pelleteuse tombe sur un obus amĂ©ricain. Un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© de 500 m est mis en place autour de la trouvaille explosive. Ile de Groix 56 – Morbihan. Il y a sur son terrain un vieil objet mĂ©tallique qui l’intrigue. Il alerte la gendarmerie. D’aprĂšs les premiĂšres observations circonspectes des gendarmes, il s’agit d’une mine antipersonnel. Les dĂ©mineurs sont alertĂ©s et ils confirment. L’engin mortel est recouvert de terre en attendant sa destruction. Octobre Quiberon 56 – Morbihan. AprĂšs les tempĂȘtes, une dizaine de marqueurs automatiques – ogives de 70 cm environ, ressemblant Ă  un obus et destinĂ©es Ă  l’émission de fumigĂšnes-, sont rĂ©cupĂ©rĂ©s sur les plages de la presqu’üle par des promeneurs et mis en sĂ©curitĂ© par les gendarmes. Les engins ont Ă©tĂ© dĂ©truits en pleine mer dans une zone sĂ©curisĂ©e. PlĂ©rin 22 – CĂŽtes d’Armor. Les dĂ©mineurs interviennent dans les falaises Ă  Martin plage pour rĂ©cupĂ©rer un fumigĂšne chimique au phosphore. Il avait Ă©tĂ© signalĂ© par un randonneur la semaine passĂ©e. ClĂ©der 29 – FinistĂšre. Des ouvriers d’une entreprise d’enfouissement de rĂ©seaux aĂ©riens dĂ©couvrent un obus en creusant une tranchĂ©e sur le site marin des Amiets. Le service de dĂ©minage de Brest est dĂ©pĂȘchĂ© sur place et un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© est installĂ©. La munition est rapidement dĂ©sensablĂ©e Ă  l’aide d’un tractopelle. Elle est Ă©vacuĂ©e vers le centre de dĂ©minage. Novembre Plerguer 35 – Ille-et-Vilaine. Pour la 3Ăšme fois en quelques mois, un obus est dĂ©couvert sur les berges de l’étang de Mireloup. Les dĂ©mineurs de Nantes interviennent pour neutraliser l’engin. Le site est trĂšs frĂ©quentĂ©. MerlĂ©vĂ©nez 56 – Morbihan. Encore des vestiges de guerre dans le jardin d’un particulier. Les dĂ©mineurs de Brest Ă©vacuent un petit obus. Les voies d’accĂšs au village sont momentanĂ©ment bloquĂ©es. 3 habitations sont Ă©vacuĂ©es, les rĂ©sidents ont pu regagner leur domicile en soirĂ©e. Brest 29 – FinistĂšre. DĂ©couvert par des ouvriers qui travaillaient prĂšs de la marina du port du ChĂąteau l’obus a Ă©tĂ© placĂ© dans le godet d’un engin de chantier et enfoui sous du sable dans l’attente des dĂ©mineurs. Locmaria-PlouzanĂ© 29 – FinistĂšre. Il creuse une tranchĂ©e dans son hangar. La mini-pelleteuse heurte Ă  fleur de terre une maxi-bombe anglaise de 250 kg. En vue de son dĂ©samorçage, un cordon de sĂ©curitĂ© est mis en place 500 m alentour. Les riverains doivent Ă©vacuer les lieux et se rĂ©fugier Ă  la Maison des Citoyens Ă  partir de 8h30. L’opĂ©ration a durĂ© moins d’1h. Ploemeur 56 – Morbihan. Une pelleteuse dĂ©terre une petite bombe de 50-60 cm de long. Le dĂ©chet est mis en sĂ©curitĂ© en attendant les dĂ©mineurs. PlonĂ©vez-Porzay 29 – FinistĂšre. Des promeneurs trouvent sur l’üle de Salgren un obus de 75 mm. Un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© est mis en place dĂšs la nuit tombĂ©e. Le dĂ©chet est dĂ©truit par 4 dĂ©mineurs dans une crevasse de rocher. DĂ©cembre Lanester 56 – Morbihan. Un obus enterrĂ© au pied d’un muret est ressuscitĂ© par les ouvriers d’un chantier immobilier. Il est placĂ© dans un endroit sĂ»r en attendant les spĂ©cialistes brestois. 2012 Janvier KernasclĂ©den 56 – Morbihan. FAUSSE ALERTE Les dĂ©mineurs de Brest accourent Ă  Kerihuel oĂč un obus est signalĂ© dans un jardin. Il s’agit en rĂ©alitĂ© d’un vieux poids d’horloge mesurant 20 cm de long. Ploemeur 56 – Morbihan. Gare aux permis de construire Ă  Ploemeur. Un obus surgit des fondations d’une maison particuliĂšre. FĂ©vrier ThorignĂ©-Fouillard 35 – Ille-et-Vilaine. Leçons d’équitation dans le manĂšge du Placis-Vert. Youen, 14 ans, explique que le cheval butait sans cesse sur une piĂšce mĂ©tallique. Lorsque les responsables du site ont grattĂ© le sable ils ont dĂ©couvert un obus. Nul ne sait s’il est encore actif. En attendant, tous les chevaux sont dans les boxs. Malestroit 56 – Morbihan. Le bief du canal est vidangĂ©. Il faut Ă©tanchĂ©ifier l’amont de l’écluse. Un fĂ©mur humain, 2 grenades et une grenade d’exercice Ă©mergent de la vase. Les services interviennent dĂšs le lendemain et neutralisent sur place les vestiges de guerre. Le canal a pu ensuite ĂȘtre remis en eau. Le sort du fĂ©mur est inconnu
 Ile Tristan 29 – FinistĂšre. Ils refont un vieux mur et tombent sur un obus de 50 mm. Les dĂ©mineurs de la SĂ©curitĂ© civile l’emportent pour le faire exploser hors de l’üle. Une autre munition a Ă©tĂ© dĂ©couverte un boulet de couleuvrine ; c’est le troisiĂšme boulet de ce genre dĂ©couvert dans le secteur. La couleuvrine est une bouche Ă  feu utilisĂ©e entre le XVĂšme et le XVIIĂšme siĂšcle. Elle pouvait tirer des boulets en pierre ou en mĂ©tal. Les boulets de l’üle Tristan font partie de l’arsenal d’une garnison anglaise en place sur l’üle au XVIĂšme siĂšcle. Quant Ă  l’obus, il aurait Ă©tĂ© partie de l’arsenal d’une casemate allemande pendant la guerre 39-45. Kerlouan 29 – FinistĂšre. Je terrasse. Je tombe sur un obus. Il mesure 50 cm de long. J’attends les dĂ©mineurs. VitrĂ© 35 – Ille-et-Vilaine. A proximitĂ© des voies SNCF, un obus de 300 mm est dĂ©terrĂ©. Le trafic ferroviaire n’a pas Ă©tĂ© perturbĂ©. Mars Brest 29 – FinistĂšre. Les dĂ©mineurs sont Ă  Maison-Blanche. Ils s’occupent d’un obus. Avril Ploemeur 56 – Morbihan. On attend les dĂ©mineurs. Un obus de 30 cm de long est signalĂ© par les jardiniers dans le centre de vacances de la ville de Puteaux. Le Conquet 29 – FinistĂšre. En travaillant son champ dans le secteur de Milin-Avel, l’agriculteur dĂ©range une bombe amĂ©ricaine de 50 kg trĂšs certainement larguĂ©e pendant la libĂ©ration de Brest Ă  la fin de la Seconde Guerre mondiale. Elle est en parfait Ă©tat de conservation et reste sensible aux agressions extĂ©rieures. Une explosion serait mortelle dans un rayon de 200 m. Les dĂ©mineurs dĂ©cident de la neutraliser ultĂ©rieurement. Le 24 avril, 650 personnes sont Ă©vacuĂ©es dans un rayon de 470 m pour Ă©viter tout risque. La circulation est interdite. Une trentaine de personnes sont accueillies dans la salle BeausĂ©jour oĂč une collation est offerte. L’opĂ©ration est un succĂšs. La munition est ensuite stockĂ©e Ă  Brest avant d’ĂȘtre expĂ©diĂ©e par route dans un centre de destruction dans l’Est de la France. Lorient 56 – Morbihan. La drague danoise Balder, 120 m de long, commence les opĂ©rations de dĂ©sensablage de la passe ouest du chenal d’accĂšs au port de Lorient. m3 de sĂ©diments doivent ĂȘtre prĂ©levĂ©s dont du sable destinĂ© aux plages de GĂąvres. Le but est de sĂ©curiser l’accĂšs au port des bateaux de commerce Ă  fort tirant d’eau en mĂȘme temps que de rĂ©engraisser les plages de GĂąvres et limiter ainsi les risques de submersion. Les boues contaminĂ©es seront immergĂ©es en face de l’üle de Groix. TrĂšs vite, la Balder aspire un obus. Il est rouillĂ©. L’alerte est donnĂ©e Ă  la capitainerie du port et au Cross Etel. Le navire est envoyĂ© au mouillage Ă  l’Est de Groix dans une zone dĂ©diĂ©e Ă  ce type d’évĂ©nement. Le lendemain matin, les hommes du Groupe de Plongeurs DĂ©mineurs de Brest sont hĂ©liportĂ©s sur la Balder. Ils dĂ©gagent l’obus et le dĂ©posent dans une dĂ©charge sous-marine occasionnelle » Ă  l’est de Belle-Île. TrĂ©boul 29 – FinistĂšre. Les jardiniers de la ville tondent la pelouse et dĂ©couvrent un obus. Ils dĂ©cident de ne pas Ă©bruiter l’affaire, recouvrent la munition de terre et alertent les sachants. 10 jours plus tard, les dĂ©mineurs de Brest interviennent. Ils rĂ©cupĂšrent la munition. C’est un obus de canon de 75 français mesurant une trentaine de cm de long. Chavagne 35 – Ille-et-Vilaine. Un chavagnais court Ă  la Mairie il y a 3 obus au pied des conteneurs Ă  bouteille Ă  cĂŽtĂ© du terrain de foot. Ils avaient Ă©tĂ© reconvertis en objets de dĂ©coration. Ils Ă©taient peints. Ces obus de 75 mm modĂšle 1897 Ă©taient utilisĂ©s pendant la PremiĂšre Guerre mondiale. Mai Crozon 29 – FinistĂšre. L’obus dĂ©couvert sur la plage de Morgat est pĂ©tardĂ© au large Ă  300 m du front de mer avec une charge de 1 kg de plastic. La circulation routiĂšre est bloquĂ©e sur le boulevard de la station balnĂ©aire le temps de l’opĂ©ration. La population baguenaude, curieuse et pas confinĂ©e. Bruz 35 – Ille-et-Vilaine. Une bombe amĂ©ricaine de 250 kg est mise au jour dans une carriĂšre, non loin du bois de CicĂ©, Ă  une cinquantaine de mĂštres de lĂ  oĂč, en septembre 2011, une autre bombe avait Ă©galement refait surface. L’opĂ©ration a Ă©tĂ© menĂ©e sans difficultĂ© et n’a pas entrainĂ© d’évacuation. L’accĂšs est interdit sur la dĂ©partementale voisine pendant la vingtaine de minutes que dure la neutralisation. Saint-Pierre-Quiberon 56 – Morbihan. Une roquette avec empennage est signalĂ©e sur la plage de Port Bara. Elle a rĂ©apparu sous l’effet de l’érosion et des grandes marĂ©es. Les gendarmes Ă©tablissent un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© et la trentaine de personnes prĂ©sentes sur la plage sont priĂ©es de s’éloigner. Les dĂ©mineurs dĂ©cident de faire exploser la munition sur place. L’urgence est d’intervenir avant le retour de la marĂ©e. Vern-Sur-Seiche 35 – Ille-et-Vilaine. Les dĂ©mineurs de Nantes sont attendus sur le site de l’ancienne dĂ©chetterie de Vern-sur-Seiche en cours de reconversion. Une munition – une mine ou une petite bombe – vient d’ĂȘtre dĂ©terrĂ©e. Les travaux sont interrompus et le site est fermĂ© au public. Juillet Etel 56 – Morbihan. Les dĂ©mineurs rĂ©cupĂšrent chez un retraitĂ© un obus français de 45 kg. Il habite rue du Souvenir. Il sera entreposĂ© Ă  Brest en attendant sa destruction. L’adjoint au chef du centre de dĂ©minage de Brest commente il s’agit d’une opĂ©ration courante ». Carantec 29 – FinistĂšre. Les plongeurs dĂ©mineurs de Brest interviennent au bout de la cale est du KĂ©lenn. Un pĂȘcheur Ă  la recherche de vers a accrochĂ© quelques choses dures avec sa fourche. Il s’agit de munitions antiaĂ©riennes de 30 mm. Il y a beaucoup d’estivants. Il est dĂ©cidĂ© de ne pas les dĂ©samorcer sur place, de les immerger par 15 Ă  20 m de fond et de les faire exploser Ă  cĂŽtĂ© de l’üle de Batz. AoĂ»t Erdeven 56 – Morbihan. Les fortes vagues des jours passĂ©s ont dĂ©foui un obus de 120 mm français sur la plage de Kerouriec. La dĂ©cision est prise de le faire exploser en mer, une option qui permet de raccourcir le pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ©. Une centaine de plagistes sont Ă©vacuĂ©s tandis que la munition est emmenĂ©e Ă  910 m du front de mer, immergĂ©e puis explosĂ©e. Septembre Ile de Groix 56 – Morbihan. Les dĂ©mineurs de Quimper dĂ©truisent 8 fusĂ©es de marquage dĂ©couvertes depuis le dĂ©but l’annĂ©e sur le littoral et regroupĂ©es sur l’üle. Ces munitions d’exercice de la Marine nationale sont dangereuses. Elles contiennent une cartouche de phosphore. Le corps est en bois. Elles sont estampillĂ©es Marine nationale. En cas de dĂ©couverte il ne faut pas les manipuler. Comme pour toute munition, la gendarmerie doit ĂȘtre alertĂ©e. Octobre Saint-Pierre-Quiberon 56 – Morbihan. Il y a 2 semaines, un promeneur signalait un obus sur un terrain militaire laissĂ© Ă  l’abandon. Deux semaines plus tard, il est toujours lĂ . Le terrain est situĂ© Ă  proximitĂ© de la colonie de vacance des armĂ©es. Il y a bien une clĂŽture mais dans un Ă©tat lamentable. Les lieux sont ouverts Ă  tous les vents et selon un riverain, ils auraient Ă©tĂ© squattĂ©s. La Mairie projette de racheter en partie ce terrain afin d’y installer une zone d’activitĂ©s. Si le projet devait se confirmer, le site devrait subir avant tout une dĂ©pollution pyrotechnique. Belle-Ăźle 56 – Morbihan. Bis ! Le chalutier Dalch Mat II remonte un obus d’un mĂštre de long pour 40 cm de diamĂštre dans ses filets. Le Cross Etel dĂ©pĂȘche une Ă©quipe de plongeurs dĂ©mineurs et des gendarmes. La munition est remise Ă  l’eau. Elle est dĂ©truite. LanvĂ©oc 29 – FinistĂšre. Une tranchĂ©e, un ouvrier paysagiste, une pelleteuse et un dĂ©chet de guerre. C’est un obus de le PremiĂšre Guerre mondiale, 45 cm de long. Le paysagiste en chef, ancien militaire de l’ArmĂ©e de Terre ayant suivi des stages Nedex Neutralisation, EnlĂšvement et Destruction d’Explosifs sĂ©curise tout de suite la zone et alerte les gendarmes. Novembre Ile de Groix 56 – Morbihan. L’entrepreneur creuse une tranchĂ©e le long d’une maison et heurte un obus. Les travaux sont immĂ©diatement suspendus et les gendarmes avertis. La procĂ©dure d’intervention des dĂ©mineurs est enclenchĂ©e. Poullaouen 29 – FinistĂšre. Pendant des travaux de terrassement, 3 obus sont mis au jour. 1 m de long. On balise, on attend les hommes de l’art. Ils devraient intervenir demain. Les habitations sont Ă©loignĂ©es. Brest 29 – FinistĂšre. Bilan de la saison de la coquille Saint Jacques 2012. Les plongeurs dĂ©mineurs sont intervenus 319 fois auprĂšs des bateaux de pĂȘche qui avaient remontĂ© des munitions explosives. 2013 Janvier Saint Michel en GrĂšve 22 – CĂŽtes d’Armor. FAUSSE ALERTE Un corps mĂ©tallique fuselĂ© est dĂ©couvert par un promeneur sur la plage. Il ressemble Ă  une bombe. Il s’agit en rĂ©alitĂ© d’un cochonnet de dragage datant de l’aprĂšs Seconde Guerre mondiale qui servait au dĂ©minage des mines flottantes. Un navire le tirait Ă  l’aide d’un cĂąble. Des traces d’impact sont visibles sur le vestige. Mars MartignĂ©-Ferchaud 35 – Ille-et-Vilaine. Les dĂ©mineurs de Nantes sont appelĂ©s pour neutraliser un obus français de 75 mm encore actif incrustĂ© dans un terrain privĂ©. D’autres douilles qui elles avaient dĂ©jĂ  explosĂ© sont Ă©galement extraites. Mordelles 35 – Ille-et-Vilaine. 6 personnes sont Ă©vacuĂ©es aprĂšs la dĂ©couverte d’une grenade quadrillĂ©e sur un chantier dans une cour bordĂ©e par plusieurs immeubles. Quand les dĂ©mineurs de Nantes arrivent sur place, ils s’aperçoivent rapidement qu’elle est inerte. Ils sont les seuls Ă  avoir cette capacitĂ© d’expertise. Avril Rennes 35 – Ille-et-Vilaine. Les ouvriers du chantier de la ligne 2 du mĂ©tro rennais dĂ©couvrent un objet. Ils l’écartent. C’est seulement 4 jours plus tard que l’alerte est donnĂ©e aux dĂ©mineurs de Nantes. Il s’agit d’une bombe. L’évacuation des immeubles voisins est ordonnĂ©e. Le dĂ©chet de guerre est endommagĂ© mais selon les dĂ©mineurs le dĂ©tonateur est en Ă©tat de fonctionner. Les dĂ©mineurs neutralisent la bombe et la font pĂ©tarder sur un terrain vague. Le dĂ©lai entre le temps de la dĂ©couverte et celui de l’alerte s’explique sans doute par la crainte des tracasseries administratives. Mai Carhaix 29 – FinistĂšre. Pendant leur tournĂ©e dans le centre-ville, les ripeurs dĂ©couvrent dans une benne Ă  ordures une roquette, des balles et un chargeur de fusil-mitrailleur. Les gendarmes croient savoir que la roquette ne prĂ©sente pas de danger immĂ©diat. Ils rĂ©cupĂšrent l’ensemble des dĂ©chets pour les confier aux dĂ©mineurs. Une enquĂȘte et ouverte pour dĂ©terminer leur origine. Dans l’incinĂ©rateur de Carhaix, ça aurait fait mal. Juin Port Louis 56 – Morbihan. Les plongeurs dĂ©mineurs de Brest pĂ©tardent un obus gisant sur la plage du PĂątis au pied des remparts. Il avait Ă©tĂ© dĂ©couvert quelques jours plus tĂŽt. Un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© de 800 m est mis en place. Ploemeur 56 – Morbihan. Ils travaillent dans la carriĂšre de kaolin. Ils aperçoivent une fumĂ©e blanche s’échappant du sol. Ils comprennent rapidement qu’il s’agit d’une munition historique. Les pompiers mettent en place un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© de 500 m. L’UnitĂ© Risques Technologiques de Vannes et les dĂ©mineurs de Brest sont alertĂ©s. L’obus, 60 cm de long, 15 de diamĂštre est au phosphore. 