Duhaut de ses 4165 mètres d’altitude, le mont Toubkal n’impressionne plus les randonneurs. Attirant de plus en plus les passionnés des sensations fortes, l’ascension du plus haut sommet de l’Afrique du Nord, plus accessible que jamais, reste une épreuve physique qui mérite le détour.
par Publié le 12/10/2017 L'expression dite des “Sept sommets” désigne les montagnes les plus élevées de chacun des sept continents l'Everest en Asie, l'Aconcagua en Amérique du Sud, le Denali en Amérique du Nord, le Kilimandjaro en Afrique, l'Elbrouz en Europe, le massif Vinson en Antarctique, et le Puncak Jaya en Océanie. ▶ VOIR AUSSI – Classement des villes les plus hautes du monde – Classement des continents par superficie – Classement des plus longs fleuves du monde – Classement des déserts par superficie – Classement des plus grandes îles du monde – Classement des plus grands lacs du monde Publicité Classement par zone géographique Le tableau ci-dessous propose un classement des sommets les plus élevés de chacun des sept continents. Classement des plus hauts sommets de chaque continent Rang Sommet Chaîne ContinentÉtat [1] Altitude m © Everest Mahalangur Himal, Himalaya AsieChine / Népal 8 848 Aconcagua Cordillère des Andes Amérique du SudArgentine 6 962 Denali [2] Chaîne d'Alaska Amérique du NordÉtats-Unis 6 190 Kilimandjaro Vallée du grand rift AfriqueTanzanie 5 892 Elbrouz [3] Caucase EuropeRussie 5 642 Massif Vinson Monts Ellsworth AntarctiqueChili 4 892 Puncak Jaya Monts Maoke OcéanieIndonésie 4 884 Notes [1] Les États indiqués sont ceux contrôlant la zone de facto. Les revendications respectives ne sont pas prises en compte. [2] Anciennement mont McKinley. [3] Parfois, le mont Blanc 4 809 m est considéré comme le point culminant de l'Europe. Lacarte de l’Afrique ci-dessous vous permet d’observer le relief du continent. Le plus haut sommet d’Afrique est le Kilimandjaro (5 895m) en Tanzanie. A ses pieds, court la vallée du Rift. Cette faille étroite et A la conquête du Mont Kilimandjaro Le Mont Kilimandjaro est la plus haute montagne d’Afrique 5895m. C’est aussi la montagne isolée la plus haute du monde ! L’ascension du mont Kilimandjaro est une expérience unique que vous n’oublierez jamais. Le Kilimandjaro est un site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Et ce n’est pas sans raison ! Pendant son ascension, vous marchez à travers des paysages incroyablement beaux et variés. Vous marchez un moment sur un terrain herbeux, puis vous vous retrouvez dans une forêt tropicale avec des singes et des oiseaux. Et plus haut, vous vous retrouverez sur le toit de l’Afrique» où vous trouverez des glaciers, de la neige et de la glace. La vue d’en haut, sur le paysage africain, est tout simplement magnifique. Et ce moment où vous poserez votre pied au sommet du Kilimandjaro sera probablement le point fort de votre voyage et restera gravé à jamais dans vos mémoires. C’est pourquoi l’ascension du Kilimandjaro est si populaire. Etes-vous capable d’atteindre le sommet ? Beaucoup de gens considèrent l’ascension du Kilimandjaro comme une tâche impossible. Mais ne vous faites pas de souci, il y a un moyen d’atteindre le sommet pour chaque randonneur. En effet, il existe différentes routes qui varient en durée et en difficulté. De cette façon, il suffit d’être en bonne santé et en bonne forme physique pour être capable d’atteindre le sommet ! Notre équipe experte locale vous aidera à gravir le Kilimandjaro. 