5 employĂ©s sont Ă©vacuĂ©s. Les dĂ©mineurs le font exploser Ă  distance. La prison voisine n’a pas fait l’objet d’une procĂ©dure particuliĂšre. PlouzanĂ© 29 – FinistĂšre. Les dĂ©mineurs sont attendus prĂšs du lieu-dit Kerbleuz. Un obus de plus de 80 mm a Ă©tĂ© mis au jour chez un particulier. Il a Ă©tĂ© transportĂ© dans un champ, un balisage aurait Ă©tĂ© mis en place par la gendarmerie. Les dĂ©mineurs interviendront plus tard. Il semble que l’obus baladeur ait Ă©tĂ© alors repris par un observateur et redĂ©posĂ© bien en Ă©vidence sur un trottoir. Port Louis 56 – Morbihan. Et de 2 ! Un obus est dĂ©couvert au pied des remparts. Les dĂ©mineurs de Brest le dĂ©posent au fond d’un trou de sable et le font exploser. Juillet Redon 35 – Ille-et-Vilaine. Ils hĂ©ritent et dĂ©cident de nettoyer et vider le grenier de la maison. Ils dĂ©couvrent une boĂźte en bois contenant des munitions et d’autres objets non identifiĂ©s. Ils prennent le risque d’emmener la boĂźte et son drĂŽle de contenu aux gendarmes. Ces derniers identifient des grenades Ă  manche et des bouchons de dĂ©tonateurs. Le tout est trĂšs instable. Un dĂ©mineur de Nantes se rend sur place. L’expert explique que le transport de cette boĂźte Ă©tait particuliĂšrement dangereux. L’un des bouchons de dĂ©tonateur aurait pu faire exploser le colis et tout aurait Ă©tĂ© pulvĂ©risĂ© dans un rayon de 10 m. En cas de dĂ©couverte de dĂ©chet de guerre, seuls les dĂ©mineurs sont habilitĂ©s Ă  effectuer un transport. Andel 22 – CĂŽtes d’Armor. Des andelais entreprennent des travaux dans leur jardin. Ils dĂ©couvrent des munitions. Ils ne prĂ©viennent pas les autoritĂ©s et les entreposent dans un simple seau. Un feu se dĂ©clare dans le seau Ă  munitions ». Ils appellent les secours et pompiers, gendarmes et dĂ©mineurs se dĂ©placent. Quand ils arrivent sur place, de petites explosions crĂ©pitent. Un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© est mis en place Ă  la hĂąte le temps de maĂźtriser le sinistre. Il n’y a pas eu de blessĂ©s. Encore une sĂ©quelle du phosphore. Ploubazlanec 22 – CĂŽtes d’Armor. Un obus de 70 cm de long est mis au jour sur un chantier Ă  cĂŽtĂ© d’un lycĂ©e. Une colonie installĂ©e dans le lycĂ©e est Ă©vacuĂ©e et des restrictions de circulation sont prises. Plouharnel 56 – Morbihan. Les plus jeunes sont parfois les plus instruits. Des enfants s’amusaient Ă  creuser dans le sable sur la plage de Sainte-Barbe quand ils ont dĂ©couvert une munition. Il n’y ont pas touchĂ© et ont tout de suite alertĂ© les autoritĂ©s. Un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© a Ă©tĂ© rapidement Ă©tabli et les dĂ©mineurs sont venus rĂ©cupĂ©rer l’obus. De calibre 155, il Ă©tait trĂšs dĂ©gradĂ©. Il semblait dater de la Seconde Guerre mondiale. AoĂ»t Paimpol 22 – CĂŽtes d’Armor. Il se promĂšne sur les plages armĂ© de son dĂ©tecteur de mĂ©taux. Il dĂ©couvre des munitions dans le sable. Les plongeurs dĂ©mineurs de Brest interviennent et pĂ©tardent in situ les 4 petits obus. Septembre Saint-Lunaire 35 – Ille-et-Vilaine. Il y a Ă  Saint-Lunaire un abri construit pendant l’occupation allemande. 70 ans aprĂšs, les propriĂ©taires font appel aux dĂ©mineurs afin qu’ils l’inspectent et le sĂ©curisent. Un obus anglais et une mine antipersonnel sont enfin retirĂ©s des lieux. Octobre Lorient 56 – Morbihan. Pendant la pose de canalisation prĂšs du Carrefour du Monistrol, une bombe au phosphore est mise au jour. Les accĂšs sont interrompus, la circulation aussi, le temps pour les dĂ©mineurs de neutraliser la bombe toxique. L’intervention durera 1h. Lanester 56 – Morbihan. Des travaux d’enfouissement de rĂ©seau dĂ©voilent Ă  80 cm de profondeur un obus de 30 cm de long et 10 cm de diamĂštre. Novembre Vern-sur-Seiche 35 – Ille-et-Vilaine. 2 obus sont dĂ©couverts dans le bois de Soeuvre en l’espace de quelques jours 1 – L’homme ramasse des champignons et met la main sur un obus. ll le dĂ©place jusqu’à un parking. Les gendarmes supposent qu’il date de la Seconde Guerre mondiale. Les dĂ©mineurs de Nantes interviennent, inspectent la munition et prennent la dĂ©cision de la dĂ©truire sur place. 2 – Il se promĂšne dans le bois et dĂ©couvre un obus. Lui aussi le dĂ©place avant d’avertir la gendarmerie. La munition est mise en sĂ©curitĂ©. Les dĂ©mineurs sont attendus pour la dĂ©truire. Rennes 35 – Ille-et-Vilaine. Un obus est mis au jour dans la gare de triage. 4 TGV sont stoppĂ©s. Des clichĂ©s sont envoyĂ©s aux dĂ©mineurs. La munition ne demande pas d’intervention urgente. La circulation des trains est relancĂ©e. Les dĂ©mineurs interviendront de nuit pour ne pas perturber de nouveau la circulation ferroviaire. Laniscat 22 – CĂŽtes d’Armor. L’adolescent dĂ©couvre 4 obus dans un bois prĂšs de chez lui. Il les ramĂšne et en jette un dans un brĂ»lage de vĂ©gĂ©taux Ă  l’air libre. L’obus explose, les Ă©clats atteignent le pĂšre du dĂ©couvreur. La victime est Ă©vacuĂ©e par hĂ©licoptĂšre vers le centre hospitalier de Rennes. DĂ©cembre Lanester 56 – Morbihan. Un employĂ© de la sociĂ©tĂ© Eiffage sonde le sol. Il tombe sur un dĂ©chet de guerre, 20 cm de long, 7 de diamĂštre. Les dĂ©mineurs interviennent. Brest 29 – FinistĂšre. Une caisse de munitions dormait dans l’emprise de l’école maternelle de Kermaria Ă  LambĂ©zellec. Elle contenait des grenades et des munitions rouillĂ©es et dangereuses. Elle a Ă©tĂ© rĂ©veillĂ©e par des travaux d’extension et de rĂ©novation. Elle a Ă©tĂ© rĂ©inhumĂ©e Ă  5 m de profondeur dans l’attente des dĂ©mineurs. Pendant l’intervention, les Ă©lĂšves ont Ă©tĂ© Ă©cartĂ©s. Vannes 56 – Morbihan. L’Etat met l’Etat dans l’embarras. Le MinistĂšre de la DĂ©fense a cĂ©dĂ© Ă  la PrĂ©fecture du Morbihan l’emprise de l’ancien arsenal vacant depuis 10 ans. Une nouvelle citĂ© administrative devrait voir le jour regroupant les 70 agents de l’Etat de la Direction DĂ©partementale de l’Education Nationale, de la Direction des Finances Publiques et de la Direction DĂ©partementale de Territoires et de la Mer DDTM. Un certificat de dĂ©pollution pyrotechnique avait Ă©tĂ© dĂ©livrĂ© par le MinistĂšre de la DĂ©fense. Or, dĂšs les creusements prĂ©liminaires du rond-point d’accĂšs au projet, pas moins de 71 obus ont Ă©tĂ© dĂ©couverts. Ça fait beaucoup pour des travaux d’approche. Certains obus sont antĂ©rieurs Ă  la PremiĂšre Guerre mondiale. Pour des raisons Ă©videntes de sĂ©curitĂ©, le prĂ©fet du Morbihan a suspendu les opĂ©rations. D’autres mises au jour de munitions historiques sont redoutĂ©es pendant les dĂ©molitions de bĂątiments inutilisables et les fondations des nouveaux. Une nouvelle campagne de dĂ©pollution s’impose. Le projet global du site Troadec a du plomb dans l’aile. Brest 29 – FinistĂšre. On pĂ©tarde la bombe d’aviation anglaise de 250 livres dĂ©couverte il y a une dizaine de jours. Elle est instable et de plus elle a Ă©tĂ© dĂ©formĂ©e par le tractopelle qui l’a heurtĂ©e. Elle n’est plus transportable. On la dĂ©place tout de mĂȘme de 100 m sur un terrain vague. Un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© de seulement 100 m est mis en place. Le pĂ©rimĂštre d’usage pour une telle munition est normalement de 400 m. Brest 29 – FinistĂšre. Bilan de la saison de la coquille 2013, les engins de pĂȘche ont remontĂ© 500 munitions explosives dites conventionnelles pour les diffĂ©rencier des munitions chimiques. Nette progression par rapport Ă  l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente. A chaque prise, les patrons-pĂȘcheurs reçoivent une indemnitĂ© pour la perte de temps et la coopĂ©ration aux efforts de dĂ©pollution pyrotechnique de la rade de Brest. Inventaire des dĂ©chets de guerre dans les Pays-de-la-Loire 2008 Janvier Ile de Noirmoutier 85 – VendĂ©e. Il fait de l’art brut avec des bois ramassĂ©s sur les plages. Pour la deuxiĂšme fois en 2 ans, il trouve un obus sur une plage de l’üle. Il a fait son service militaire dans le gĂ©nie. Il s’autorise Ă  le ramener jusqu’à son garage pour Ă©viter qu’il soit emportĂ© par la marĂ©e montante. Les dĂ©mineurs sont prĂ©venus. FĂ©vrier Les Sables d’Olonne 85 – VendĂ©e. Une grenade dans les dunes de la Paracou. Avril Saint-Aignan-de-Grandlieu 44 – Loire Atlantique. Abattage d’arbres, dessouchage de 2 bombes. Angers 49 – Maine-et-Loire. Un obus de 5 cm de diamĂštre sur 15 de long est dĂ©couvert Ă  seulement 10 cm de profondeur dans le bac Ă  sable » au fond d’un jardin privĂ© rue du Bon-repos. Quelqu’un il y a longtemps a eu un bon rĂ©flexe en isolant l’obus dans le sable. Par contre, la cache provisoire est devenue dĂ©finitive et la transmission du savoir n’a pas Ă©tĂ© assumĂ©e. Angers. AvrillĂ© 49 – Maine-et-Loire. 10 roquettes et 6 obus dans le lac. Les vieilles munitions rouillĂ©es rejoignent par la route le camp militaire de Fontevraud. C’est le salaire de la peur pour les convoyeurs. Le chargement total contient 450 kg d’explosifs. Les roquettes n’aiment pas le feu et les chocs. Accident de la route interdit. ArrivĂ©s Ă  bon port, les dĂ©chets de guerre sont rĂ©partis par lot de 3 logĂ©s, dans des trous, recouverts de terre avec un systĂšme d’amorçage commandĂ© Ă  distance au-dessus. La vieille technique des fourneaux limite le bruit, les effets du souffle, la projection d’éclats et la pollution atmosphĂ©rique. Seuls les sols se chargent en polluants. Mai YvrĂ©-l’EvĂȘque 72 – Sarthe. 2 obus sont retrouvĂ©s sur le chantier du futur parc d’attraction pour enfants PapĂ©a. L’un des obus se situe en bordure d’une allĂ©e du parc. L’autre sur un talus, Ă  20 m de la voie ferrĂ©e. Juillet Angers 49 – Maine-et-Loire. La nouvelle Ecole SupĂ©rieure d’Agriculture est bĂątie sur une ancienne soute Ă  munition allemande. Comme souvent, les responsables des lieux sont intarissables sur l’histoire du site et se rĂ©vĂšlent en ĂȘtre des bons connaisseurs. Au lieu de prendre des dispositions prĂ©alables au chantier pour dĂ©pister les dĂ©chets de guerre et rĂ©duire les dangers, ces historiens en col blanc attendent que les tractopelles, les pelleteuses, les pioches et les ouvriers en col bleu soient au contact pour appeler les dĂ©mineurs d’Etat. Du point de vue financier mieux vaut convoquer les dĂ©mineurs de la SĂ©curitĂ© civile, ils se dĂ©placent gratuitement dans ces conditions d’urgence. Du point de vue de la protection des travailleurs du chantier, c’est une autre histoire. C’est Ă  ce mauvais jeu que ce sont livrĂ©s le directeur de l’école d’agriculture et sa directrice administrative. Le godet d’une pelleteuse est tombĂ© sur des centaines – ou des milliers – de cartouches allemandes. En mission de service public les dĂ©mineurs de Nantes sont arrivĂ©s dare-dare. ‱ Le Mans 72 – Sarthe. DĂšs le dĂ©part, le MMArena Ă©tait minĂ©. Lors des travaux prĂ©paratoires, des tubes, des grillages, des jantes, des seaux, des casseroles ont Ă©tĂ© dĂ©tectĂ©s, plus des dizaines de cartouches. Le pire est peut-ĂȘtre Ă  venir, la zone a Ă©tĂ© pilonnĂ©e par l’US Air Force et la Royal Air Force. Septembre Nantes 44 – Loire Atlantique. Le terrain de la future prison Ă©tait soi-disant dĂ©polluĂ© selon le MinistĂšre de la DĂ©fense qui l’a cĂ©dĂ© au MinistĂšre de la Justice. Depuis les 1ers travaux en aoĂ»t, 54 munitions ont Ă©tĂ© dĂ©terrĂ©es sur l’ex-champ de tir, ex-lieu de regroupement des munitions abandonnĂ©es Ă  la dĂ©bĂącle de la Seconde Guerre mondiale. Le prĂ©fet suspend les travaux prĂ©paratoires du centre pĂ©nitencier dont il est prĂ©vu qu’il accueille 500 prisonniers. Une cartographie des sources mĂ©talliques et un enlĂšvement prĂ©alable des munitions s’avĂšrent nĂ©cessaire pour la sĂ©curitĂ© des ouvriers et des riverains. Octobre TiercĂ© 49 – Maine-et-Loire. 2 obus de la PremiĂšre Guerre mondiale. Balisage. Prise en charge par dĂ©minage de Nantes. La Baule 44 – Loire Atlantique. Un obus posĂ© Ă  mĂȘme le sol, sans aucune protection particuliĂšre est dĂ©couvert par les agents des services techniques qui dĂ©barrassent les caves de la mairie. Les services de dĂ©minage procĂšdent Ă  l’enlĂšvement de cet obus allemand de 105 mm de diamĂštre datant de la PremiĂšre ou de la Seconde Guerre mondiale. Saint-Herblon 44 – Loire Atlantique. Panique dans un nid de 90 obus oubliĂ©s dans le Bernardeau, une boire » de la Loire. Entre la Loire et la ligne TGV, le petit bras s’est assĂ©chĂ© pendant l’étĂ© et les obus ont apparu pendant une opĂ©ration de dĂ©broussaillage dĂ©cidĂ©e par la commune en coopĂ©ration avec les Voies Navigables de France. Chaque automne ou presque, c’est la mĂȘme chose et pour cause, un train allemand de munitions quittant en juillet 44 la ligne de front avait sautĂ© sous les coups de boutoir de la Royal Air Force. Les obus contenant chacun 5 g d’explosifs ont Ă©tĂ© dĂ©truits sur place par les dĂ©mineurs. Les pĂȘcheurs du vendredi ont Ă©tĂ© priĂ©s d’aller voir ailleurs. Talmont-Saint-Hilaire 85 – VendĂ©e. Un obus Ă  ailettes sur la plage du Veillon. Derval 44 – Loire Atlantique. Les anciens garages d’AmĂ©dĂ©e et le jardin rachetĂ©s par la municipalitĂ© recevaient 2 engins rouillĂ©s de la PremiĂšre Guerre mondiale. La presse locale rapporte qu’à la fin de la Grande guerre, chaque Poilu recevait en cadeau 2 obus prĂ©sumĂ©s inactifs. Le mystĂšre s’épaissit, AmĂ©dĂ©e Gaillot n’a pas fait la guerre. Novembre Fontenay-le-Comte 85 – VendĂ©e. La crĂȘperie Le Comptoir abritait une caisse Ă  munitions allemandes dans les combles. Ces 450 cartouches de calibre Ă©taient prĂ©tendument inoffensives. Il reste qu’en cas d’incendie elles auraient provoquĂ© une catastrophe locale. DĂ©cembre Blain 44 – Loire Atlantique. Une bombe amĂ©ricaine de 250 kg est trouvĂ©e dans la forĂȘt du GĂąvre Ă  1 m sous terre loin de toute habitation Ă  la suite de recherches effectuĂ©es par un historien local. Il y en aurait d’autres. Les soldats allemands ont cachĂ© des munitions dans la forĂȘt. Les bombardiers amĂ©ricains ont essayĂ© de dĂ©truire ces stocks de desserrement. Pendant la neutralisation, une route dĂ©partementale et une voie communale sont coupĂ©es. 15 gendarmes, 5 pompiers, une ambulance, les agents de l’Office National des ForĂȘts, les services municipaux sont en alerte. 2009 Janvier La Guierche 72 – Sarthe. Quand on rĂ©nove dans l’Ouest, on plonge souvent dans le passĂ©. DĂ©couverte d’un obus de 20 cm de long. Le Mans 72 – Sarthe. Fermeture anticipĂ©e du Parc des Expositions. Route industrielle coupĂ©e. Filtrage des voitures et des camions. En cause une bombe anglaise de 200 kg sous le chantier d’un des parkings pour avion de l’aĂ©roport du Mans. Dans un rayon de 800 m, de 20h Ă  21h30, impossible d’accĂ©der mĂȘme pour les avions. FĂ©vrier Le Mans 72 – Sarthe. Travaux d’entretien. Un obus de la PremiĂšre Guerre mondiale sous des souches au parc public Robert-Manceau. EnlevĂ© par les dĂ©mineurs. Mars Port-Saint-PĂšre 44 – Loire Atlantique. Sur un chantier d’assainissement vers le pont du Pilon, une bombe de 250 kg est dĂ©couverte. Entre 200 et 300 riverains seront Ă©vacuĂ©s dans un rayon de 500 m pendant la neutralisation de MichĂšle », telle qu’elle a Ă©tĂ© baptisĂ©e par les dĂ©mineurs. Selon la PrĂ©fecture, la munition ne prĂ©sente aucun danger ». Pourtant sa sƓur jumelle VĂ©ronique » avait provoquĂ© l’évacuation de habitants Ă  Nantes en septembre 2006. Juin Nantes 44 – Loire Atlantique. Le chantier de la maison d’arrĂȘt du BĂȘle Ă  Nantes avait Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© en 2008. Place Ă  un dĂ©minage systĂ©matique sous la tutelle d’une sociĂ©tĂ© privĂ©e, Sita RemĂ©diation. cibles mĂ©talliques sont exhumĂ©es Ă©paves de voitures, canettes et munitions. 25 ha Ă  dĂ©ferrailler et Ă  mettre en sĂ©curitĂ©. 520 munitions sont exhumĂ©es et sont pour la plupart dĂ©truites sur place. Juillet Saint-Nazaire 44 – Loire Atlantique. Chantier du Front de mer. Un ouvrier dĂ©couvre un obus de petit calibre. AoĂ»t Pornic 44 – Loire Atlantique. Pendant un contrĂŽle routier sur la route de Nantes, les gendarmes s’avisent d’une petite bombe dans une tranchĂ©e sur le bas cĂŽtĂ©. Septembre FougerĂ© 85 – VendĂ©e. L’obus est dĂ©couvert Ă  l’occasion de travaux d’amĂ©nagement d’une terrasse. Le secteur n’a pas Ă©tĂ© le théùtre de combat. La possibilitĂ© qu’un Poilu l’ait rapportĂ© en souvenir est Ă©voquĂ©e par les dĂ©mineurs. Pont-Saint-Martin 44 – Loire Atlantique. Fin des fouilles. Le propriĂ©taire du terrain avait mis au jour les vestiges d’un avion allemand. Les dĂ©mineurs ont sorti de terre le noyau de l’hĂ©lice, un morceau de siĂšge, des bouts de carlingues et 9 obus qui ont Ă©tĂ© pĂ©tardĂ©s sur place. Les autres reliques devraient ĂȘtre attribuĂ©es Ă  un musĂ©e de Nantes. Octobre Mortagne-sur-SĂšvre 85 – VendĂ©e. 2 obus de 150 mm et un de 105 mm sont retrouvĂ©s sur le chantier de la future gendarmerie. Montoir de Bretagne, Gron 44 – Loire Atlantique. Un obus incendiaire de 45 cm de long est dĂ©couvert sur le chantier d’extension de l’usine Airbus de Gron. La circulation sur le boulevard longeant l’usine est interrompue, le temps pour les dĂ©mineurs de neutraliser l’obus. 2010 Avril La Turballe 44 – Loire Atlantique. La drague Morillon signale avoir remontĂ© des Ă©paves suspectes. 2 plongeurs dĂ©mineurs se rendent Ă  bord de la drague et identifient une ferraille et un obus. Les 2 dĂ©chets sont pĂ©tardĂ©s et une explosion de faible intensitĂ© a mis fin Ă  la menace ». La vedette Sevres et la SNSM assurent la sĂ©curitĂ© en pĂ©riphĂ©rie. Ballon 72 – Sarthe. Travaux de voirie sur la dĂ©partementale 300. Un obus de 50 cm. Les dĂ©mineurs du Calvados l’emportent. Juin Saint-Nazaire 44 – Loire Atlantique. Sur le chantier du futur centre de tri postal, le conducteur de la pelle mĂ©canique heurte une bombe anglaise au phosphore. ChoquĂ©, le dĂ©chet de guerre toxique et incendiaire dĂ©gage une fumĂ©e blanche pendant quelques minutes. La munition est intransportable. Les dĂ©mineurs la font donc exploser sur place avec une charge de dĂ©clenchement qu’ils mettent Ă  feu Ă  distance. Juillet Vaas/AubignĂ©-Racan 72 – Sarthe. 2 bombes sont explosĂ©es par des dĂ©mineurs sur l’ancien site militaire. 77 familles ont Ă©tĂ© Ă©vacuĂ©es. A coup sĂ»r, l’ex-dĂ©pĂŽt de munitions de Vaas et d’AubignĂ© Racan a derriĂšre lui l’Histoire. DĂšs 1917, c’était le point de regroupement des munitions amĂ©ricaines importĂ©es Ă  Brest et dans les annĂ©es 50-60, c’était le point de dĂ©part des munitions des troupes françaises en Indochine et en AlgĂ©rie. En mai 1944, le site occupĂ© par la Wehrmacht avait Ă©tĂ© bombardĂ© et mitraillĂ© par des Lancaster anglais. Les explosifs pour les fusĂ©es allemandes V1 et V2 y Ă©taient prĂ©parĂ©s. En 2002, la vocation militaire du site se termine dĂ©finitivement. Si l’histoire du site est riche et mouvementĂ©e, son avenir est incertain. Le syndicat Ă©conomique du Sud Sarthe SDESS tente de reconvertir les 200 ha en zone d’activitĂ©s industrielles sous le nom de LoirĂ©copark. A cet effet, 100 ha ont fait l’objet d’une dĂ©pollution pyrotechnique jusqu’à 2 m de profondeur et 100 ha Ă  0,50 m de profondeur. Sachant que les projectiles non explosĂ©s peuvent s’enfoncer jusqu’à 9 m de profondeur, de nouvelles dĂ©couvertes sont attendues au fur et Ă  mesure des Ă©ventuelles implantations civiles. Prudence, le rĂšglement intĂ©rieur de la future zone d’activitĂ©s interdit les carriĂšres. A ce jour, au total, 5 t de munitions, 5 bombes d’aviation et 10 t de balles de fusil ont Ă©tĂ© mises au jour et dĂ©truites. En 1939, la forĂȘt de BercĂ© Ă  18 km de Vaas et d’AubignĂ© Racan a abritĂ© un stock de desserrement, une pratique courante qui permettait de rĂ©duire les risques en cas d’explosion accidentelle ou de bombardement. AoĂ»t DenazĂ© 53 – Mayenne. Un jeune couple qui vient d’acheter une maison dĂ©couvre dans une dĂ©pendance un obus datant de 1916. Le maire est alertĂ© qui alerte la gendarmerie. PĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ©. Evacuation. Mauvaise surprise Ă  venir ? Le grenier est plein d’on ne sait trop quoi ». On n’est pas encore allĂ© voir ». Septembre Les Sables d’Olonne 85 – VendĂ©e. Alors qu’il pĂȘche des crevettes, il dĂ©couvre un obus d’une dizaine de cm enfoui dans la vase Ă  proximitĂ© du quai du Brise-Lames. Il entoure de pierres le dĂ©chet de guerre et prĂ©vient les secours. Quelques jours plus tard, les plongeurs dĂ©mineurs interviennent. Selon l’adjointe au dĂ©lĂ©guĂ© Ă  la Mer et au littoral, L’obus [
] Ă©tait en fait inerte. Il n’y avait donc aucun risque d’explosion ». Et aucun risque de pollution ? Vaas/AubignĂ©-Racan 72 – Sarthe. Une bombe anglaise contenant 148 kg d’explosifs va ĂȘtre dĂ©truite. Un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© de 700 m sera Ă©tabli. Octobre Le Croisic 44 – Loire Atlantique. Un gros obus est dĂ©couvert dans le chenal du port par 6 m de profondeur. Dans un premier temps, les plongeurs dĂ©mineurs mettent en Ɠuvre une sorte de parachute ascensionnel, une vache » gonflĂ©e par plusieurs m3 d’air pour remonter la munition Ă  la surface. Dans un 2Ăšme temps, le service de dĂ©minage Ă©loigne le dĂ©chet de guerre au large et pour finir le leste d’un petit pain de plastic et le fait exploser faisant jaillir une gerbe de 20 m de haut. Batz-sur-Mer 44 – Loire Atlantique. Une pĂȘcheuse Ă  pied dĂ©couvre ce qui semble ĂȘtre 4 ou 5 embouts d’obus contenant des charges explosives. 2 cm de diamĂštre chacun. Ils Ă©taient agrĂ©gĂ©s sur les rochers parmi les coques. Les dĂ©mineurs les dĂ©crochent et les emmĂšnent. Novembre Nantes 44 – Loire Atlantique. Il pioche dans le jardin, il tape du dur, il pense Ă  une pierre. Il s’agit en rĂ©alitĂ© d’un obus. Les dĂ©mineurs interviennent rapidement et l’identifient comme un obus de type Shrapnel de la PremiĂšre Guerre mondiale. Les dĂ©mineurs le rĂ©cupĂšrent. Le Croisic 44 – Loire Atlantique. FAUSSE ALERTE. Des ouvriers dĂ©couvrent sous 2 m de terre un engin de 50 cm de diamĂštre et d’1,5 m de long. Le chantier est fermĂ© et les autoritĂ©s sont averties. Les dĂ©mineurs interviennent et identifient rapidement l’engin. Il s’agit d’un cochonnet inerte de dragage, une sorte de poisson en mĂ©tal trainĂ© par les dragueurs de mines et facilitant l’explosion des munitions sous-marines. Tranquilles, les dĂ©mineurs l’emmĂšnent. 2011 FĂ©vrier Les Sables d’Olonne 85 – VendĂ©e. Bis ! Un obus perforant allemand, 23 cm de long, 5 de diamĂštre, est mis au jour sur la plage de la Paracou. Le dĂ©couvreur le ramĂšne chez lui et avertit les autoritĂ©s compĂ©tentes. Sa maison et les maisons voisines sont Ă©vacuĂ©es. Intervention rapide des dĂ©mineurs. Avril Oisseau 53 – Mayenne. Les bĂ©nĂ©voles participaient Ă  l’opĂ©ration Nettoyons les fossĂ©s ». En toute logique ils dĂ©couvrent une bombe dans un fossĂ©. AprĂšs inspection, elle s’avĂšre vide et dĂ©samorcĂ©e. Des travaux de voirie avaient Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s l’annĂ©e derniĂšre dans le coin. La munition a-t-elle Ă©tĂ© remontĂ©e Ă  la surface Ă  cette occasion et sournoisement remise dans le fossĂ© ? Olonne-sur-Mer 85 – VendĂ©e. PrĂ©mices ! Un obus dans des rochers prĂšs de la plage de Sauveterre. Mai Arnage 72 – Sarthe. Pendant un exercice de plongĂ©e, les pompiers dĂ©couvrent un obus de mortier. Saint-Fraimbault-de-PriĂšres 53 – Mayenne. Une munition d’1 m de long est dĂ©terrĂ©e pendant le creusement d’une alvĂ©ole dans un site d’enfouissement de dĂ©chets. Elle est Ă©cartĂ©e en attendant l’intervention des dĂ©mineurs. Les objets explosibles sont interdits dans les dĂ©charges. Heureusement que cette munition a Ă©tĂ© repĂ©rĂ©e. L’annĂ©e d’aprĂšs, la dĂ©charge a Ă©tĂ© victime d’un incendie partiel. Le Mans 72 – Sarthe. Bis. Les dĂ©mineurs interviennent Ă  l’aĂ©roport du Mans aprĂšs que 2 bombes aient Ă©tĂ© dĂ©couvertes. Ils recouvrent les 2 engins de terre. Elles sont pĂ©tardĂ©es sur place aprĂšs la mise en place d’un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© de 300 m et l’interruption du trafic routier. Chacune d’entre elles contenait 66 kg d’explosifs. Juin Bouvron 44 – Loire Atlantique. Il dĂ©couvre dans son champ au lieu-dit FresnĂ©e un obus de 40 cm. L’engin n’a plus de fusĂ©e. Avant l’arrivĂ©e des dĂ©mineurs, l’agriculteur installe une clĂŽture pour Ă©viter que les vaches ne s’en approchent. Juillet SablĂ©-sur-Sarthe 72 – Sarthe. PrĂ©sence inopinĂ©e ou rĂ©cupĂ©ration clandestine de mĂ©taux ? 3 corps creux susceptibles d’ĂȘtre explosifs sont dĂ©couverts en lisiĂšre d’un camp des gens du voyage. Un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© est mis en place. Les 9 familles sont Ă©vacuĂ©es vers d’autres camps. Septembre Le ChĂąteau d’Olonne 85 – VendĂ©e. Travaux de voirie. Un obus, 30 cm de long. Saint-Nazaire 44 – Loire Atlantique. Pendant les travaux de terrassement de la maison de retraite, 2 petits obus sont dĂ©couverts. Les dĂ©mineurs de la sĂ©curitĂ© civile interviennent et emmĂšnent les engins qui ne prĂ©sentent pas de danger immĂ©diat. Octobre Olonne sur Mer 85 – VendĂ©e. Des passants dĂ©couvrent sur la plage de Sauveterre des munitions d’artillerie, des projectiles de mortier, des culots d’obus, des amorces,
 Un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© est mis en place pendant leur intervention. Un tri s’impose pour retirer les munitions les plus dangereuses et les emmener sans dĂ©lai. CoulĂ©s au large, les obus ont Ă©tĂ© ramenĂ©s par la mer ». C’est souvent le cas lors de grandes marĂ©es » disent les dĂ©mineurs. A noter en effet que tout prĂšs des cĂŽtes, il y a un dĂ©pĂŽt sous-marin de munitions que la Marine nationale qualifie d’occasionnel ». Novembre Varades 44 – Loire Atlantique. Il y a 35 ans, 2 adolescents Ă©taient morts en manipulant des vestiges de guerre dĂ©couverts dans l’étang de La Gravelle. Le drame est restĂ© gravĂ© dans la mĂ©moire locale. Aussi, quand 2 nouveaux obus de mortier de 30 cm de long sont dĂ©couverts par des enfants en une dizaine de jours dans le mĂȘme Ă©tang, la Mairie de Varades prend la mesure du danger. L’accĂšs Ă  l’étang est interdit dĂšs le 3 novembre. Les dĂ©mineurs ont dĂ©barrassĂ© la commune de ces 2 mauvais souvenirs. Il reste que l’étang n’a pas fait l’objet d’une fouille systĂ©matique et approfondie. A Varades, comme dans toute ville ligĂ©rienne proche de la Loire et d’une voie ferrĂ©e, on peut toujours retrouver des engins explosifs, les rives du fleuve ayant Ă©tĂ© le théùtre de combats pendant le Seconde Guerre mondiale ». Il faut donc rester prudent, notamment lorsqu’on envoie des enfants Ă  la pĂȘche ou dans des endroits sauvages ». Le Mans 72 – Sarthe. Ter ! 2 nouvelles bombes dans l’enceinte de l’aĂ©roport du Mans. Circulation aĂ©rienne et routiĂšre coupĂ©es. Elles sont pĂ©tardĂ©es sur place. La Chapelle-Basse-Mer 44 – Loire Atlantique. Alors qu’il Ă©tale du sable de Loire sur ses terres, un maraĂźcher dĂ©couvre un obus, 15 cm de long. SablĂ©-sur-Sarthe 72 – Sarthe. Bis ! Dans l’aire d’accueil des gens du voyage, 3 nouveaux obus sont dĂ©couverts. Le terrain est Ă  nouveau Ă©vacuĂ©. DĂ©cembre PrĂ©failles 44 – Loire Atlantique. Les dĂ©mineurs interviennent vers la Pointe Saint-Gildas aprĂšs qu’un promeneur ait signalĂ© la prĂ©sence de 2 obus 75 ». Ces munitions françaises n’étaient pas amorcĂ©es. Elles auraient pu Ă©clater sous l’action d’un feu de broussailles. Ancenis 44 – Loire Atlantique. Un obus d’une vingtaine de cm de long est dĂ©couvert sur le chantier du couvent des Ursulines. Un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© est mis en place. Les gendarmes le mettent Ă  l’abri dans l’attente des dĂ©mineurs. 2012 Janvier Fay-de-Bretagne 44 – Loire Atlantique. Sur le chantier de la mĂ©diathĂšque, un obus, toujours actif, est mis au jour. Il mesure 10 cm de long. Les dĂ©mineurs interviennent dĂšs le lendemain matin. Auvours 72 – Sarthe. La mise en conformitĂ© anti-incendie du camp militaire d’Auvours se heurte Ă  des difficultĂ©s prĂ©visibles pour un champ de tir historique. Depuis 3 mois, 250 obus ont Ă©tĂ© extraits des sols. Chaque obus renferme 8 kg d’explosifs. Ceux qui sont transportables sont regroupĂ©s sur le terrain dĂ©diĂ© Ă  la destruction des munitions. Ceux qui ne le sont pas sont pĂ©tardĂ©s sur place aprĂšs avoir Ă©tĂ© enterrĂ©s et couplĂ©s Ă  une charge de dynamite mise Ă  feu Ă  distance. C’est la technique du fourneau. L’explosion est en partie Ă©touffĂ©e mais elle pollue les sols. A titre de prĂ©caution, pendant les campagnes de tirs, plusieurs axes routiers dont la nationale 157 sont coupĂ©s et 30 maisons sont Ă©vacuĂ©es de 8h du matin Ă  17h. L’annĂ©e d’avant, au mois de juin, en pleine sĂ©cheresse, avec un risque maximal feu de forĂȘt dans le dĂ©partement de la Sarthe, une trentaine d’hectares de sous-bois avaient pris feu dans l’enceinte du camp militaire. Pour Ă©chapper aux explosions accidentelles d’obus soumis Ă  l’agression thermique, les soldats du feu avaient Ă©tĂ© obligĂ©s de rester sur des pistes sĂ©curisĂ©es. Mars Olonne-sur-Mer 85 – VendĂ©e. Elle dĂ©pose au commissariat un obus qui appartenait Ă  sa mĂšre, 20 cm de long. Elle ne sait pas s’il est encore actif ou non. Les policiers attendent les dĂ©mineurs de Nantes. Brette-les-Pins 72 – Sarthe. Des ouvriers de l’entreprise ETDE – Entreprise Transport Distribution Energie – enfouissent un rĂ©seau Ă©lectrique. Ils dĂ©fouissent une bombe allemande, 70 cm de long, 20 cm de diamĂštre, 50 kg, 25 kg d’explosifs. Avril ForĂȘt de Perseigne 72 – Sarthe. Les dĂ©mineurs sont attendus dans la forĂȘt de Perseigne, dans le parc naturel Normandie-Maine. 