96% de nos voyageurs atteignent le sommet de la montagne, il y a donc de grandes chances pour que vous y arriviez aussi ! Nous partons du principe que vous êtes en bonne santé lorsque nous commençons l’ascension. Si quelque chose ne va pas avec votre santé ou si vous prenez des médicaments qui pourraient avoir un effet sur votre santé, faites-le nous savoir lors de votre inscription s’il vous plaît. Les différentes routes sont indiquées ci-dessous. Découvrez maintenant les différents itinéraires et leurs particularités afin de choisir l’itinéraire qui vous convient le mieux! Aidez les porteurs du Kilimandjaro ! Tanzania Specialist est la seule entreprise néerlandaise membre du Kilimanjaro Porters Assistance Project » KPAP. Nous sommes également membre du International Mountain Explorers Connection » IMEC. Ils vérifient et font en sorte que les porteurs avec qui vous allez escalader le Kilimandjaro sont traités correctement et travaillent dans de bonnes conditions. Les porteurs du Kilimandjaro travaillent souvent dans de mauvaises conditions et sont très peu payés pour leur dur travail en guidant une montée. Ces porteurs veillent à ce que votre voyage soit toujours agréable et se déroule en toute sécurité, ceci est très important pour nous. Nous nous battons donc pour les droits de ces porteurs. Notre soutien au Projet d’Assistance aux Porteurs du Kilimandjaro améliore non seulement les conditions de travail des porteurs, mais rend également votre voyage beaucoup plus sympathique, les porteurs vous aidant avec un sourire sur leur visage. En réservant une expédition avec Tanzania Specialist, vous soutenez automatiquement le Projet d’Assistance des Porteurs de Kilimandjaro. En plus, vous vous assurez un voyage de grande qualité ! Vous retrouverez ici nos plus beaux circuits et ascensions du Kilimandjaro. Offre de voyages Quelques voyages avec ce parc à partir de €2408* à partir de €2616* Via quelles voies pouvez-vous atteindre le sommet du Kilimandjaro Recommandation Nombre de jours Condition physique Beauté des paysages Affluence en route Marangu Conseillé 5 -6 jours Bonne condition physique Magnifique Très populaire Machame Fortement recommandé 6-7 jours Bonne condition physique Magnifique Très populaire Lemosho Fortement recommandé 7-8 jours Bonne condition physique Magnifique Peu chargé Northern Circuit Conseillé 9 jours Bonne condition physique Magnifique Très tranquille Rongai Grimpeurs professionnels seulement 6-7 jours Très sportif Beau Tranquille Shira Déconseillé 6-7 jours Très sportif Magnifique Peu chargé Umbwe Déconseillé 5-6 jours Extrêmement sportif Beau Tranquille Caractéristiques des différentes voies vers le sommet du Kilimandjaro Nous vous proposons toutes les routes possibles du Kilimandjaro ! Compte tenu de notre expérience, nous vous conseillons de choisir parmi les itinéraires suivants La voie Machame La voie Lemosho La voie Marangu Les raisons pour lesquelles Tanzania Specialist a nommé ces routes dans le top 3 sont les suivantes l’environnement naturel, la vue et les chances de réussite. La voie Machame est une route qui fait le tour de la montagne, de sorte que vous découvriez beaucoup de paysages différents. C’est l’itinéraire le plus populaire et a un taux de réussite très élevé, en partie parce que l’altitude augmente chaque jour de manière régulière. Les voyageurs qui choisissent cette voie souffrent à peine du mal de l’altitude. La voie Lemosho est grandement conseillée pour ses beaux paysages. Cette route est l’une de nos favorites en raison du taux de réussite élevé, des vues panoramiques imprenables et de la tranquillité sur les sentiers. Il faut par contre savoir que le prix pour l’ascension via la voie Lemosho est légèrement plus élevé pour des raisons de transport l’équipe et vous-même devez être amenés à un point plus éloigné pour commencer l’ascension. La voie Marangu est une route populaire et aussi la moins chère. La voie Marangu est un must si vous avez comme seul but d’atteindre le sommet du Kilimandjaro. En effet, la voie Marangu est une route qui va plus ou moins directement au sommet. Cette route a également un taux de réussite élevé. Les voies Lemosho et Machame ont l’avantage de