2 obus de 40 cm long ont Ă©tĂ© dĂ©couverts par 2 cueilleurs de champignons. Angers 49 – Maine-et-Loire. Ils vident la maison de leur pĂšre qui vient de mourir et dĂ©couvrent 2 obus. L’un d’eux est ancien militaire et a travaillĂ© dans le dĂ©minage. Il s’empare des munitions et les met en sĂ©curitĂ© dans l’attente des dĂ©mineurs de Nantes. ChĂąteaubriant 44 – Loire Atlantique. Les ouvriers du chantier du lycĂ©e MĂŽquet-Lenoir dĂ©couvrent un objet suspect qui se rĂ©vĂšle ĂȘtre un obus. D’aprĂšs les premiers Ă©lĂ©ments, la munition a Ă©tĂ© dĂ©posĂ©e prĂšs de la chaufferie par un inconscient du danger. Selon les gendarmes, la munition est en Ă©tat dĂ©gradĂ© mais reste dangereuse. Les Ă©lĂšves sont Ă©vacuĂ©s, la circulation est interrompue. Les dĂ©mineurs emmĂšnent prestement mais prudemment le dĂ©chet de guerre. La Chapelle sur Erdre 44 – Loire Atlantique. Les agents des dĂ©chetteries sont formĂ©s Ă  la prĂ©vention des risques, notamment pyrotechniques. Heureusement. En effet, une nouvelle fois, un administrĂ© a dĂ©posĂ© un obus Ă  la dĂ©chetterie. Cette fois-ci, la munition de la PremiĂšre Guerre mondiale est dissimulĂ©e dans un carton dans la benne papier. Quand les agents s’en rendent compte, ils donnent l’alerte. Les dĂ©mineurs interviennent trĂšs vite et au bout de 45 mn les portes de la dĂ©chetterie sont rĂ©ouvertes au public. Juillet Trignac 44 – Loire Atlantique. La pelleteuse dĂ©terre Ă  1 m de profondeur un obus de 60 cm de long. La munition est recouverte de sable, la zone est balisĂ©e, la circulation des voitures et des piĂ©tons est interdite. Les dĂ©mineurs interviennent dĂšs le lendemain. Pas d’évacuation. AoĂ»t Piriac-sur-Mer 44 – Loire Atlantique. FAUSSE ALERTE. Les dĂ©mineurs interviennent en urgence sur la plage du Castelli envahie par les touristes. Elle est Ă©vacuĂ©e. Un engin suspect a Ă©tĂ© signalĂ©. C’est une urne funĂ©raire. Septembre Trignac 44 – Loire Atlantique. Un obus au phosphore est dĂ©couvert sur un chantier de terrassement. Intervention rapide des dĂ©mineurs. Un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© de 300 m est mis en place et une vingtaine d’ouvriers du chantier sont Ă©vacuĂ©s ainsi qu’un centre mĂ©dico social. Des classes du collĂšge voisin sont dĂ©placĂ©es Ă  l’intĂ©rieur de l’établissement. Les dĂ©mineurs font exploser le dispositif de mise Ă  feu pour neutraliser la munition. Les matiĂšres toxiques et incendiaires auraient Ă©tĂ© retirĂ©es auparavant. Octobre Grosbreuil 85 – VendĂ©e. Pendant des travaux de voirie, une pelleteuse met au jour un obus de 75 mm datant de la PremiĂšre Guerre mondiale. Le conducteur de travaux appelle tout de suite la gendarmerie et prĂ©vient la Mairie. Les forces de l’ordre mettent rapidement un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© en place dans un rayon de 50 m et les travaux sont suspendus en attendant l’intervention des dĂ©mineurs de Nantes. Saint-Nazaire 44 – Loire Atlantique. On rĂ©alise un parking au Nord de la gare. Le chantier met au jour un obus. Le quartier est bouclĂ©, le trafic ferroviaire est interrompu pendant que les dĂ©mineurs font pĂ©tarder la munition sur place. La FlocelliĂšre 85 – VendĂ©e. Un employĂ© de la dĂ©chetterie de La FlocelliĂšre dĂ©couvre dans la benne Ă  ferrailles une roquette mesurant entre 40 et 50 cm de long. Les gendarmes mettent en place un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ©. Les dĂ©mineurs sont attendus dans les prochains jours. Il y a un mois, une roquette analogue Ă©tait dĂ©couverte sur un talus Ă  proximitĂ© des bennes. Par sĂ©curitĂ© elle avait Ă©tĂ© enfouie sous du sable. Les dĂ©mineurs sont arrivĂ©s quelques jours plus tard mais la roquette avait disparu. S’agit-il de la mĂȘme ? Novembre Angers. AvrillĂ© 49 – Maine-et-Loire. 12 roquettes allemandes dans le lac bleu. Circulation interdite 200 m autour. Le stade, les salles publiques, la dĂ©chetterie, les ronds-points sont interdits d’accĂšs. Les riverains sont Ă©vacuĂ©s. De 13h Ă  17h, les munitions prises dans les filets grĂące au travail de couturier des plongeurs dĂ©mineurs vont ĂȘtre remontĂ©es, chargĂ©es dans un camion et converger vers Fontevraud. Trignac 44 – Loire Atlantique. Un ouvrier du chantier de la zone commerciale de Trignac dĂ©terre 2 obus avec sa pelleteuse. Les dĂ©mineurs interviennent et retrouvent 12 autres obus du mĂȘme type français, 115 mm de diamĂštre. On ne procĂšde pas Ă  des Ă©vacuations. Les munitions sont dĂ©pourvues d’amorce. 2013 Mai Saint-Nazaire 44 – Loire Atlantique. Un obus de 60 cm de long et de 20 cm de diamĂštre est mis au jour pendant des travaux de terrassement d’un pavillon. Il semble dater de la Seconde Guerre mondiale. Des photos sont envoyĂ©es aux dĂ©mineurs de Nantes. L’obus est recouvert de sable en attendant l’intervention des experts. Juin Nantes 44 – Loire Atlantique. On neutralise la bombe amĂ©ricaine dĂ©couverte sur un chantier de parking boulevard du Tertre le 30 mai 2013 Ă  3 m de profondeur. Elle pĂšse 500 kg. Un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© de 400 m est mis en place autour de l’engin. Dans un premier temps il est prĂ©vu d’évacuer habitants, dans un deuxiĂšme temps le recensement fait apparaĂźtre que seules personnes seront concernĂ©es. 500 policiers sont mobilisĂ©s. Des voitures Ă©quipĂ©es de haut parleur sillonnent le quartier. Les dĂ©mineurs de Nantes dĂ©samorcent la bombe et l’emmĂšnent pour destruction ultĂ©rieure dans un site militaire. Elle contient 300 kg de charge explosive. IssĂ© 44 – Loire Atlantique. DerriĂšre le vieux hangar, non loin de la gare, un obus. Il mesure 50 cm de long. Il est cachĂ© de la vue du public en attendant son retrait. Juillet Nantes 44 – Loire Atlantique. Une bombe de 250 kg est mise au jour sur un chantier. Pour sa neutralisation, un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© d’un rayon de 270 m devra ĂȘtre mis en place, habitants seront Ă©vacuĂ©s et des restrictions de circulation instaurĂ©es. Septembre Le ChĂąteau d’Olonne 85 – VendĂ©e. Les dĂ©mineurs interviennent au pied des falaises de la cĂŽte sauvage oĂč des obus et une piĂšce de mortier ont Ă©tĂ© mis au jour par la tempĂȘte et l’érosion. Sainte-Gemmes-d’AndignĂ© 49 – Maine-et-Loire. Les surveillants de la dĂ©chetterie de l’EbeaupiniĂšre ont des consignes strictes avoir l’Ɠil sur les sacs plastiques soigneusement enveloppĂ©s. A l’ouverture, l’agent d’accueil a d’abord cru qu’il s’agissait de jouets. En fait de jouets, il s’agissait d’une grenade dĂ©fensive, d’une roquette Ă  ailettes, d’une balle de mitraillette et de cartouches Ă  fusil. Le tout Ă©tant soigneusement emballĂ© dans un sac de plastique dĂ©posĂ© dans une benne. La prudence a payĂ©. Les autoritĂ©s compĂ©tentes sont alertĂ©es et prennent en charge le don sournois du mauvais trieur. Laval 53 – Mayenne. Les dĂ©mineurs sont attendus Ă  Laval. Un dĂ©chet de guerre de 30 cm de long, sans doute un obus de mortier, a Ă©tĂ© dĂ©couvert sur le chantier menĂ© sous le pont Aristide-Briand. C’est la saison des Ă©courues ». Les riviĂšres sont en basses eaux et des travaux sont entrepris pour consolider les berges et les piliers de ponts. Octobre Angers. AvrillĂ© 49 – Maine-et-Loire. 12 nouvelles roquettes retirĂ©es du lac bleu. Quartier Ă©vacuĂ©. L’un des dĂ©mineurs responsables de l’opĂ©ration prĂ©cise au journaliste de Ouest France que les phases d’extraction ne peuvent se dĂ©rouler qu’en pĂ©riode de vacances scolaires en raison de la proximitĂ© d’un collĂšge ». De plus les crĂ©neaux de destruction accordĂ©s Ă  la SĂ©curitĂ© civile Ă  l’intĂ©rieur du camp militaire de Fontevraud sont rares. Angers. AvrillĂ© le lac bleu » ou vert de gris. Il doit son nom et sa couleur Ă  la corrosion du cuivre. Cet Ă©tang de 2 ha couvre une vieille carriĂšre d’ardoises dont l’exploitation a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©e en 1847. 4 millions de grenades Ă  fusil DR 1916 ont Ă©tĂ© immergĂ©es par 35 m de profondeur. Les DR 1916 avaient des dĂ©fauts incompatibles avec leur vocation. Elles explosaient souvent au dĂ©part, elles mutilaient les Poilus » ou n’explosaient pas Ă  destination. Elles Ă©taient fabriquĂ©es Ă  l’arsenal de Montreuil-Belfroy aujourd’hui Montreuil JuignĂ© Ă  8 km d’Angers. A la fin de 14-18, les stocks inutilisĂ©s ont Ă©tĂ© considĂ©rĂ©s comme des loupĂ©s de fabrication et dĂ©versĂ©s par caisses entiĂšres Ă  partir de radeaux dans le fond de l’ardoisiĂšre dont le niveau d’eau dĂ©pend de la pluviomĂ©trie et des nappes phrĂ©atiques. La hantise secrĂšte des pouvoirs publics est que le lac bleu s’assĂšche et mette au jour ses trĂ©sors de guerre. Ils sont innombrables et seraient ingĂ©rables Ă  l’air libre. En 1940, d’autres munitions françaises ont Ă©tĂ© coulĂ©es dans la piĂšce d’eau pour qu’elles ne tombent pas dans les mains de l’armĂ©e allemande et une nouvelle grande vague d’abandon a dĂ©ferlĂ© sur le lac aprĂšs la Seconde Guerre mondiale – obus, grenades, mines d’origine allemande, amĂ©ricaine, française, anglaise sans doute, personne ne sait trop. Selon le MinistĂšre de l’IntĂ©rieur, la pratique a dĂ©finitivement cessĂ© en 1965 et les dimensions de ce lac permettent d’estimer raisonnablement entre 5 et t la quantitĂ© de munitions qui s’y trouvent ». Depuis, le rocambolesque alterne avec le grotesque mais aussi avec le dantesque dans la gestion du dossier. En 1965, un rĂ©cupĂ©rateur-ferrailleur associĂ© Ă  un artificier a rachetĂ© Ă  l’Etat français l’étang et ses berges en vue de neutraliser les explosifs et de rĂ©cupĂ©rer les mĂ©taux. En 1997, la ville d’AvrillĂ© a rachetĂ© les lieux alors que la bombe globale du lac bleu est dĂ©sormais enkystĂ©e dans l’agglomĂ©ration d’Angers habitants. La pĂȘche de loisirs n’est pas interdite alors que les fonds sont imprĂ©gnĂ©s de polluants mĂ©talliques et des rĂ©sidus toxiques d’explosifs. Les prĂ©fets et sous-prĂ©fets, les ministres, les prĂ©sidents promettent depuis 50 ans une action forte et continue de dĂ©pollution pyrotechnique et dĂ©clenchent des Ă©tudes complĂ©mentaires dont les rĂ©sultats sont tenus secrets, Ă  supposer qu’elles existent. Seules des bulles de vĂ©ritĂ© remontent Ă  la surface des eaux du lac bleu quand par exemple en 2001 des hommes-grenouilles experts descendus pour apprĂ©cier la situation ont appris que le fulminate de mercure polluait les fonds. Au rythme des extractions sporadiques et au compte-goutte des munitions, il va falloir Ă  ans pour assainir le lac bleu. Un mot magique venu de la Haute AntiquitĂ© et de Tchernobyl commence Ă  faire surface. L’option sarcophage » plane. Elle aurait le mĂ©rite de ne pas coĂ»ter trĂšs cher et de lĂ©guer aux gĂ©nĂ©rations futures un site polluĂ© dans son jus et un mĂ©morial des guerres mondiales du 20Ăšme siĂšcle. Cas unique, Angers sera alors connue et redoutĂ©e dans le monde entier. La prĂ©sence de munitions au phosphore n’est pas exclue. Novembre Saint-Nazaire 44 – Loire Atlantique. Avec son tractopelle il remonte un objet qui ressemble Ă  un extincteur. De la fumĂ©e s’échappe. Il leemet dans la tranchĂ©e et le recouvre avec sang froid de gravier. Il s’agit en rĂ©alitĂ© d’une bombe incendiaire au phosphore. La police boucle la rue. Il n’y a pas d’évacuation. Les dĂ©mineurs interviennent rapidement, neutralisent le dĂ©chet toxique et l’emmĂšnent. Olonne-sur-Mer 85 – VendĂ©e. Encore un obus Ă  Sauveterre ! Les dĂ©mineurs devraient en profiter pour neutraliser d’autres munitions dĂ©couvertes il y a peu dans les parages. Inventaire des dĂ©chets de guerre en Poitou-Charentes Pas d’évĂšnement en 2008 2009 FĂ©vrier La Jarrie-Audouin 17 – Charente-Maritime. Sur un muret de la dĂ©chetterie prĂšs de la benne Ă  ferraille, un employĂ© municipal distingue un obus datant de la PremiĂšre Guerre mondiale. Constatant qu’il y a lĂ  un risque pour protĂ©ger le public, il prend le risque de le mettre Ă  l’écart. Le lendemain, les dĂ©mineurs de la sĂ©curitĂ© civile interviennent. Avril Ile d’OlĂ©ron 17 – Charente-Maritime. Un garde de l’Office National des ForĂȘts dĂ©couvre sur la plage de Grand-Village 2 obus. Ils Ă©taient Ă  moitiĂ© enfouis dans le sable. Ils sont neutralisĂ©s dans les dunes. Pendant l’opĂ©ration, la plage est Ă©vacuĂ©e 150 personnes ainsi que le parking. 2010 AoĂ»t Dolus-d’OlĂ©ron 17 – Charente-Maritime. 13 obus allemands de 75 mm dĂ©couverts sur la plage de Vert-Bois. Les munitions Ă©taient Ă©parpillĂ©es. Le chef dĂ©mineur suppose que ce sont des touristes qui ont dĂ» fouiller les blockhaus. Un des obus a Ă©tĂ© dĂ©truit car jugĂ© sensible. Les autres sont d’abord stockĂ©s pour ensuite ĂȘtre dĂ©truits. Pierrefitte 79 – Deux-SĂšvres. Le site minĂ© couvre 16 ha. L’environnement est bocager, parcelles cultivĂ©es et prairies. L’activitĂ© de destruction des munitions et de recyclage des mĂ©taux a dĂ©butĂ© en 1959. Le chantier Arbec du nom du hameau voisin a reçu des milliers de tonnes de munitions pĂ©rimĂ©es ou abandonnĂ©es. L’aluminium, le cuivre, l’étain, l’acier Ă©taient recyclĂ©s. Au dĂ©but des activitĂ©s, mĂȘme le TNT TriNitroToluĂšne Ă©tait rĂ©cupĂ©rĂ©. Les chargements arrivaient pas camions entiers de tous les champs de bataille et dĂ©pĂŽts militaires de l’Ouest de la France, notamment de Thouars. A son apogĂ©e, le chantier employait une trentaine de personnes. Les routes, le hameau, les champs Ă©taient envahis par un brouillard de fumĂ©e toxique. En bas du site coule un ruisseau. Les munitions au phosphore Ă©taient dĂ©sactivĂ©es sur place. A partir de 1982, le trafic a commencĂ© Ă  dĂ©cliner. Le dernier exploitant, la SociĂ©tĂ© Française de RĂ©cupĂ©ration des Munitions n’a pas exĂ©cutĂ© l’arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral de remise en Ă©tat du site datant de 2003. La SFRM a Ă©tĂ© mise en liquidation judiciaire en 2006. L’ADEME et les fonds publics ont Ă©tĂ© rĂ©cemment appelĂ©s Ă  coordonner et Ă  financer l’assainissement progressif. Le site est envahi par les ronces et les genĂȘts. Des obus au phosphore et des sous-munitions M42, des mines bondissantes sont Ă  fleur de sol. Un incendie de broussailles les ferait exploser. Une enquĂȘte de gendarmerie auprĂšs d’anciens employĂ©s Ă©tablit sur la foi de procĂšs verbaux la prĂ©sence d’une fosse Ă  poudre noire et Ă  terres polluĂ©es par de l’ site intĂ©resse des promoteurs de centrales solaires. Des interventions prĂ©liminaires sont envisagĂ©es depuis 2010. La premiĂšre est une pulvĂ©risation aĂ©rienne d’herbicides qui permettrait sans intervention humaine de procĂ©der Ă  une dĂ©vĂ©gĂ©talisation du sol. Dans un deuxiĂšme temps, un dĂ©sherbage au sol sera cependant indispensable pour cartographier les remaniements de terrain. Cette opĂ©ration ne pourra se faire que dans le cadre d’un chantier sĂ©curisĂ© assimilĂ© Ă  une campagne de dĂ©minage. Il y a des risques d’incendie et d’explosion en surface et des risques souterrains de pollution des l’Ɠil nu et en l’état, une visite d’expert a recensĂ© prĂšs de 200 t de d’inconnus subsistent dans l’évaluation du dossier. Un assainissement complet s’il est possible pourrait au minimum exiger 3 Ă  4 millions d’euros. Le premier financement est de euros. Octobre Buxerolles 86 – Vienne. Un vestige d’obus de mortier est retrouvĂ© dans une cave. Il est vide et ne prĂ©sente pas de danger. Pas d’évacuation durant l’intervention Ă©clair des dĂ©mineurs. Novembre Royan 17 – Charente-Maritime. La bombe anglaise de 250 kg a Ă©tĂ© rĂ©veillĂ©e – sans fracas – par un tractopelle. Elle Ă©tait Ă  1,5 m sous terre. Le dimanche matin, quand elle a Ă©tĂ© neutralisĂ©e, toutes les entreprises de la zone d’activitĂ©s Ă©taient fermĂ©es. Seules 4 personnes ont Ă©tĂ© forcĂ©es de quitter leur domicile pendant une partie de la matinĂ©e. Les dĂ©mineurs ont affirmĂ© que cet engin aprĂšs 65 ans d’invisibilitĂ© restait parfaitement explosif au moment d’un choc violent ou d’une erreur de manipulation. Royan a Ă©tĂ© victime de 2 bombardements tardifs qualifiĂ©s selon les historiens, les experts ou les acteurs d’erreur tragique, de crime ou de folie. Le 1er en janvier 1945, 7 mois aprĂšs le dĂ©barquement des troupes alliĂ©es en Normandie et alors que le territoire allemand Ă©tait dĂ©finitivement pris en tenaille par les troupes alliĂ©es et soviĂ©tiques, 2 vagues de bombardements lourds anglais ont larguĂ© Ă  l’aube du 5 janvier 800 tonnes de bombes au cƓur de la ville. morts au moins. Autant de blessĂ©s. C’est l’une de ces bombes qui a Ă©tĂ© dĂ©couverte dĂ©but octobre 2010 Ă  mois plus tard, Ă  la mi-avril 1945, soit 3 semaines avant la capitulation de l’Allemagne, c’est au tour des bombardiers amĂ©ricains de dĂ©verser sur la ville une pluie lourde et expĂ©rimentale de bombes au napalm, prĂšs de 2 millions de litres de liquide incendiaire. Je me souviens parfaitement d’avoir vu du haut du ciel les bombes exploser dans la ville, s’embrasant telles des allumettes dans le brouillard ». J’étais totalement inconscient de la tragĂ©die qui se dĂ©roulait en bas »*. Le bilan officiel des victimes n’est pas connu. Les troupes françaises rentraient triomphalement dans les ruines fumantes. La pochette allemande Ă©tait rĂ©duite. Les journalistes correspondants de guerre s’enflamment devant l’efficacitĂ© de cette arme nouvelle.*Howard Zinn, pilote de l’US Air Force en 1944-1945 puis professeur de science politique Ă  l’universitĂ© de Boston, historien des rĂ©sistances et auteur de Une histoire populaire des Etats-Unis de 1942 Ă  nos jours » Lux Editeur 2002. Montreal et de La Bombe. De l’inutilitĂ© des bombardements aĂ©riens », Lux Editeur 2011. Au large de l’ile de RĂ© 17 – Charente-Maritime. Elle se trouve Ă  environ 3 km au large de l’üle de RĂ©. La drague CĂŽte de Bretagne aspire un obus. Les 4 plongeurs dĂ©mineurs et du matĂ©riel sont hĂ©litreuillĂ©s sur le navire Ă  14h. Ils dĂ©gagent l’obus et l’auraient dĂ©truit au large, Ă  moins qu’il ait Ă©tĂ© immergĂ© au droit d’un des dĂ©pĂŽts sous-marin qualifiĂ©s par la Marine nationale de permanent » ou d’occasionnel » au sud de l’üle de RĂ©. DĂ©cembre ChĂąteaubernard 16 – Charente. Un obus avait Ă©tĂ© jetĂ© dans le conteneur Ă  verres. Les trieurs de l’entreprise Samin, spĂ©cialisĂ©e dans le traitement et le recyclage des bouteilles, le repĂšrent et le dĂ©placent Ă  l’aide d’un tractopelle. La Couronne 16 – Charente. D’autres ouvriers se trouvent nez Ă  nez avec 4 roquettes. 2011 Janvier Saint Maixent l’Ecole 79 – Deux-SĂšvres. Les dĂ©mineurs interviennent dans la dĂ©chetterie avenue de l’Ecole Militaire. Les agents techniques dĂ©couvrent un obus dans la benne Ă  ferraille. Les hommes du service de dĂ©minage commentent Ici, avec l’école militaire, il y a des essais de tir et dĂšs que nous voyons la marque bleue, nous savons que ce sont des munitions d’exercice ». Seuls les dĂ©mineurs de la SĂ©curitĂ© civile ont la compĂ©tence pour confirmer la non dangerositĂ© d’un obus. FĂ©vrier Grand-Village 17 – Charente-Maritime. La bombe avait Ă©tĂ© larguĂ©e par l’aviation anglaise mais n’avait pas explosĂ©. 7 dĂ©cennies plus tard, elle est dĂ©couverte sur la plage de Grand-Village par un pĂȘcheur Ă  pied. Un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© de 1,5 km est dĂ©limitĂ©. 220 habitants ont dĂ» quitter leurs domiciles. La bombe contient 80 kg d’explosifs. Mai Chalais 16 – Charente. Un obus de faible calibre est dĂ©terrĂ© dans une rue adjacente Ă  la ligne SNCF Bordeaux–Paris qui, courant 1944, a fait l’objet prĂšs d’AngoulĂȘme d’un pilonnage aĂ©rien visant Ă  neutraliser les transports de munitions allemandes. La gendarmerie crĂ©e un no man’s land et fait appel aux spĂ©cialistes du dĂ©minage. L’obus est certainement issu des canons antiaĂ©riens allemands. AoĂ»t Dolus-d’OlĂ©ron 17 – Charente-Maritime. Bis ! Un obus de 75 vient d’ĂȘtre retrouvĂ©. Octobre Maisontiers 79 – Deux-SĂšvres. La bombe est dans le prĂ©. Elle date de 1944. Le champ est connu pour ĂȘtre un terrain minĂ©. Un avion alliĂ© Ă©tait en difficultĂ©, touchĂ© par des tirs allemands. Il a larguĂ© des bombes ici. Jonzac 17 – Charente-Maritime. 2 bombes allemandes 250 et 150 kg sont dĂ©couvertes Ă  l’aĂ©rodrome, des bombes de jalonnement contenant un gaz fumigĂšne injectĂ© dans une bouteille de verre. Le fumigĂšne permettait d’apprĂ©cier la prĂ©cision du largage. Il reste dangereux en milieu confinĂ© ou en cas d’exposition rapprochĂ©e. Selon les spĂ©cialistes sur place ce fumigĂšne doit ĂȘtre de toute façon considĂ©rĂ© comme un gaz de combat ». Les bombes ont Ă©tĂ© remises au jour par l’enfouissement de lignes Ă©lectriques en vue de l’éclairage nocturne de la piste d’atterrissage jusqu’alors alimentĂ© par un groupe Ă©lectrogĂšne vĂ©tuste. Novembre ForĂȘt de La Braconne 16 – Charente. Alors qu’il coupe du bois, il dĂ©couvre un obus. 2012 FĂ©vrier Cognac 16 – Charente. Des pompiers plongeurs se livrent Ă  des exercices d’orientation dans la Charente au niveau du pont de ChĂątenay quand ils aperçoivent une bombe de 500 kg. Il est estimĂ© par les experts et les autoritĂ©s qu’elle ne prĂ©sente pas de danger immĂ©diat pour les baigneurs et la navigation et son enlĂšvement est prĂ©vu pour plus tard sans plus de dĂ©tail. Un mois plus tĂŽt, les services techniques du Conseil GĂ©nĂ©ral de la Charente avaient constatĂ© l’état de dĂ©gradation irrĂ©mĂ©diable du pont. Des Ă©tais avaient Ă©tĂ© placĂ©s en urgence sous une arche. Bombe et pont qui risque de s’effondrer configuration dangereuse. Gensac-la-Pallue 16 – Charente. 10 obus sous l’abri de jardin, avec des douilles et des morceaux de ferraille. La Mairie est contactĂ©e, les dĂ©mineurs sont informĂ©s. La date de leur intervention est incertaine. La victime de cette dĂ©couverte inattendue s’inquiĂšte. Mars La Couronne 16 – Charente. Pour se dĂ©barrasser d’une roquette, on la remet Ă  un des compagnons d’EmmaĂŒs. Il l’a met Ă  l’écart. Un autre compagnon tombe dessus pendant qu’il dĂ©friche une partie du terrain. Les services du commissariat d’AngoulĂȘme la mettent en sĂ©curitĂ©. La roquette est Ă  priori vide. Seuls les dĂ©mineurs alertĂ©s peuvent dĂ©livrer cette expertise. AoĂ»t Saint-Trojan-les-Bains, Ăźle d’OlĂ©ron 17 – Charente-Maritime. L’enfant avait rĂ©cupĂ©rĂ© une tĂȘte d’obus et l’avait mis dans son seau de plage. Le plagiste s’en aperçoit et prĂ©vient les autoritĂ©s. Un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© de 200 m est mis en place tandis que l’engin est mis en sĂ©curitĂ©, Ă  l’abri des passants, derriĂšre une dune. La dĂ©couverte dĂ©tonante n’a rien d’étonnant. L’üle d’OlĂ©ron a Ă©tĂ© occupĂ©e par l’armĂ©e allemande. Elle a Ă©tĂ© bombardĂ©e.. Le service de dĂ©minage de La Rochelle intervient. Les tempĂȘtes par leur rĂ©pĂ©tition ou leur intensitĂ© Ă  l’image de Xynthia dĂ©chaussent les blockhaus, attaquent les dunes, aggravent les pentes, dĂ©nudent de vieilles dĂ©charges et libĂšrent parmi d’autres dĂ©chets des munitions qui dans la hĂąte et les nĂ©gligences des aprĂšs guerres ont Ă©tĂ© faussement enfouis Ă  jamais ». Les dunes de Saint-Trojan-les-Bains sont un bon exemple de ces mauvaises pratiques. Un diagnostic du terrain accompagnant le dossier de recherche de financements dit que les barbelĂ©s, bombes et munitions ont Ă©tĂ© regroupĂ©s dans la dune d’arriĂšre plage aprĂšs guerre » et ajoute que l’érosion marine inĂ©vitable des annĂ©es Ă  venir et les Ă©ventuels travaux de rĂ©habilitation de la dĂ©charge vont faire ressortir tout ce passĂ© avec tous les risques supposĂ©s du point de vue sĂ©curitaire » ! C’est pendant longtemps encore que des dĂ©chets de guerre seront trouvĂ©s en errance sur le trait de cĂŽte de l’üle d’OlĂ©ron. Niort 79 – Deux-SĂšvres. AprĂšs la mort de son pĂšre, une niortaise trouve chez lui un carton contenant une roquette et 5 munitions pour mitrailleuses lourdes. Elle les apporte au commissariat de Niort. Les policiers lui rappellent les rĂšgles de sĂ©curitĂ© en cas de telle dĂ©couverte. Il ne faut rien toucher et appeler les services de police au 17. Octobre Quinçay 86 – Vienne. En avril 2012, 150 obus avaient dĂ©jĂ  Ă©tĂ© dĂ©couverts. En octobre, des agents de l’Office National des ForĂȘts en dĂ©couvrent encore et dĂ©clenchent une nouvelle opĂ©ration de dĂ©minage en forĂȘt de VouillĂ©. Une coalition d’une trentaine de personnes composĂ©e de gendarmes, d’une dĂ©lĂ©gation militaire dĂ©partementale, de l’Office National des ForĂȘts, de l’association des chasseurs, de la Mairie de Quinçay et de la PrĂ©fecture ratissent la zone. 200 obus sont repĂ©rĂ©s. 55 et 75 mm / entre 5,5 et 50 kg. Ils sont tous issus des tirs militaires effectuĂ©s par le 33Ăšme RĂ©giment d’artillerie entre 1873 et 1996. Les dĂ©mineurs de la Rochelle prennent le relais et chevauchent 5 quads pour ramasser ces champignons mortels. Une partie sera dĂ©truite sur place. Par lots d’environ 50, les obus seront dĂ©posĂ©s dans une fosse de prĂšs de 2 m de profondeur et recouverts de terre afin d’éviter les projections lors de l’explosion. On ne peut pas les laisser Ă  ciel ouvert. Les Ă©clats pourraient ĂȘtre projetĂ©s Ă  60 ou 700 m du foyer » prĂ©cise le chef dĂ©mineur. Les autres, soit 47 munitions, seront envoyĂ©s dans un camp militaire pour destruction. Novembre Cognac 16 – Charente. FAUSSE ALERTE. Au bout de 3 semaines d’indĂ©cision, le jeune cognaçais se rend au commissariat et dĂ©clare dĂ©tenir dans sa voiture une mine dĂ©couverte dans un grenier. Les forces de l’ordre dĂ©clenchent immĂ©diatement la procĂ©dure un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© est Ă©tabli, une crĂšche pour enfants est Ă©vacuĂ©e et les dĂ©mineurs de La Rochelle sont appelĂ©s. Ils se rendent compte qu’il s’agit en rĂ©alitĂ© d’une cartouche de filtrage de masque Ă  gaz. DĂ©cembre Thouars 79 – Deux-SĂšvres. La dĂ©pollution pyrotechnique de l’ex-Etamat Établissement du MatĂ©riel de l’ArmĂ©e de Terre a dĂ©butĂ© en l’annĂ©e 2010. 52 ha. En 33 mois de travail, munitions ont Ă©tĂ© dĂ©terrĂ©es et neutralisĂ©es. La derniĂšre dĂ©couverte concerne obus de 75, tous groupĂ©s, tous actifs. Dans la deuxiĂšme campagne de dĂ©minage prĂ©vue pour 2015, les dalles de bĂ©ton ne seront pas dĂ©molies. Les risques de dĂ©ranger des munitions enfouies et des dĂ©chets chimiques sont trop importants. 3 km environ de merlons seront dĂ©polluĂ©s. Plusieurs dizaines d’obus y sont cachĂ©s. Ils apparaissent ici et lĂ  aprĂšs des orages et les ravinements par la pluie. Les merlons ont Ă©tĂ© dressĂ©s tout autour du site. Ils Ă©taient destinĂ©s Ă  capter les Ă©clats mĂ©talliques en cas d’explosion accidentelle dans les magasins de munitions. La rĂ©gion Poitou-Charentes s’est engagĂ©e financiĂšrement dans un ambitieux projet photovoltaĂŻque en partenariat avec des sociĂ©tĂ©s spĂ©cialisĂ©es dans les Ă©nergies renouvelables. La premiĂšre phase du projet est en cours. La pose des panneaux solaires a l’avantage de ne pas exiger de profonds remaniements des sols. Les mĂȘmes entitĂ©s sont intĂ©ressĂ©es par des projets similaires sur les ex-emprises militaires voisines de Borcq-sur-Airvault et Pierrefitte. A suivre ! 2013 Janvier La Tremblade 17 – Charente-Maritime. Pendant des travaux d’enfouissement du rĂ©seau Ă©lectrique, la pelleteuse heurte une bombe amĂ©ricaine, 250 kg, 150 kg d’explosifs, plus d’1 m de long. L’opĂ©ration de neutralisation aura lieu quelques jours plus tard. La zone sera Ă©vacuĂ©e dans un rayon de 400 m et des ballots de paille seront installĂ©s autour de la tranchĂ©e pour amortir les effets d’une Ă©ventuelle explosion. Les dĂ©mineurs retirent les 2 dĂ©tonateurs et les font pĂ©tarder sur un terrain Ă  quelques centaines de mĂštres de lĂ . La bombe quant Ă  elle transitera par La Rochelle avant d’ĂȘtre dĂ©truite Ă  son tour sur un terrain militaire Ă©loignĂ©. FĂ©vrier Saintes 17 – Charente-Maritime. Encore une erreur d’aiguillage et un obus dans une dĂ©chetterie. Elle est fermĂ©e, le temps d’évacuer le dĂ©chet de guerre. Mars Barbezieux-Saint-Hilaire 16 – Charente. Un artisan entreprend des travaux dans sa maison de ville. Il abat un mur et il dĂ©couvre un obus Ă  tenon datant de 1870. Avril Tonnay-Charente 17 – Charente-Maritime. Ils viennent d’acheter la maison et vident la grange attenante. Il y avait 4 obus dans une caisse. Contrairement au signalement de l’agence immobiliĂšre les obus Ă©taient chargĂ©s. Ils datent de la PremiĂšre Guerre mondiale. Les dĂ©mineurs de la Rochelle sont appelĂ©s Ă  la rescousse. Mai Saint-Sulpice-de-Cognac 16 – Charente. Un chemin, un obus de la PremiĂšre Guerre mondiale, les dĂ©mineurs de La Rochelle s’en occupent. Juillet Saint Maixent l’Ecole 79 – Deux-SĂšvres. AprĂšs le dĂ©cĂšs d’une aĂŻeule, la famille vide la maison et dĂ©couvre un obus sous le lit. Sans prĂ©venir personne, il est dĂ©cidĂ© d’emmener la munition Ă  la gendarmerie. Les gendarmes prennent rapidement les mesures qui s’imposent l’obus est placĂ© dans une caisse remplie de sable, le tout est mis en sĂ©curitĂ© dans un endroit isolĂ© Ă  l’écart de tout passage et de toute habitation ». Les dĂ©mineurs vont intervenir dans le courant de la semaine. Jauldes 16 – Charente. Bis ! La forĂȘt domaniale de la Braconne en voit de drĂŽles. AprĂšs le coupeur illĂ©gal de bois qui dĂ©couvre un obus, c’est au tour d’un cueilleur de champignons et chercheur de serpents » de dĂ©couvrir un obus. Il est localisĂ© Ă  proximitĂ© du gouffre de la Grand Fosse, Ă  20 m du chemin. Les gendarmes sont prĂ©venus et les dĂ©mineurs sont attendus. Le gouffre est-il comme bien d’autres sur le territoire français un rĂ©servoir Ă  obus ? Jauldes 16 – Charente. Les gendarmes de La Rochefoucauld vont dans la forĂȘt de la Braconne Ă  la recherche de l’obus. Le dĂ©couvreur ne l’a pas balisĂ©. Les indications sont vagues. Finalement 2 obus sont retrouvĂ©s. L’obus du 24 juillet fait-il partie de la paire ? AoĂ»t Royan 17 – Charente-Maritime. Un pĂȘcheur Ă  pied est hospitalisĂ© Ă  l’hĂŽpital de Royan. Il a tripotĂ© un objet sur la plage de la Grande Conche qui a explosĂ©. Selon les mĂ©decins urgentistes, les brĂ»lures graves constatĂ©es proviennent d’une munition au phosphore. Les dĂ©mineurs se rendent sur les lieux et inspectent la zone pour repĂ©rer d’éventuelles autres munitions chimiques. Septembre Borcq-sur-Aivault 79 – Deux-SĂšvres. A 20 km de Pierrefitte, le mystĂšre plane aussi sur Borcq-sur-Airvault. Les gaz » perturbent la vie du village depuis 70 ans. Un enclos militaire de 165 ha servait de dĂ©pĂŽt de munitions et d’explosifs Ă  la Poudrerie Nationale d’AngoulĂȘme. Les magasins de munitions ont pour la plupart Ă©tĂ© sabordĂ©s dĂ©but juin 1940. Les troupes allemandes ont occupĂ© le site quelques jours aprĂšs. Les gaz » pour les plus anciens des 300 habitants du village dĂ©signent des tumulus recouverts de ballasts de voies ferrĂ©es et de sable. Des fĂ»ts ont Ă©tĂ© enterrĂ©s lĂ  sous l’ordre des soldats allemands par des ouvriers rĂ©quisitionnĂ©s Ă  Airvault, le bourg voisin. Il est de notoriĂ©tĂ© publique que les fĂ»ts contiennent pour la plupart de l’adamsite, une munition chimique Ă  base de chlore et d’arsenic. L’adamsite se prĂ©sente sous forme solide. Sous l’action de la chaleur elle se transforme en aĂ©rosol et provoque Ă  faible dose des Ă©ternuements, des vomissements, des maux de tĂȘte, des vertiges, des troubles du comportement et une dĂ©pression mentale. A forte dose, les poumons sont lĂ©sĂ©s et des cas mortels sont signalĂ©s. En 2001, le sous-prĂ©fet de Parthenay expliquait que l’adamsite entre dans la composition de gaz lacrymogĂšnes comme ceux utilisĂ©s dans les guerres d’Indochine et d’AlgĂ©rie pour dĂ©busquer les maquisards dans les grottes ». AprĂšs plusieurs dĂ©cennies d’inertie de la part des pouvoirs publics et de silence organisĂ©, les choses bougent. Il est plus prudent de parler d’un frĂ©missement. L’ADEME est dĂ©sormais en charge du dossier. Elle prĂ©conise en urgence l’enlĂšvement des fĂ»ts d’adamsite. L’Agence, dans un plan confidentiel, rappelle que seul le service de dĂ©minage de la SĂ©curitĂ© civile est habilitĂ© Ă  intervenir. Les fĂ»ts sont sans doute aucun dans un Ă©tat avancĂ© de corrosion. De l’adamsite a aussi Ă©tĂ© mĂ©langĂ©e en vrac avec de la terre. Le dimensionnement exact de la zone adamsite et ses contours sont inconnus Ă  ce jour. D’autres munitions chimiques comme l’ypĂ©rite auraient Ă©tĂ© stockĂ©es sur place. La caractĂ©risation et l’évacuation des dĂ©chets chimiques militaires en emballages dĂ©gradĂ©s ou en mĂ©lange avec de la terre seront une opĂ©ration dĂ©licate et atypique nĂ©cessitant pour les intervenants des protections physiques et respiratoires exceptionnelles, des dispositifs de confinement et de traitement des aĂ©rosols et des prĂ©cautions pour les cultures, les cheptels et les populations riveraines. Un diagnostic des milieux sol, vĂ©gĂ©taux et eaux souterraines va ĂȘtre lancĂ©. Le premier financement programmĂ© par l’ADEME est lĂ©gĂšrement infĂ©rieur Ă  euros, ce qui permet au dossier d’échapper Ă  l’examen des experts le ComitĂ© Technique sites polluĂ©s dont Robin des Bois est membre. D’ores et dĂ©jĂ , il est connu Ă  la suite d’investigations de l’INRA Institut National de la Recherche Agronomique, qu’à l’aval de Borcq-sur-Airvault des eaux d’irrigation des melons, une culture Ă©conomiquement importante pour les agriculteurs locaux, ont Ă©tĂ© contaminĂ©es Ă  l’arsenic. Certains captages et forages sont depuis interdits d’exploitation. Montboyer 16 – Charente. L’ancienne forge de la commune n’avait jamais Ă©tĂ© vidĂ©e. Elle est devenue le garage, la buanderie et la salle de jeux de la famille de Christopher, 33 ans. Il dĂ©cide d’y voir clair. Il dĂ©couvre ce qu’il pense d’abord ĂȘtre une bouteille d’air comprimĂ©. Il se ravise, les marquages lui font comprendre qu’il s’agit en rĂ©alitĂ© d’un obus français sans doute de la PremiĂšre Guerre mondiale. Il alerte les gendarmes. Le bĂątiment est isolĂ©. L’obus est encore actif. Les dĂ©mineurs de La Rochelle sont attendus pour le lendemain. Il est possible que le forgeron ait prĂ©vu de rĂ©cupĂ©rer les mĂ©taux de l’obus aprĂšs avoir vidĂ© la poudre. Une activitĂ© de recyclage courante et Ă  risques aprĂšs les 2 derniĂšres guerres. Octobre Cognac-ChĂąteaubernard 16 – Charente. La Base AĂ©rienne 709 de Cognac-ChĂąteaubernard fait Ă  nouveau l’objet d’une opĂ©ration de dĂ©minage du 14 au 25 octobre. Pour la premiĂšre fois, le pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© ne va pas se limiter Ă  la Base. 3 zones de fouilles 809 m2, m2 et m2 sont en pĂ©riphĂ©rie de l’emprise militaire et la RD731 va ĂȘtre provisoirement interdite de circulation. 