donner plus de temps au corps pour s’habituer à l’altitude. Nous ne recommandons donc pas la voie Marangu à ceux qui ont peu ou pas d’expérience en escalade car l’acclimatation du corps est plus difficile. Pour voir l’offre complète, retrouvez ici toutes les routes pour atteindre le sommet Kilimandjaro. Les autres voies que nous pouvons aussi faire avec vous sont Circuit du Nord Northern Circuit Route Voie Rongai Voie Shira Voie Umbwe La voie Circuit du Nord est un itinéraire très populaire, en particulier parmi ceux qui veulent profiter de la montée. Cette route fait le tour de la montagne pour que vous puissiez découvrir tous les côtés et vues du Kilimandjaro. Cet itinéraire est donc aussi le plus long en termes de distance. La voie Rongai C’est aussi une belle route, mais il y a peu de chances d’apercevoir des singes et des oiseaux sur cette route. Alors que via les 6 autres voies, vous en verrez probablement ! Enfin, les voies Umbwe et Shira sont des itinéraires pour les alpinistes très avancés. Au programme des montées très raides et vous finirez par défier et épuiser votre corps. Ces routes ne sont certainement pas conseillées aux grimpeurs novices. Kilimandjaro la vidéo Conseils de nos experts à propos de l'ascension du Kilimandjaro Mon nom est Phabian, j’ai mené les gens au sommet du Kilimandjaro pendant 16 ans en tant que guide. Bien que j’apprécie faire toutes les routes sur le Kilimandjaro, les clients sont apprécient tout particulièrement la voie Lemosho» en raison des beaux panoramas. Mais si vous êtes assez sportif et faites quelques préparatifs, les itinéraires Marangu, Machame, Lemosho et Northern Circuit vous conviendront tous. Mon conseil Combien de temps rester ? la durée de votre ascension + 2 nuits jour d’arrivée et du retour Quel hôtel? Nos clients sont très satisfaits de Weru Weru River Lodge, en raison du service, du magnifique parc avec piscine situé à côté d’une plantation de café, de la bonne nourriture et du personnel sympathique. Pour la préparation de l’ascension du Kilimandjaro, nous travaillons avec une entreprise qui fournit un entraînement à l’altitude. peut vous aider à préparer le corps pour les circonstances en hauteur. De cette manière, le risque de mal d’altitude est réduit. Pour une bonne préparation à la montée du Kilimandjaro, n’hésitez pas à nous contacter, nous serons heureux de vous aider. Temps de route du Kilimandjaro vers les îles et les parcs D’Arusha jusqu’au départ de l’ascension du Kilimandjaro 2h30 en voiture. De l’aéroport international du Kilimandjaro à Moshi 1h30 en voiture. Du Kilimandjaro voies d’ascension au Parc National de Tarangire / Lac Manyara 4 heures de route Kilimandjaro – Ngorongoro 4,5 heures Kilimandjaro – Serengeti 6,5 heures Zanzibar, Pemba et Mafia Island sont à moins de 2h30 de vol de l’aéroport d’Arusha Voyager en voiture entre les différents parcs naturels vous donne le temps et l’occasion de profiter de la beauté de la nature et de la culture africaine.
Mosaïqueéthnique incomparable, volcans d'une beauté à couper le souffle, les plus hauts sommets d'Afrique, parcs et réserves dédiés au safari Un véritable paradis du trekking. Afrique de l'Ouest L'Afrique de l'Ouest présente une grande variété géographique et culturelle entre l'océan Atlantique à l'ouest et au sud, le désert du Sahara au nord, et le dixième