9 prĂ©dĂ©tections d’environ 250 kg sont suspectes. Il pourrait s’agir de bombes. La base a Ă©tĂ© occupĂ©e par la DCA allemande pendant la Seconde Guerre mondiale et a Ă©tĂ© lourdement bombardĂ©e par les troupes alliĂ©es. Si des dĂ©chets de guerre sont trouvĂ©s, ils seront pĂ©tardĂ©s sur place. Depuis 1987, une quarantaine d’obus et 144 bombes allemandes de 50 et 250 kg ont Ă©tĂ© trouvĂ©s dans des chantiers intramuros. DĂ©cembre Royan 17 – Charente-Maritime. Bis ! Ce n’était pas un tronçon de vieille canalisation. C’était une bombe anglaise de 250 kg toujours active. Elle est recouverte de terre jusqu’à l’intervention des dĂ©mineurs. Inventaire des dĂ©chets de guerre en Aquitaine 2008 Janvier Bizanos 64 – PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques. Un riverain nettoie les berges du canal et aperçoit un obus d’environ 30 cm de long rouillĂ© certes mais intact. PĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© jusqu’au dĂ©minage le lendemain matin. FĂ©vrier PĂ©rigueux 24 – Dordogne. Il y a plus d’obus dans la Dordogne que d’esturgeons. Un nouveau spĂ©cimen est repĂȘchĂ© sous le pont sud. D’aprĂšs un pĂȘcheur habituĂ© des lieux, il a Ă©tĂ© jetĂ© dans la riviĂšre par un particulier. En 2007, les dĂ©mineurs sont intervenus Ă  40 reprises en Dordogne. Juillet Fort de Socoa 64 – PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques. 8 obus dĂ©couverts au pied du Fort de Socoa, dans les rochers. Ils sont d’origine allemande. PĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© de 500 m. Interdiction d’accĂšs aux 2 plages proches du Fort. Fermeture des clubs de voile et de plongĂ©e. Septembre Bergerac 24 – Dordogne. Une reprĂ©sentante de la colonie anglaise en Dordogne souhaite rapporter un obus en cuivre Ă  son mari. A l’aĂ©roport de Bergerac, le scanner se fĂąche. L’aĂ©roport est bouclĂ© et Ă©vacuĂ©. Personne ne peut dire si l’obus contient encore de la poudre. Les dĂ©mineurs sont appelĂ©s en urgence. L’avion part avec beaucoup de retard. Sans l’obus. 2009 AoĂ»t Layrac 47 – Lot-et-Garonne. Un rĂ©cupĂ©rateur de mĂ©taux Ă  l’aide d’un dĂ©tecteur prospecte du cĂŽtĂ© de Layrac, sur les berges de la Garonne. Il repĂšre sous l’eau un obus de mortier, il Ă©tait gros comme une boule de pĂ©tanque ». Il emporte la munition chez lui et la laisse plusieurs heures dans la voiture. On est en plein mois d’aoĂ»t. Finalement, il dĂ©cide de la dĂ©poser au commissariat d’Agen. Un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© est rapidement mis en place autour du vĂ©hicule. Les dĂ©mineurs ne sont pas immĂ©diatement disponibles. Par prĂ©caution, l’obus est plongĂ© dans une bassine d’eau froide puis isolĂ© dans un local sous clĂ©. L’exposition prolongĂ©e de l’obus dans le coffre de la voiture, en plein cagnard du mois d’aoĂ»t, aurait pu avoir des effets dĂ©sastreux selon les autoritĂ©s. Sous l’effet de la chaleur, l’obus aurait pu exploser. Quand les citoyens trouvent pareils objets, ils doivent impĂ©rativement les laisser sur place, prĂ©venir les secours et les forces de l’ordre ». Saint-PĂ©e 64 – PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques. Les vieux souvenirs remontent Ă  la surface. Jean 73 ans avait 8 ans en 1944. Dans ce contexte, il a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© Ă©vacuĂ© 2 fois. Hier pour la troisiĂšme fois de sa vie, il lui a Ă©tĂ© demandĂ© de quitter sa maison. Un vieil obus vient d’ĂȘtre trouvĂ© dans le voisinage. Tous les habitants ont Ă©tĂ© regroupĂ©s dans l’ancienne Ă©cole du quartier. Les dĂ©mineurs sont arrivĂ©s vite sur les lieux, ils ont constatĂ© que l’engin Ă©tait dĂ©samorcĂ© et ne prĂ©sentait pas de danger. Mais un obus est dangereux par dĂ©finition » rappelait l’un d’eux. Celui-ci est un obus anglais de la PremiĂšre Guerre mondiale qu’un Poilu a sans doute ramenĂ© dans ses bagages. DĂ©cembre Lagor 64 – PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques. Intervention de la cellule de dĂ©minage de Bayonne aprĂšs la dĂ©couverte d’un obus français de type Shrapnel datant de la PremiĂšre Guerre mondiale pendant des travaux de rĂ©novation d’une maison. Un obus, 75 mm, rempli de balles d’acier de 10 mm de diamĂštre. La munition a Ă©tĂ© chargĂ©e dans le vĂ©hicule de l’équipe de dĂ©minage dans un caisson spĂ©cial au milieu d’un lit de sable pour ĂȘtre rapatriĂ©e sur Bayonne. Elle sera dĂ©truite dans un fourneau » et sur un terrain adaptĂ© » en fin de semaine. 2010 Juin Vielle-Saint-Girons 40 – Landes. Des hommes des bois dĂ©couvrent un obus. 3 jours aprĂšs les dĂ©mineurs viennent le chercher. Dans la commune, la mĂ©moire de Roger Labatut est restĂ©e vive. Il a Ă©tĂ© successivement combattant sur le front, puis rĂ©sistant et enfin dĂ©mineur de la cĂŽte atlantique jusqu’en Charente. DĂ©cembre Soustons 40 – Landes. Attention, un obus peut en cacher 129 autres. Le premier a Ă©tĂ© repĂ©rĂ© par un passant au pied de la dune creusĂ©e par les tempĂȘtes d’hiver. Le dĂ©pĂŽt de munitions tchĂšques alimentait les canons dressĂ©s par les allemands pour combattre les Ă©ventuels dĂ©barquements. Dires de dĂ©mineurs Les munitions Ă©taient en Ă©tat de marche. Un choc, un feu de camp et tout sautait ». Les obus n’ont pas Ă©tĂ© considĂ©rĂ©s comme transportables. Ils ont Ă©tĂ© rĂ©partis dans 3 trous creusĂ©s dans le sable Ă  4 m de profondeur et pĂ©tardĂ©s avec l’amorçage Ă  distance d’une charge explosive de plusieurs dizaines de kg. 2011 Mars Labenne 40 – Landes. Un obus de mortier allemand a Ă©tĂ© dĂ©couvert par un promeneur sur la plage au milieu de la laisse de dĂ©chets qui caractĂ©rise cette plage landaise. Les dĂ©mineurs l’ont fait exploser sur place. Il Ă©tait instable. Il a Ă©tĂ© lĂ©gĂšrement dĂ©placĂ© pour que la dĂ©flagration n’abĂźme pas le pied des dunes. Juin Ondres 40 – Landes. 90 mines antichars allemandes ont Ă©tĂ© dĂ©couvertes enterrĂ©es Ă  l’entrĂ©e du terrain de rugby d’Ondres. Elles sont enfouies entre 60 cm et 120 cm de profondeur. A l’examen, elles sont prĂ©sentĂ©es comme inoffensives, les dĂ©chets de guerre sont cependant emmenĂ©s par les dĂ©mineurs pour ĂȘtre dĂ©truits. Bordeaux 33 – Gironde. Encore une drague qui aspire un obus dans son Ă©linde ! HĂ©liportage Ă  bord de 4 dĂ©mineurs et d’1 plongeur venus de Bretagne. Destruction en mer ou immersion dans une dĂ©charge sous-marine dĂ©diĂ©e. Juillet Bergerac 24 – Dordogne. Un plongeur dĂ©couvre un obus de 75 Ă  6 m de profondeur dans la Dordogne. La PrĂ©fecture est avertie. Les dĂ©mineurs interviennent une semaine plus tard. La munition est une vraie bombe Ă  retardement ». Elle est toujours en bon Ă©tat. AoĂ»t Bergerac 24 – Dordogne. Un agent de la dĂ©chetterie de CamprĂ©al dĂ©couvre un obus de mortier. Un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© est aussitĂŽt mis en place. La munition se rĂ©vĂšle ĂȘtre en rĂ©alitĂ© une arme d’exercice. Seuls les dĂ©mineurs sont habilitĂ©s Ă  dĂ©livrer ce type de diagnostic. Octobre LuĂ« 40 – Landes.000 euros pour m2 oĂč les obus poussent plus facilement que les poireaux. Le couple de retraitĂ©s l’a en travers de la gorge. D’aprĂšs les voisins, les lieux sous la Seconde Guerre mondiale Ă©taient occupĂ©s par une Kommandantur et une petite garnison. Enfoui sous les ronces, Ă  100 m de chez les Lacoste, il y a un blockhaus et 14 obus avaient Ă©tĂ© retrouvĂ©s sous les grands pins d’à cĂŽtĂ©. La maison du voisin a sautĂ© 2 fois pendant la guerre. Les langues se dĂ©lient trop tard devant les nouveaux propriĂ©taires. Les Lacoste sont sĂ»rs que le vendeur connaissait ce vice cachĂ©. L’affaire est dans les mains d’un avocat. En quelques mois, les dĂ©mineurs sont venus 3 fois et comble du malheur, ils pĂ©tardent les obus dans le jardin Ă  1 m de profondeur. A chaque fois le carrelage tremble. Les Lacoste voudraient que l’ex-propriĂ©taire prenne Ă  sa charge la dĂ©pollution pyrotechnique complĂšte de la parcelle. Bouliac 33 – Gironde. Un obus allemand est dĂ©couvert sur le chantier du rond-point en face de la gendarmerie. Le service de dĂ©minage a pris l’engin en charge et l’a Ă©vacuĂ© vers le camp de Souge. Novembre Arzacq-Arraziguet 64 – PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques. Alors qu’il fait le mĂ©nage, un plombier-chauffagiste dĂ©couvre un engin parmi les diffĂ©rents objets Ă  enlever. Il s’agit d’un obus de 75 datant de la PremiĂšre Guerre mondiale disposant encore de son dĂ©tonateur et rempli de billes cylindriques, appelĂ© obus Ă  charges mĂ©langĂ©es. Agen 47 – Lot-et-Garonne. Un chauffeur livreur l’a remarquĂ© au pied d’un platane juste devant les locaux de la Chambre de Commerce et d’Industrie Territoriale CCIT de Lot-et-Garonne. C’est un obus français de 75 datant de la PremiĂšre Guerre mondiale. Il est rouillĂ© mais bien conservĂ©. Un des dĂ©mineurs arrivĂ© sur place prĂ©cise que mĂȘme aussi ancien, un obus reste dangereux. Les matiĂšres explosives ne vieillissent pas. 2012 Janvier TrĂ©lissac 24 – Dordogne. Le conducteur d’une pelle mĂ©canique met au jour une grenade quadrillĂ©e sur le chantier de consolidation des berges de l’Isle. MĂ©fiance. Il y a juste Ă  cĂŽtĂ© une station service. Les policiers de PĂ©rigueux sont appelĂ©s et demandent l’appui des dĂ©mineurs de Bordeaux. Ils interviennent le lendemain. Ils neutralisent la munition, la font exploser aprĂšs l’avoir recouverte de terre. Des spectateurs tĂ©moignent de la violence de l’explosion. De la terre a Ă©tĂ© projetĂ©e Ă  plusieurs mĂštres. Mars Moulis-en-MĂ©doc 33 – Gironde. Au chĂąteau Maucaillou on laboure une parcelle et on trace des sillons profonds. On met alors au jour un obus de 76 cm non tirĂ©. Les gendarmes de Castelnau demandent l’intervention du service de dĂ©minage de la SĂ©curitĂ© civile qui arrive rapidement sur place. La sanction tombe l’obus non tirĂ© est rempli de mĂ©linite et d’acide prussique. Ce type de munition a Ă©tĂ© produit pendant la PremiĂšre Guerre mondiale et a Ă©tĂ© employĂ©e pendant la Seconde. Les dĂ©mineurs l’emmĂšnent en prenant bien soin de le dĂ©poser dans un sac rempli de sable. Il sera dĂ©truit sur le champ de tir militaire de Souge. Montferrand-du-PĂ©rigord 24 – Dordogne. Joseph, 70 ans, nettoie son terrain de 4 ha. Il coupe des genĂ©vriers au pied d’un acacia. Il s’apprĂȘte Ă  faire un brĂ»lage des dĂ©chets vĂ©gĂ©taux. Il dĂ©couvre au dernier moment un obus rouillĂ©, 70 cm de long, 20 de diamĂštre. Sous l’effet de la chaleur il aurait explosĂ© et Joseph malgrĂ© sa soi-disant connaissance de la guerre d’AlgĂ©rie et sa rigueur d’ex-agent de l’administration pĂ©nitentiaire aurait trĂšs bien pu y passer. Il dĂ©cide de transporter l’obus jusqu’à la gendarmerie de Lalinde oĂč il rĂ©side, Ă  plus de 20 km de distance. Contre toute attente, les gendarmes lindois ne le rĂ©cupĂšrent pas et le laissent Ă  la charge du septuagĂ©naire. Ils lui conseillent juste de le mettre en sĂ©curitĂ© et de ne pas laisser des enfants s’en approcher. Ils ajoutent qu’ils prĂ©viennent les dĂ©mineurs. Joseph rentre chez lui et dĂ©pose la munition Ă  plusieurs dizaines de mĂštres de sa maison. Le lendemain les dĂ©mineurs de Bordeaux interviennent. Bruges 33 – Gironde. Le chantier du futur collĂšge n’a Ă©tĂ© interrompu que quelques heures des dĂ©mineurs ont emportĂ© l’obus cachĂ© dans des remblais. Avril AmbĂšs 33 – Gironde. Les dĂ©mineurs interviennent au chemin du Roi oĂč des amateurs de ball-trap ont aperçu un gros obus. Mai Ciboure 64 – PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques. Bis ! Le jour mĂȘme de l’anniversaire de la commĂ©moration de l’armistice de 1945, les autoritĂ©s sont alertĂ©es 2 obus sont derriĂšre le fort de Socoa. Les dĂ©mineurs de Bayonne interviennent, neutralisent les munitions et les prennent en charge. Capbreton 40 – Landes. Pas de rĂ©pit pour les hommes de la SĂ©curitĂ© civile. Ils doivent intervenir sur une des plages de Capbreton oĂč un obus a Ă©tĂ© signalĂ©. En attendant les dĂ©mineurs, un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© est mis en place. Bassillac 24 – Dordogne. En faisant du canoĂ«, les enfants aperçoivent un obus d’une vingtaine de centimĂštres dans l’Isle au niveau du lieu-dit Petit Rognac. Un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© est rapidement mis en place baignade et accĂšs au plan d’eau interdits. Les dĂ©mineurs sont attendus pour le lendemain. Septembre Mont-de-Marsan 40 – Landes. Sur un chantier de travaux publics, un obus est mis au jour. Il est 11h15. Le chantier se trouve devant une Ă©cole primaire rĂ©unissant 153 enfants. Les policiers sont appelĂ©s. Ils rĂ©unissent les Ă©lĂšves dans la partie de l’établissement la plus Ă©loignĂ©e de la dĂ©couverte. A l’extĂ©rieur, un large pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© est mis en place, 20 habitants d’un immeuble voisin sont Ă©vacuĂ©s, les pompiers sont sur place et prĂȘts Ă  intervenir en cas de besoin. Certains parents viennent rĂ©cupĂ©rer les enfants qui sortent exceptionnellement par l’arriĂšre de l’établissement. Les dĂ©mineurs de Saint-Martin-de-Seignanx interviennent finalement et rĂ©cupĂšrent l’obus. Ils rĂ©cupĂšrent Ă©galement 3 petits frĂšres qui l’accompagnaient. Le dispositif est levĂ© en dĂ©but d’aprĂšs-midi et le chantier reprend. Rapidement, les ouvriers du chantier mettent Ă  nouveau au jour des dĂ©chets de guerre. 