Une vue générale sur le mont Kilimandjaro prise le 21 juillet 2022 depuis le parc national d'Amboseli au Kenya. - Tanya Willmer / AFPLe gouvernement de Tanzanie a annoncé que la plus haute montagne d'Afrique - 5895 mètres - serait connectée à Internet jusqu'à son sommet d'ici la fin de l' jusqu'au sommet de l'Afrique. Un service haut-débit a été installé sur les pentes du Kilimandjaro par le gouvernement de Tanzanie. L'objectif renforcer la sécurité des porteurs et des grimpeurs lors de leur ascension du point culminant du continent mardi, le réseau a été installé à 3720 mètres d'altitude, rapporte The Guardian. Lors de l'inauguration de l'événement qu'il a qualifié "d'historique", le ministre de l'Information tanzanien, Nape Nnauye, a annoncé que le sommet de la montagne, à 5895 mètres, serait connecté à Internet d'ici la fin de l'année."Auparavant, c'était un peu dangereux pour les visiteurs et les porteurs qui devaient faire sans Internet", a-t-il sur le mont EverestL'an dernier, le gouvernement tanzanien avait annoncé qu'il prévoyait de construire un téléphérique sur le versant sud du Kilimandjaro. Une déclaration qui avait provoqué un tollé parmi les alpinistes et les année, ce sont environ personnes qui tentent l'ascension du plus haut sommet d'Afrique. Une attraction touristique qui représente une source importante de revenus pour la Tanzanie et pour le Kenya le mont Everest, le plus haut du monde, les alpinistes bénéficient déjà d'un accès à Internet, à la fois pour pouvoir contacter les secours et pour partager leur aventure sur les réseaux révolution dans le monde de l'alpinisme. Le 29 mai 1953, lorsque Edmund Hillary et Tenzing Norgay ont atteint le sommet de l'Everest pour la première fois, la nouvelle n'est parvenue au monde que le 2 juin, rappelle The Guardian.
Daprès le rapport 2018 de la Worldwide Broadband Speed League, sur la vitesse de téléchargement par pays dans le monde, Madagascar se trouve au sommet de l’Afrique en ayant l’une des plus grandes vitesses d’internet haut débit sur le continent noir.. C’est donc confirmé. la Grande île est un marché où il fait bon de surfer sur internet.
1er janvier 2013, 1re journée Kilimandjaro, Tanzanie 7 h, on se réunit pour le petit-déjeuner sur le bord de la piscine œufs, patates, ailes de poulet, accompagnés d’une espèce de gruau local. On a rendez-vous avec notre guide à 8 h 30, mais il n’arrive qu’à 9 h. On charge le minibus, et une douzaine de porteurs montent avec nous. On arrête en route pour s’acheter de l’eau pour la journée. Il fait un temps superbe, très ensoleillé. Il nous faut une heure pour rejoindre le départ de la Machame Trail du Kilimandjaro. Pendant que notre équipe de porteurs passe à la pesée des charges, on remplit nos gourdes d’eau et on procède à notre enregistrement dans le parc. Des Suisses, des Belges et des Français font la queue avec nous. En attendant ensuite notre guide pour partir, excités au maximum, on procède aux derniers ajustements d’équipement. On nous remet notre lunch qu’on place dans notre sac de jour et on nous donne le signal de partir, il est 11 h 15. Pole-Pole jusqu’au campement, nous dit-on. Aucun guide ne nous accompagnera pour cette section du parcours sans difficulté ni risque de se perdre en route. On part de 1800 m d’altitude et on doit se rendre à 3000 m sur un trajet de 18 km. Enfin, c’est bien réel, on entame l’ascension du Kili après plus de deux ans de préparation, vêtus de shorts et t-shirts, car la température est chaude et humide. La route est large et abrupte dès le départ. On marche à travers une forêt tropicale luxuriante. Une liane pend au passage. Hugo en profite pour faire Tarzan, mais Jane ne répond pas. Après 75 minutes de montée, une pluie diluvienne qu’on n’avait pas vu venir s’abat sur nous. On cherche un abri sous les arbres et on met nos vêtements de pluie. Trop tard, on est détrempé. Croyant que cela va se calmer, vu l’intensité de la pluie, on s’arrête pour manger notre lunch un burger froid, du poulet, une mini-banane, un biscuit et du jus. La météo ne change pas, on poursuit notre route sous la pluie. On arrive au campement à 15 h 45, soit 4 h 30 après notre départ. On signe le registre, mais notre campement n’est pas prêt, on est monté trop vite, ça devait nous en prendre 6 h. La pluie se calme