17 obus. Il n’y a pas d’évacuation cette fois-ci. A 17h00, l’opĂ©ration est terminĂ©e. Le chantier doit durer jusqu’au mois d’avril ; les ouvriers et les dĂ©mineurs se saluent On rentre. Mais on se revoit demain ». Il semble en effet probable que d’autres munitions de ce genre soit cachĂ©es dans le sol de ce quartier ; juste Ă  cĂŽtĂ© se trouvent les ruines d’une ancienne base militaire allemande. Casseneuil 47 – Lot-et-Garonne. Ils dĂ©blaient et dĂ©couvrent un obus de mortier enterrĂ© prĂšs d’un mur. Le dĂ©chet de guerre est pĂ©tardĂ© dans un champ Ă  l’abri des habitations par les spĂ©cialistes de Bordeaux. DĂ©cembre Capbreton 40 – Landes. Pour le profit du TĂ©lĂ©thon, on recherche des mĂ©taux sur la plage de la Piste et on tombe sur un obus. 2013 Janvier Cestas 33 – Gironde. 2 obus dans un jardin. Ils font 65 cm de long. Les dĂ©mineurs sont attendus dans les prochains jours. FĂ©vrier Vendays-Montalivet 33 – Gironde. 4 obus sur la plage naturiste de Montalivet. Un 5Ăšme est repĂ©rĂ© un peu plus loin dans les bois Avril MĂ©zin 47 – Lot-et-Garonne. FAUSSE ALERTE. Pendant les travaux de rĂ©novation d’une maison les ouvriers mettent au jour 2 objets identifiĂ©s aussitĂŽt comme des obus, 20 cm de long, 8 de diamĂštre, 2,5 kg. Les autoritĂ©s sont alertĂ©es et la procĂ©dure est lancĂ©e. Les dĂ©mineurs de Bordeaux sont appelĂ©s. Un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© est mis en place et une vingtaine de riverains sont Ă©vacuĂ©s. Personne n’est surpris, ce n’est pas la premiĂšre fois qu’on dĂ©couvre des dĂ©chets de guerre pendant des travaux dans cette rue. Quand les dĂ©mineurs de Bordeaux arrivent, ils constatent tout de suite que les obus sont en rĂ©alitĂ© des contrepoids d’une ancienne rĂŽtissoire ou d’une horloge. BoĂ© 47 – Lot-et-Garonne. La pelleteuse Ă  l’arriĂšre du magasin Saint Maclou dans la zone commerciale de Gardes dĂ©busque une grenade quadrillĂ©e. Le conducteur cesse immĂ©diatement toute manƓuvre. 45 employĂ©s de la zone commerciale sont Ă©vacuĂ©s. Les dĂ©mineurs de MĂ©rignac emmĂšnent la munition. Casteljaloux 47 – Lot-et-Garonne. Elle tond son jardin et dĂ©fouit une grenade dĂ©fensive rouillĂ©e. Juin Pau 64 – PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques. Une dĂ©chetterie de plus a reçu un dĂ©chet de guerre. Il s’agit d’un obus de la PremiĂšre Guerre mondiale, 37 mm de diamĂštre. Il a Ă©tĂ© dĂ©posĂ© dans la benne Ă  ferraille. Le site est exceptionnellement fermĂ© jusqu’à l’intervention des dĂ©mineurs de Bayonne 3 jours plus tard. Bien que des panneaux informaient de la fermeture du site, 6,3 tonnes de dĂ©chets ont Ă©tĂ© dĂ©posĂ©s devant les grilles de la dĂ©chetterie. Juillet Mont-de-Marsan 40 – Landes. DĂ©jĂ , en septembre 2012, 220 obus avaient Ă©tĂ© dĂ©terrĂ©s sur les 17 ha du chantier du quartier Peyrouat. Il s’agit d’un ambitieux projet d’éco-quartier en lieu et place d’un tissu immobilier vĂ©tuste construit dans les annĂ©es 60. 10 mois plus tard, les ouvriers dĂ©couvrent de nouveaux obus. Les dĂ©mineurs emmĂšnent les indĂ©sirables. Ils ont Ă©tĂ© dĂ©truits dans un lieu indĂ©terminĂ©. La prĂ©sence d’une garnison allemande dans le secteur pendant la Seconde Guerre mondiale explique l’existence de ces trouvailles. Sabres 40 – Landes. Il creuse une tranchĂ©e chez lui et tombe sur un bout de ferraille qui s’avĂšre ĂȘtre un obus long de 30 cm. Les dĂ©mineurs rĂ©cupĂšrent le dĂ©chet de guerre quelques jours plus tard. AoĂ»t Montussan 33 – Gironde. Un obus ! Saint-GenĂšs-de-Blaye 33 – Gironde. Un obus ! Taller 40 – Landes. Les obus Ă©taient regroupĂ©s dans les bois au lieu-dit les Trois Parcs. Ils Ă©taient cachĂ©s dans le couvert vĂ©gĂ©tal. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les allemands avaient installĂ© des dĂ©pĂŽts de munitions pour dĂ©fendre le Mur de l’Atlantique. Le dĂ©pĂŽt de munitions des Trois Parcs entre Taller et Castets Ă©tait l’un des plus importants sur le front des Landes. Les dĂ©mineurs ont ratissĂ© la zone. En tout, une centaine d’obus ont Ă©tĂ© trouvĂ©s. JugĂ©s intransportables, ils ont Ă©tĂ© dĂ©truits dans une fosse sous la surveillance des pompiers pour parer Ă  la propagation Ă©ventuelle d’un incendie. Septembre VillerĂ©al 47 – Lot-et-Garonne. Il vient d’acheter la maison et dĂ©cide d’y voir clair dans le garage. L’ex-propriĂ©taire, un historien local dĂ©cĂ©dĂ© il y a 4 ans, a laissĂ© un fourre tout. Il transporte les rebuts Ă  la dĂ©chetterie. L’un d’entre eux est refusĂ©, c’est un obus. Les agents de la dĂ©chetterie le dirigent vers la gendarmerie. Il s’exĂ©cute. Rebelote. La gendarmerie n’en veut pas ! Il reprend l’obus et sur les injonctions de la gendarmerie, le ramĂšne chez lui et prĂ©vient les services de dĂ©minage. Les pompiers arrivent en premiĂšre urgence, ils sĂ©curisent la rue en ordonnant aux riverains de regagner leurs domiciles et aux clients en terrasse de rentrer Ă  l’intĂ©rieur des bars. Les pompiers sont assistĂ©s Ă  distance par les dĂ©mineurs de Bordeaux. Des clichĂ©s de la munition leur sont envoyĂ©s. Ils en arrivent Ă  la conclusion qu’elle ne prĂ©sente pas de danger immĂ©diat et dĂ©cident d’intervenir le lendemain. En attendant, ils demandent aux pompiers de sĂ©curiser les lieux et de mettre l’obus sous cloche. C’est un obus de fabrication allemande datant d’avant la PremiĂšre Guerre mondiale. Les dĂ©mineurs le rĂ©cupĂšrent et l’emmĂšnent pour qu’il soit dĂ©truit sur le camp militaire de Souge. PrĂ©alablement, cette munition rare sera rĂ©pertoriĂ©e dans la base de donnĂ©es Turpin. Cette base de donnĂ©es strictement rĂ©servĂ©e aux dĂ©mineurs internationaux facilite l’identification des munitions et leur neutralisation. Bergerac 24 – Dordogne. Nettoyage de la Dordogne. On y trouve du mobilier urbain, une moto, des solex, des vĂ©los et un obus de 14 cm de long parmi 800 kg de dĂ©chets. Octobre Marmande 47 – Lot-et-Garonne. Au lieu-dit Fargueneau la demeure est en cours de rĂ©novation. Elle doit accueillir des personnes handicapĂ©es. L’électricien aperçoit cette bouteille recouverte de poussiĂšre dans le coin de la cheminĂ©e de l’ancienne cuisine. Quand il retire la poussiĂšre il dĂ©couvre un dĂ©chet de guerre un obus de 70 mm datant certainement de la PremiĂšre Guerre mondiale. Pompiers et gendarmes sont alertĂ©s. Ils mettent en place un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© et 9 personnes sont confinĂ©es. Les secours sortent l’obus et le mettent en sĂ©curitĂ©. Cette manipulation est guidĂ©e Ă  distance par les dĂ©mineurs de la SĂ©curitĂ© civile de Bordeaux. Les dĂ©mineurs seront sur place 2 jours plus tard. Buzet-sur-BaĂŻse 47 – Lot-et-Garonne. Les dĂ©mineurs de Bordeaux sont venus rĂ©cupĂ©rer un obus dĂ©couvert dans le grenier de la maison. Bayonne 64 – PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques. Des obus dans la ville. La paire a Ă©tĂ© dĂ©couverte dans la cage d’escalier d’un immeuble. Chancelade 24 – Dordogne. Un particulier dĂ©pose Ă  la dĂ©chetterie des pots de peinture. Des trucs de guerre » murmure-t-il, ce qui pousse 2 employĂ©s Ă  ouvrir les pots. Ils y trouvent 5 engins de guerre. La police arrive. Le site est Ă©vacuĂ©. Des clichĂ©s sont envoyĂ©s aux dĂ©mineurs de Bordeaux.. Il s’agit d’obus fumigĂšnes. AprĂšs cette consultation express, les experts disent qu’il n’y a pas de danger. Les obus prĂ©sumĂ©s vides seront toutefois pris en charge pour ĂȘtre dĂ©truits. Novembre La Dornac 24 – Dordogne. Alors qu’il restaure sa maison, il dĂ©couvre dans le grenier un obus de mortier de 60 mm. La gendarmerie sĂ©curise les lieux en attendant l’intervention des dĂ©mineurs. Sources AcadĂ©mie française. Dictionnaire. / Archives Robin des Bois / Bishop, C. The Encyclopedia of Weapons of World War II. 2002. Sterling Publishing Company, Inc. / Humbert, D. Juillet 2013. Cent ans aprĂšs 14-18
 Les obus de la pollution. Science et Vie / Karg, F. & ClĂ©ment, M. 1997. MĂ©thodologie systĂ©matique du diagnostic et de la rĂ©habilitation des sites et sols polluĂ©s par les explosifs. Revue Scientifique et Technique de la DĂ©fense / Karg, F. Mars 2001. Sites militaires et de l’industrie ancienne de l’armement. Les pollutions par les explosifs et leurs mĂ©tabolites toxiques. Environnement et Technique / Les mines Ă  l’usage des plongeurs dĂ©mineurs. 1978. Marine Nationale. Ecole de plongĂ©e. / Luftwaffe / Mc Bride, & Picard, September 2011. Shrapnel in Omaha Beach Sand. The Sedimentary Record. Doi – Volume 9, N°3. / Picot, A. & Narbonne, Avril 2011. L’antimoine, un toxique mythique toujours mĂ©connu. L’actualitĂ© chimique / Ricour, J.. Septembre 2013. Un exemple d’altĂ©ration nationale du fond gĂ©ochimique naturel des sols et des eaux souterraines. Les sĂ©quelles environnementales des grands conflits mondiaux en France. Revue de L’Union française des GĂ©ologues. / Rottman, 2002. Marine Corps World War II Order of Battle Ground and Air Units in the Pacific War, 1939-1945. Greenwood Publishing Group/Royal Air Force / US Army . Normandie 20 minutes, 76actu, AFP, Archives Robin des Bois, CĂŽtĂ© Caen, Europe 1, France 3 Haute Normandie, L’impartial, L’informateur/L’Eclaireur, La DĂ©pĂȘche du Midi, La LibertĂ© de l’Est, La Manche Libre, La Nouvelle RĂ©publique, La Presse de la Manche, Le Figaro, Le Havre Libre, Le Havre Presse, Le Marin, Le Nouvel Obs., Le Parisien/ Aujourd’hui en France, Les Informations Dieppoises, Les Nouvelles de Falaise, LibertĂ© Dimanche, Mer et Marine, Ouest France, Paris-Normandie, Tendance Ouest Centre-Sud Manche, Tendance Ouest Rouen, Vosges Matin. PrĂ©fecture de l’Eure, PrĂ©fecture de l’Orne, PrĂ©fecture de la Manche, PrĂ©fecture de la Seine-Maritime, PrĂ©fecture du Calvados, PrĂ©fecture maritime de la Manche et de la Mer du Nord. Dossier DĂ©partemental des Risques Majeurs DDRM de la Manche, Dossier DĂ©partemental des Risques Majeurs DDRM du Calvados. Plan d’Action pour le Milieu Marin – Sous-rĂ©gion marine Manche-Mer du Nord. 2012. PrĂ©fecture maritime de la Manche et de la mer du Nord, PrĂ©fecture de la rĂ©gion Haute-Normandie. Bretagne AFP, Archives Robin des Bois, Aujourd’hui en France, France 3, La Nouvelle RĂ©publique, La Presse d’Armor, Le Marin, Le TĂ©lĂ©gramme, Nord Littoral, Ouest France. PrĂ©fecture d’Ille-et-Vilaine, PrĂ©fecture des CĂŽtes-d’Armor, PrĂ©fecture du FinistĂšre, PrĂ©fecture du Morbihan, PrĂ©fecture maritime de l’Atlantique. Overview of Past Dumping at Sea of Chemical Weapons and Munitions in the OSPAR Maritime Area. 2010 update. Commission OSPAR. Plan d’Action pour le Milieu Marin. Sous-rĂ©gion marine Golfe de Gascogne. 2012. PrĂ©fecture maritime de l’Atlantique, PrĂ©fecture de la rĂ©gion Pays de la Loire. Pays-de-la-Loire 20 Minutes Nantes, AFP, Archives Robin des Bois, Europe 1, France 3 Pays de la Loire, Haut Ajou, Haut Anjou, Le Courrier de l’Ouest, Le Maine Libre, Le Mans Le TĂ©lĂ©gramme, Metronews, Ouest France, Presse OcĂ©an. Ville d’AvrillĂ© PrĂ©fecture de la Sarthe, PrĂ©fecture de Loire-Atlantique, PrĂ©fecture de Maine-et-Loire, PrĂ©fecture de Mayenne, PrĂ©fecture de VendĂ©e, PrĂ©fecture maritime de l’Atlantique. Overview of Past Dumping at Sea of Chemical Weapons and Munitions in the OSPAR Maritime Area. 2010 update. Commission OSPAR. Plan d’Action pour le Milieu Marin. Sous-rĂ©gion marine Golfe de Gascogne. 2012. PrĂ©fecture maritime de l’Atlantique, PrĂ©fecture de la rĂ©gion Pays-de-la-Loire. Poitou-Charentes ADEME, Archives Robin des Bois, France 3 Poitou-Charentes, La Charente Libre, La Nouvelle RĂ©publique, Le Canard EnchaĂźnĂ©, Le TĂ©lĂ©gramme, LibĂ©ration, Ouest France, Sud Ouest. PrĂ©fecture de la Charente-Maritime, PrĂ©fecture de la Charente, PrĂ©fecture de la Vienne, PrĂ©fecture des Deux-SĂšvres. Overview of Past Dumping at Sea of Chemical Weapons and Munitions in the OSPAR Maritime Area. 2010 update. Commission OSPAR. Plan d’Action pour le Milieu Marin. Sous-rĂ©gion marine Golfe de Gascogne. 2012. PrĂ©fecture maritime de l’Atlantique, PrĂ©fecture de la rĂ©gion Pays-de-la-Loire. Aquitaine Archives Robin des Bois, Est RĂ©publicain, France 3 Aquitaine, France Bleu Gascogne, L’Eclair, La DĂ©pĂȘche du Midi, La RĂ©publique des PyrĂ©nĂ©es, Le DĂ©mocrate, Mer et Marine, Sud Ouest, TF1. PrĂ©fecture de la Dordogne, PrĂ©fecture de la Gironde, PrĂ©fecture de Lot-et-Garonne, PrĂ©fecture des Landes, PrĂ©fecture des PyrĂ©nĂ©es-Atlantique. Overview of Past Dumping at Sea of Chemical Weapons and Munitions in the OSPAR Maritime Area. 2010 update. Commission OSPAR. Plan d’Action pour le Milieu Marin. Sous-rĂ©gion marine Golfe de Gascogne. 2012. PrĂ©fecture maritime de l’Atlantique, PrĂ©fecture de la rĂ©gion Pays-de-la-Loire. Juin 2014 Robin des Bois 14, rue de l’Atlas 75019 Paris Tel 01-48-04-09-36 contact Documentation Elodie CrĂ©peau, Victoire Guimbal, Tamara Villarins, Charlotte Nithart, Christine Bossard, Miriam Potter, Francois Gasnier, Brianna Morse, Brady Hamed. RĂ©daction Elodie CrĂ©peau, Jacky Bonnemains, Charlotte Nithart. Coordination Elodie CrĂ©peau. Cartographie Christine Bossard. Directeur de la publication Jacky Bonnemains. Imprimer cet article
Pouréliminer les traces de rouille, il faut verser du jus sur la tache, saupoudrer le tout de. Explorer. blog; jmvanlerenberghe.fr. jmvanlerenberghe.fr + Explorer; A la une. Quand ramasser la lavande pour la mettre en sachet ? 31 mai 2022. Comment savoir si on a le droit à la prime Renov ? 2 janvier 2022. Quelle plante pour soigner la
Pour un milieu de terrain, privilĂ©giez un ballon semi-tendre et polyvalent, afin qu’il soit efficace au tir et Ă  la visĂ©e. L’équilibrage est donc trĂšs important. Quel diamĂštre de boule pour un tireur ?Quand la boule touche le cochonnet ?Comment Appelle-t-on un terrain de pĂ©tanque ?Comment faire tourner une boule de pĂ©tanque ?Comment bien pointer sur terrain caillouteux ?Comment tenir sa boule de pĂ©tanque pour bien tirer ?Galerie d’images petanqueVidĂ©o Comment tirer a la petanque Quel diamĂštre de boule pour un tireur ? Il vaut mieux choisir une balle de diamĂštre moyen 73 Ă  76 mm et de poids moyen 690 Ă  710g. A voir aussi Programme musculation maison poids du corps. Quelle boule de pĂ©tanque choisissez-vous pour un jeu de tir ? La balle tombante est la meilleure performance pour le joueur offensif d’aujourd’hui. Les bons joueurs, et notamment les tireurs, prĂ©fĂšrent choisir leurs boules de pĂ©tanque pour les tireurs les plus doux. La boule 1/2 molle est la plus polyvalente, sur tous les terrains, aussi bien en tir » qu’en pointage ». Quel diamĂštre de boule choisissez-vous ? choisissez un diamĂštre entre 72 mm et 74 mm la taille qui convient le mieux Ă  toutes les mains. Une balle de 73 mm reste une valeur sĂ»re ; et prĂ©fĂ©rez une balle polyvalente de 700 g qui lui permette d’occuper tous les postes de jeu. Quel est le poids du ballon pour un tireur ? Les poids standard se situent entre 680 et 710 grammes. Les tireurs prĂ©fĂšrent les poids lĂ©gers gĂ©nĂ©ralement 680 ou 690 grammes. Les pointeurs prĂ©fĂšrent les poids plus lourds 700 grammes et plus. Articles en relation Programme musculation dĂ©butant pdf Comment tailler sa moustache PĂȘche en mer prix Comment lutter contre les fourmis Peche en mer quiberon Quand la boule touche le cochonnet ? Lors du jeu, les pieds du joueur ne doivent pas quitter le ring tant que sa balle n’a pas atteint le sol. Voir l'article Comment dĂ©brider une moto 50cc 4 temps. Ce joueur lance alors le but jack » Ă  une distance de 6 Ă  10 mĂštres. Quelle est la distance maximale pour jouer Ă  la pĂ©tanque ? Au moins 4m de large x 24m de long. Cible jackpot / distance du tour entre 12 et 20 m selon la catĂ©gorie de joueurs. Pour viser sa boule, le quilleur doit sortir du cercle en faisant le pas 1, pour tirer la boule de son adversaire, il doit faire 3 pas. Quelles sont les rĂšgles pour jouer Ă  la pĂ©tanque ? Le but du jeu est de se rapprocher le plus possible de son but. La premiĂšre Ă©quipe Ă  totaliser 13 points aprĂšs plusieurs bouts » remporte la partie. Il ne devrait pas y avoir plus de 12 balles sur le terrain. Pourquoi marquer les cochons ? Pour Ă©viter tout litige, les joueurs doivent marquer le but. Aucune rĂ©clamation concernant des balles ou des buts non marquĂ©s ne sera acceptĂ©e. Si le cochonnet est dĂ©placĂ© avec l’effet d’une balle jouĂ©e dans cette partie, il est valide. Comment Appelle-t-on un terrain de pĂ©tanque ? Un terrain de boules est un terrain ou une salle omnisports Ă©quipĂ©e pour l’entraĂźnement et les compĂ©titions dans la pratique du ballon et des quilles pĂ©tanque, boule lyonnaise, boule bretonne, jeu provençal, etc. Voir l'article PĂȘche en mer mĂ©diterranĂ©e.. Quels matĂ©riels pour le terrain de pĂ©tanque ? La Dolomite est trĂšs apprĂ©ciĂ©e pour la finition des terrains de pĂ©tanque. Qui a tendance Ă  s’asseoir en dessous, il offre au final un sol sablonneux plus roulant que le sable. Le gravier offre une surface de jeu plus dure et plus uniforme. Le gravier le plus utilisĂ© est le gravier trĂšs fin 0/5 Ă  0/9. Combien de temps dure le bowling vert ? Nous enduits les matĂ©riaux nĂ©cessaires Ă  la construction d’un terrain de pĂ©tanque de taille standard 4 × 10 m All-comers 0/40 13 600 tonnes. Quelle compĂ©tence pour un terrain de pĂ©tanque ? Pour que votre terrain de pĂ©tanque soit construit sur votre terrain, il est conseillĂ© de faire appel Ă  un terrassier ou Ă  une entreprise spĂ©cialisĂ©e dans l’amĂ©nagement de terrains de pĂ©tanque. Comment faire tourner une boule de pĂ©tanque ? Pour faire tourner la balle de gauche Ă  droite, la grosse au moment du lĂącher est au sol de façon Ă  ce que votre paume soit tournĂ©e vers la droite. Sur le mĂȘme sujet Ski de fond grenoble. Comment obtenir des balles rouillĂ©es ? Parmi les astuces accessibles et largement partagĂ©es par les quilleurs figure l’utilisation du vinaigre blanc pour enlever la rouille des boules de pĂ©tanque. Faites tremper votre gibier dans un rĂ©cipient rempli de vinaigre blanc, rincez et sĂ©chez directement. Comment amĂ©liorer son tir de pĂ©tanque ? Balancez votre bras naturellement en allant bien en arriĂšre puis en avant mais sans forcer. Le ballon doit alors sortir dans le prolongement du bras. Les doigts ne doivent pas ĂȘtre tendus ou tendus sur le ballon. Faites attention Ă  garder le ballon centrĂ© dans la paume de votre main. Comment bien pointer sur terrain caillouteux ? Le geste parfait est de lancer la balle le plus haut possible d’un coup de poignet pour que la balle tombe le plus prĂšs possible du bouchon sans bouger. Lire aussi Peche en mer valras. Mon conseil il faut beaucoup s’entraĂźner avec diffĂ©rents ateliers pour maĂźtriser ce geste avec une parfaite prĂ©cision. Quelle balle pour un pointeur ? Une balle trop lĂ©gĂšre est dĂ©conseillĂ©e elle se rĂ©tractera plus facilement Ă  l’impact. Si vous ĂȘtes un milieu de terrain, c’est un choix entre le tir et le point. Il faut ĂȘtre polyvalent ni trop lourd ni trop lĂ©ger. IdĂ©al 680 Ă  690g pour un tireur, 690 Ă  700g pour un mĂ©dium et 700 Ă  710g pour un pointeur. Comment bien marquer en pĂ©tanque vidĂ©o ? Comment marque-t-on dans le jeu provençal ? Ăą € ƓIl souligne, le joueur prend un pied du cercle en marchant et en lançant le ballon ou avec les deux pieds au sol, dont l’un est dans le cercle, ou en s’asseyant sur un pied aprĂšs avoir levĂ© la jambe d’appui. . Ăą € ƓPour tirer, il faut sortir du ring et faire trois pas pour prendre de l’élan. Comment tenir sa boule de pĂ©tanque pour bien tirer ? C’est-Ă -dire debout, le buste en avant, le pied droit vers la droite lĂ©gĂšrement devant le gauche. A voir aussi Comment cuisiner la lotte. Trouvez la position oĂč vous vous sentez dĂ©tendu et Ă©quilibrĂ©. Les pieds ne doivent pas nĂ©cessairement ĂȘtre ensemble, l’essentiel est qu’ils soient tous les deux au sol, Ă  l’intĂ©rieur du ring. Comment visez-vous la pĂ©tanque ? Le principe est simple lancer le ballon directement sur le ballon de l’adversaire, sans aucun rebond au sol au prĂ©alable. Cela permet d’éloigner le ballon de l’adversaire du but, soit pour reprendre l’avance, soit pour limiter le break, selon la situation. D’un point de vue gestuel, votre balle doit ĂȘtre placĂ©e fermement au centre de votre main. Comment avoir toujours raison Ă  la pĂ©tanque ? Position dans le ring Pied dominant Vos pieds sont parallĂšles. Si vous ĂȘtes droitier, votre pied droit sera devant votre pied gauche. Jambes perpendiculaires vos jambes sont perpendiculaires ou presque et vous procurent une bonne stabilitĂ© et un bon Ă©quilibre. Galerie d’images petanque VidĂ©o Comment tirer a la petanque
Afind'Ă©viter que les boules carbones rouillent, aprĂšs avoir jouĂ© il faut bien penser Ă  les recouvrir d'une huile quelconque et les rouler dans du papier journal Si le mal est dĂ©jĂ  fait, un bon coup de toile Ă©meri rendra votre boule de pĂ©tanque comme neuve. La rouille, elle s’incruste un peu partout sans que vous ne l'ayez invitĂ©e voiture, casseroles, outils de jardinage, contour des fenĂȘtres, tĂąches sur les vĂȘtements
 Pourtant, cette nuisance n'est pas une fatalitĂ© avec les bonnes astuces et outils, il est tout Ă  fait possible de l'enlever, quel que soit son support. Voici les mĂ©thodes infaillibles pour s'en dĂ©barrasser une fois pour toutes. Avec l’humiditĂ©, le manque d’entretien et parfois juste avec le temps, la rouille ne tarde pas Ă  s’infiltrer Ă  travers la maison dans la cuisine, la salle de bain, la salle Ă  manger, les chambres et mĂȘme dehors dans le jardin. C’est une nuisance qui n’épargne personne. Afin d’en venir Ă  bout, nous avons Ă©tabli une liste des meilleures astuces et produits antirouille. À vous de choisir quels outils antirouille vous voulez tester en Pour les surfaces mĂ©talliques tachĂ©es optez pour une brosse mĂ©tallique, une lime ou un papier de verrePas besoin de produits chimiques pour retirer la rouille du mĂ©tal, vous pouvez l’éliminer tout simplement avec une brosse mĂ©tallique, une lime ou un papier de verre Ă  grain moyen en frottant la surface. Afin de faciliter cette tĂąche et d’éviter ce travail manuel, vous pouvez Ă©galement installer la brosse mĂ©tallique sur une perceuse et l’utiliser ainsi. En raison des possibles projections de substances, il est prĂ©conisĂ© de porter des lunettes de Enlevez la rouille qui s’incruste sur les ustensiles de cuisine avec du papier aluLa rouille s’incruste sur vos poĂȘles ? Elle apparaĂźt sur vos couteaux prĂ©fĂ©rĂ©s ou bien vos couverts en gĂ©nĂ©ral ? La rouille qui ronge les matĂ©riaux culinaires est sans doute un coupe-faim bien dĂ©sagrĂ©able qu’on aimerait Ă©viter. Si vous ne disposez pas de brosse mĂ©tallique, le papier aluminium est un vĂ©ritable alliĂ© pour lutter contre la rouille. Il suffit d’enrober un doigt avec un morceau de papier d’alu et frotter la surface. Vos ustensiles seront comme neufs. 3/ Avec un chiffon et un nettoyant multi-surface, Ă©liminez la rouille du plastiqueSi la rouille s’attaque Ă  vos surfaces polyvinyl chloride PVC, une matiĂšre plastique qui compose les surfaces telles que les canalisations d'eau, la supprimer peut s'avĂ©rer compliquĂ©, mais il ne faut surtout pas tarder Ă  s’en occuper la rouille situĂ©e sur les conduites d’eau risque de provoquer des fuites et nuire Ă  la qualitĂ© de l’eau, parmi d’autres effets nĂ©fastes. En effet, avant que le niveau de dĂ©tĂ©rioration de la rouille s’aggrave, il est important de nettoyer les tuyaux avec un chiffon et un nettoyant multisurface ou un dissolvant de rouille. Pour un nettoyage plus en profondeur, frottez la surface abĂźmĂ©e avec un dĂ©capant PVC. Les outils indispensables pour lutter contre la rouille 4/ Pour lutter contre la rouille sur le bois, utilisez un antirouille spĂ©cifiquePour les bois sensibles et fragiles, il est prĂ©fĂ©rable d’utiliser un antirouille spĂ©cial bois pour Ă©viter de les abĂźmer davantage. Antirouille incolore pour bois © ManoMano Bricorama Castorama Cdiscount Marketplace Amazon Marketplace 26 ManoMano Cdiscount BHV marketplace Darty Marketplace Fonctionnement du tableau de prix Voir plus d'offres Voir moins d'offres Les offres de prix sont listĂ©es en ordre croissant de prix. Les prix affichĂ©s sont TTC toutes taxes comprises. Le prix de frais de port affichĂ© correspond Ă  la livraison Ă  domicile la moins chĂšre proposĂ©e par le marchand. rĂ©fĂ©rence dans ses tableaux de prix les marchands qui souhaitent y ĂȘtre prĂ©sent Ă  condition d'afficher des prix avec TVA TTC - toutes taxes comprises et de prĂ©senter un excellent niveau de qualitĂ© de service et de satisfaction client. Ce rĂ©fĂ©rencement est payant. Nos tableaux de prix ne sont donc pas exhaustifs sur l'ensemble des offres et des marchands prĂ©sents sur le marchĂ©. Les offres prĂ©sentes dans les tableaux de prix sont actualisĂ©es quotidiennement et plusieurs fois par jours pour certaines boutiques. 5/ Les astuces et recettes de grand-mĂšre antirouille Ă  fabriquer chez soi Le citron vert et le sel L’aciditĂ© du citron vert mĂ©langĂ© avec du sel est efficace pour retirer la rouille des surfaces mĂ©talliques. La recette est bien simple appliquez quelques gouttes de jus de citron vert et ajoutez une pincĂ©e de gros sel sur les taches, laissez agir environ 30 minutes et ensuite frottez Ă©nergiquement Ă  l’aide d’une Ă©ponge humide. Il est conseillĂ© de terminer cette mĂ©thode par une application de cristaux de soude pour neutraliser l’acide. Cette recette fonctionne aussi trĂšs bien pour retirer les taches sur vos vĂȘtements ! Il faut juste Ă©changer le gros sel pour du sel fin et ensuite bien rincer et mettre au blanc et gros sel Si vous n’avez pas de citron vert, pas d’inquiĂ©tude car le vinaigre blanc est Ă©galement un produit mĂ©nager naturel. Comme pour la mĂ©thode Ă  base de citron, il suffit de mĂ©langer le vinaigre avec du gros sel, l’étaler sur la surface, le laisser reposer une quinzaine de minutes, bien frotter avec une Ă©ponge, et ensuite tout rincer et sĂ©cher. À noter que les gants protecteurs vous seront utiles si vous en avez. De plus, avec des huiles essentielles, le vinaigre blanc est Ă©galement un anti-mouches naturel efficace !Le coca-cola Pas de temps pour fabriquer un antirouille maison ? Optez pour le coca ! Surtout pour les outils de bricolage et de jardinage en fer, le coca est efficace grĂące Ă  son acide phosphorique pour Ă©liminer la rouille qui s’y incruste une fois pour toutes. Il faut tout simplement laisser tremper vos outils dans le coca-cola pendant minimum 24 heures jusqu’à maximum 3 jours, les retirer de la liquide et ensuite les essuyer avec un torchon. Afin de dĂ©graisser vos outils, vous pouvez brumiser vos outils avec un lubrifiant en ou l’alcool Dans la lutte contre la rouille sur les sols en lino, en vinyle et les autres matiĂšres de plastique, l’éther et l'alcool seront parmi vos meilleurs alliĂ©s. La technique ? Imbibez quelques gouttes d’éther ou d’alcool Ă  brĂ»ler sur un chiffon et frottez les parties rouillĂ©es pour tout de javel Si cet acide oxalique se montre trĂšs efficace pour les surfaces en granit, il est Ă©galement plus agressif que les produits naturels maison tels que le citron et le sel et peut provoquer des maux de tĂȘte et des infections donc veillez Ă  bien mettre des gants. Cependant, la technique reste assez simple il s’agit de frotter vigoureusement les endroits rouillĂ©s avec un chiffon javellisĂ© avant de bien rincer Ă  l’eau cristaux de soude Saupoudrez des cristaux de soude sur les endroits oĂč se situe la rouille, frotter avec une Ă©ponge et rincer abondamment d’eau claire Ă  l’identique de la mĂ©thode Ă  base de la javel et dites au revoir Ă  la et la pomme de terre Parmi les anticorrosifs naturels, l’oignon et la pomme de terre sont efficaces ! Coupez-les en deux et frottez-les directement sur la surface rouillĂ©e. Terminer par bien rincer Ă  l’eau claire et puis sĂ©cher. Le saviez-vous ? Les pommes de terre servent aussi d’anti-limaces naturels ces astuces antirouille sont bien pratiques, la plupart d’entre elles n'empĂȘchent pas Ă  la rouille de se reformer. Afin d’éviter que cela vous arrive, il y a quelques prĂ©cautions Ă  prendre. Pour les surfaces mĂ©talliques susceptibles Ă  l'oxydation, les peintures vernies antirouille sont Ă  privilĂ©gier. Quant aux objets en fer, il est recommandĂ© aprĂšs chaque utilisation de les laver, les sĂ©cher, et de les recouvrir de graisse huile, lubrifiant avant de les ranger. Et dans les caisses Ă  outils, dĂ©posez un morceau de craie ou quelques boules antimites pour vous assurer que la rouille ne voit plus le jour chez vous !Voir aussi 8 erreurs de lavage qui ruinent vos vĂȘtements Votre navigateur ne peut pas afficher ce tag vidĂ©o. RĂ©dactrice web pour AuFeminin depuis Janvier 2021, Juliette nous vient directement de Californie et Ă©crit sur les sujets liĂ©s Ă  la culture, Ă  l'astrologie, et aux plantes sous un angle 
 Retirezla grille du four du four et placez-le dans un Ă©vier. utilisation de la laine d’acier pour nettoyer la rouille de la grille du four. Lorsque tous les rouille a Ă©tĂ© retirĂ©e de la grille du four, se laver la grille du four avec l’éponge et de l’eau chaude savonneuse. Rincez la grille de four propre avec de l’eau chaude. La peinture de votre maison peut ĂȘtre une tĂąche Ă©norme qui implique beaucoup de travail acharnĂ©. Nous ne pensons pas toujours Ă  en isoler nos cadres de fenĂȘtres avant de commencer. Cela peut conduire Ă  des taches de peinture Ă©tant en bandouliĂšre sur eux. Cadres de fenĂȘtres en plastique rayer facilement, donc le nettoyage des taches de peinture d'eux doit ĂȘtre fait soigneusement. Pas besoin de vous inquiĂ©ter si, vous pouvez enlever les taches de peinture de vos cadres de fenĂȘtres en plastique avec quelques Ă©tapes que vous devezBoules de cotonTrichloreothyleneDissolvantPulvĂ©risation bouteille remplie d'eauServiettes en papierInstructionsNettoyez le cadre de la fenĂȘtre en plastique avec Trichloreothylene et des boules de coton, selon les instructions sur la bouteille. AĂ©rer la zone avant d'utiliser le liquide de nettoyage PVC car il a de fortes fumĂ©es. Laisser le cadre de la fenĂȘtre de sĂ©cher complĂštement.. Tremper une boule de coton dans certains vernis Ă  ongles et courir doucement sur chaque spot de peinture sur vos cadres de fenĂȘtres en plastique. Laisser le vernis Ă  ongles Ă  tremper dans la peinture, ce qui rendra plus facile Ă  enlever. La peinture au latex va adoucir rapidement, les peintures Ă  base d'huile peuvent prendre manteaux longs ou plus d'ongles. Utilisez votre ongle ou l'extrĂ©mitĂ© Ă©moussĂ©e d'une cuillĂšre pour gratter doucement la peinture ramollie plus de vernis Ă  ongles si vous avez quelques taches tenaces. Laisser le cadre de la fenĂȘtre de sĂ©cher. Vaporiser de l'eau propre sur le chĂąssis de la fenĂȘtre et essuyer avec une serviette en papier. Rincer les cadres de fenĂȘtres de cette façon jusqu'Ă  ce que vous sentez plus le vernis Ă  ongles. Conseils & AvertissementsPrĂ©venir de futures catastrophes de peinture en alignant vos cadres de fenĂȘtres en plastique avec des peintres bande avant de peindre. Commentenlever la rouille d'un fer Ă  repasser. Pour rĂ©duire le risque de taches, il est important de savoir comment Ă©liminer ces minuscules taches de rouille de votre fer Ă  repasser ou d'autres ustensiles mĂ©talliques.La rouille se dĂ©pose facilement sur les ustensiles en fonte tels que les poĂȘles et les casseroles, ainsi que sur les fers Ă 

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