et s’arrête, tout le monde essaie d’en profiter pour faire sécher son linge. On s’installe des cordes à linge de fortune. Chacun est plus imaginatif que l’autre pour faire sécher ses bottes riz, éventail, bougie, serviette, poudre pour bébé, duct tape, etc. Steve est passablement préoccupé par l’état de ses bottes. Pendant ce temps, les membres de notre équipe de sherpas et de cuisiniers arrive les uns après les autres et s’affairent à monter le campement, ils sont 23 au total 18 porteurs, 3 guides et 3 cuisiniers. Laissez-moi vous présenter JUMA, le chef guide. Ainsi que Speedy Gonzalez, nous l’avons baptisé ainsi, car il ne marche pas, il cours tout le temps. De plus, c’est un gars cool qu aide tout le monde et il a toujours une attitude positive Nous avons aussi Erin, notre second guide, le doyen du groupe, il a 63 ans et à monté le Kili plus d’une centaine de fois. Peu de temps après, on s’installe dans la tente cuisine pour une partie de dés. Le souper arrive du poisson pané. Juma vient nous expliquer la journée du lendemain, une courte ascension de 3 h 30 jusqu’à 3800 m. Quelques parties de dés et on va se coucher dans nos tentes deux places. 2 janvier 2013, 2e journée Kilimandjaro, Tanzanie On se lève à 7 h, on fait notre toilette, on remplit nos gourdes avant le petit-déjeuner de pain sec avec confiture, miel et beurre d’arachide, servi avec café et chocolat chaud. Plus tard, on nous sert aussi les œufs et la saucisse. On part vers 9 h30 avec Juma et deux guides, il ne pleut pas, la température est bonne, à 15 oC, on en profite pour admirer le paysage, mais on sent que l’orage n’est pas loin. Finalement on voit un gros nuage noir, vite, on met nos Goretex et aussitôt la pluie se met à tomber et le tonnerre gronde dans la montagne. La pluie est si forte que la route se transforme en rivière. La température change drastiquement et la pluie se transforme en grêle. On peine à avancer dans ces conditions. Quelques passages serrés sont effectués sur des parois abruptes. Étant donné l’état de la situation, on décide de prendre une pause sous un gros rocher. Nous sommes détrempés, la température avoisine les 4 oC. Des porteurs vêtus seulement de t-shirts y sont réfugiés… ça n’a pas de sens, ils vont crever de froid. Après 30 minutes de repos, la température ne semble pas vouloir changer, alors on décide de repartir malgré la grêle et le tonnerre qui gronde toujours. La route est devenue impraticable tellement qu’il y a d’eau et de grêle. À plusieurs reprise on doit enjamber des rivières. Finalement, on arrive à l’emplacement du campement 4 h 30 plus tard, il y a 5 cm de grêle à la grandeur du site et nos tentes sont affaissées sous le poids des billes de glace. On se rend signer les registres déclarant notre arrivée et on se réfugie dans une petite salle à l’arrière du refuge de bois. On est gelé et transpercé par l’humidité. Juma vient nous rejoindre, il est découragé. Notre équipe de porteurs a eu beaucoup de difficultés à se rendre. Ils nous apportent un bon thé, cela nous redonne des forces. La pluie se calme, on se rend à nos tentes autour desquelles on creuse des rigoles avec des bâtons de bois pour éviter d’être inondé pendant la nuit. Ouch! Faut pas creuser trop vite, ça donne mal à la tête à 3800 m. La pluie cesse, on étend notre linge pour le faire sécher, tout le monde a méthode et tente de faire le mieux avec ce qu’ils ont. Aussitôt que tout le linge est étendu, la pluie reprend aussitôt. Impossible de faire sécher quoi que ce soit! On fait connaissance de trois Américains, un gars et ses deux sœurs, de même qu’un Indien, un Chilien et un Suédois. Il n’y a rien à faire, sinon jouer aux dés en buvant du thé chaud, tout en essayant de faire sécher nos bottes en attendant le souper. Plus tard, c’est le débriefing de Juma, le moral de son équipe est de 50-50 nous dit-il. Bref, vraiment pas fort. Il nous explique que c’est la première fois qu’il voit de la neige/grêle couvrir le sol à cet endroit. Le moral de Steve n’est pas très fort non plus, il se demande comment il pourra atteindre le sommet avec des bottes mouillées, alors que les températures sont sous zéro. Malgré la température, le reste de l’équipe demeure positif et essaie de transmettre son état d’esprit aux autres. Demain tout ira mieux. 3 janvier 2013, 3e journée Kilimandjaro, Tanzanie On se réveille après une nuit passée sous la pluie, les rigoles ont fait le travail, mais les tentes prennent l’eau par les coutures. Au matin, il ne pleut plus, mais la température n’est pas meilleure. On remet notre linge mouillé et on repart après le petit-déjeuner. Un seul guide nous accompagne Erin. Juma doit redescendre l’autre guide qui souffre d’hypothermie. On entreprend l’ascension vers la Lava Tower. Après une heure de montée, on croise des sherpas qui se relaient pour descendre un brancard. On dirait qu’ils redescendent un cadavre, mais non, c’est un sherpa en hypothermie. Steve se préoccupe particulièrement de sa situation, il cherche son sleeping pour le réchauffer, mais nos sherpas sont parties avec nos sacs donc impossible de le trouver, après quelques conseils et validations, il le laisse descendre. Deux heures d’accalmie nous permettent de sécher un peu, mais la pluie reprend de plus belle. On est à plus de 4000 m, l’altitude se fait sentir pour certains maux de tête et étourdissement persistant. Pole-pole, on poursuit sous une pluie froide jusqu’à atteindre la Lava Tower à 4600 m dans des conditions particulièrement difficiles avec une température qui tourne autour du point de congélation. Habituellement, ce point d’arrêt est magnifique…mais pas de chance pour nous. Nous sommes dans la neige et dans les nuages. On prend notre lunch à côté d’une grosse roche à moitié à l’abri de la neige mouillante. On est détrempé, le froid nous transperce les os. On ne s’attarde pas, il nous faut bouger garder notre chaleur. Pour la suite, il nous faut redescendre à 4000 m à travers un ruisseau et une route escarpée. Arrivés au camp, il pleut encore, impossible de se faire sécher, on est détrempé, un peu fiévreux et épuisé. Pendant que certains se réunissent avec nos amis chilien et indien, Hugo et moi en profitons pour faire un repos de 15 minutes dans notre tente. J’en ai plein mon casque. J’ignore si ce sont les effets secondaires de la méfloquine que j’ai prise la veille contre la malaria qui me cause ces étourdissements, mais cette journée a été particulièrement difficile. Je me dis que j’aurais dû prendre de la Malarone comme les autres, un produit qu’on prend chaque jour au lieu d’une fois par semaine, mais qui cause moins d’effet secondaire. On se réunit ensuite pour souper, le moral des troupes est à son plus bas. C’est pourquoi, il n’a pas de photos!! Après trois jours de pluie, on se demande comment on arrivera à gérer nos vêtements pour atteindre le sommet au sec. Juma est de retour après avoir escorté l’autre guide plus bas sur la montagne. Il nous informe qu’il y a eu sept morts sur la montagne la veille, pour la plupart, des sherpas morts d’hypothermie, mais aussi un grimpeur irlandais, Ian McKeever, happé par la foudre. Juma se veut rassurant, il nous dit que maintenant que la montagne a pris ces vies, tout ira mieux. Malheureusement, on ne partage pas les mêmes convictions. Face à l’adversité, le groupe se réunit pour regarder les différentes options possibles. Notre voyage était initialement prévu durer sept jours avec l’atteinte du sommet au jour 6. Première option garder le plan initial et se donner les meilleures possibilités d’acclimatation. Deuxième option se rendre directement au camp de Barafu à 4600 m pour tenter l’ascension au jour 5 avec des vêtements secs. Finalement, après discussion avec Juma, on décide de se rendre à Barafu et de voir dans quelles conditions nous serons pour tenter l’ascension la nuit venue. Dossier conclu, on n’étire pas la soirée plus longtemps et on va se coucher en espérant que la nuit sera bonne. 4 janvier 2013, 4e journée Kilimandjaro, Tanzanie La nuit a été calme, peu de pluie, mais les tentes sont très humides. Heureusement, au matin, il ne pleut pas et on peut faire sécher nos trucs pendant une heure. La vue est magnifique, cela nous redonne de l’énergie et du positivisme au groupe. On part quand même mouillé, on range les bâtons pour escalader une paroi de 200 m. Ce sera la seule partie technique du trek. Les sherpas sont vraiment surhumain. Ils transportent des charges lourdes en plus de devoir grimper des parois abruptes. Ils ont tous notre respect! Une fois rendu en haut de la paroi, nous arrivons sur un plateau où on peut voir le campement Barranco, celui où nous sommes partis ce matin. On croise plusieurs porteurs. Nous arrivons au camp Karanga, 3930m. C’est ce camp que nous avons décidé de sauter pour nous rendre directement à Barafu. Une chance, car en arrivant, nous voilà encore dans les nuages et la pluie se mets un peu de la partie. On décide de pousser la cadence et de continuer à monter, on se dit qu’il fera peut-être plus beau au dessus des nuages. Finalement, on prend encore une bonne décision, sur la crête, il ne pleut pas et c’est là qu’on mange un peu et on se repose. On continue notre chemin et on doit traverser une coulisse de lave. Le reste du chemin jusqu’à Barafu est relativement sec. Pole-pole, guidés par Alain et Hugo, il nous faudra au total six heures pour atteindre le campement de Barafu. Il est 15 h 30, le moral des troupes est excellent, surtout quand nous avons une éclaircie qui nous permet de voir rapidement le sommet. Pour prendre la citation de l’australien que nous avions rencontré en début de voyage »When the sun comes out, it’s amazing, mate ». De plus, l’altitude ne nous a pas trop affectés durant cette longue journée de marche. Steve avait apporté un téléphone satellite, on en profite donc pour téléphoner nos femmes et nos enfants pour leur expliquer notre cheminement jusqu’ici et surtout pour leur dire qu’on fera le sommet ce soir. Aussitôt, que l’on fini nos appels, il se remet à pleuvoir légèrement et rien ne sèche en fin de journée. On prend notre souper plus tôt qu’à l’habitude vers 17 h. C’est à ce moment-là qu’on confirme qu’on décide de s’attaquer au sommet le soir même. Au menu ce soir-là, un ragoût africain à base de pommes de terre, le repas typique préascension. Rodolphe avale une pilule pour dormir, il veut être sûr de dormir avant la montée. Juma vient nous rencontrer avec trois autres gars qui feront l’ascension finale avec nous. Il nous indique comment nous habiller. On se lèvera à 23 h pour prendre un thé et partir à minuit. Tout le monde est excité, chacun retourne à sa tente pour préparer ses affaires. 18 h 30, extinction des feux, difficile de fermer l’œil en raison du mélange d’excitation et d’altitude. Dormi ou pas, Juma sonne le réveil à 23 h0. Tout le monde s’habille et sort de sa tente givrée par le froid, il fait -5 oC. On se réunit sous la tente cuisine pour le thé. On nous remet notre eau pour le trajet et, sans plus de préambules, c’est un départ. Équipés de nos lampes frontales, on entreprend la montée vers notre objectif ultime, l’Uhuru Peak. On aperçoit au loin des dizaines de lumières avançant à la file indienne à travers la montagne. Nous sommes dans les derniers groupes à partir. Le ciel est étoilé, il n’y a aucun nuage, on voit la lune se lever à l’horizoné. Cela nous rappelle qu’on en a pour la nuit à marcher, car on doit atteindre le sommet à la levée du jour. Pole-pole, nous avançons dans la nuit, mais rapidement nous devons effectuer un premier arrêt pour enlever une couche, on s’est trop habillé. Un début facile, aucun mal de tête, ni étourdissement jusqu’à 5000 m. À ce niveau, les nuages apparaissent et la température se refroidit, un deuxième arrêt est nécessaire pour se revêtir et ajouter quelques Hot Pads dans nos mitaines, il fait alors -8 oC, mais ça paraît plus froid. En voulant faire vite en s’habillant, on s’essouffle rapidement. On se rappelle d’y aller pole-pole. Les premiers symptômes du mal de l’altitude apparaissent maux de tête et légers étourdissements. La température continue de descendre, il fait -10 oC, mais avec le vent qui s’est levé et l’humidité, ce doit être -20 oC comme température ressentie. Pas un mot dans les troupes, chacun se concentre à passer un pied devant l’autre très lentement, à bien respirer, boire, manger et bouger ses extrémités pour ne pas geler. Quelques arrêts courts et efficaces pour boire et pisser. On dépasse plusieurs groupes dans la montée. Ce n’est pas qu’on va plus vite, mais on arrête moins longtemps, faut croire qu’on est plus efficaces dans les arrêts au puits. Hugo commence à avoir une démarche plus erratique, on remarque qu’il tangue légèrement de gauche à droite en montant. Plus on avance, plus il vacille. Christian, qui est juste derrière lui, le replace à quelques reprises dans le chemin. On effectue un court arrêt, Rodolphe prend la relève derrière Hugo, le manège se poursuit. On est à 5300 m, à mi-chemin du sommet, c’est à mon tour d’être derrière Hugo. Rodolphe m’informe discrètement de surveiller Hugo. Je constate rapidement son état. Aussitôt reparti, il perd pied et je dois l’attraper. Hugo a dépassé le stade des étourdissements, mais il persévère dans la montée. Quelques minutes plus tard, il perd pied à nouveau. Je le rattrape, mais trop essoufflé je demande à Rodolphe de prendre ma place. En repartant, Hugo perd pied une fois de plus, mais cette fois-ci Rodolphe le rattrape in extremis d’une chute de plusieurs mètres. Ça semble la fin pour Hugo. On prend une pause pour en discuter. Hugo tient absolument à poursuivre. Un de nos guides le décharge de son sac et je lui prête mes bâtons et nous voilà repartis. Pour Hugo, cela semble mieux aller, mais sa démarche demeure pénible. Le sommet est encore loin et il semble impensable qu’on l’atteigne aujourd’hui, mais personne ne s’imagine refaire ce qu’on a fait le lendemain, alors on continue. Les jambes lourdes, un pas à la fois, on continue tant qu’on est capable et qu’il n’y a pas de signes de danger. La démarche dHugo demeure très précaire, il demande une pause et au même moment il s’effondre et se met à vomir. Aussitôt, les guides l’entourent. Ça y est, c’est fini pour aujourd’hui se dit-on; on a qu’à retourner à Barafu et on réessayer le lendemain. On est à 5600 m au-dessus des nuages, il fait toujours nuit et on est tout près d’atteindre Stella Point. Passé ce point, on sait que la pente est moins raide et la route plus facile. Les guides se font rassurants, c’est la meilleure chose qu’il pouvait arriver à Hugo nous disent-ils, maintenant il sera plus fort que nous tous. Hugo insiste pour poursuivre, on repart pole-pole, la pente est abrupte, les bottes traînent sur le sol. Chacun entre dans sa bulle et met le focus sur ce qu’il a à faire, chacun des pas est le prochain sommet à atteindre. Tout à coup, sans s’en rendre compte on est à Stella Point, le pire est fait. On se fait l’accolade en voyant la lueur du soleil au loin, une lueur d’espoir nous disant que nous atteindrons le sommet bientôt, une chaleur incroyable envahit nos corps gelés. On est à 5700 m. Une petite photo, et on repart, la vue est magnifique. On avance tranquillement sur la crête avec, d’un côté, le cratère du volcan et de l’autre l’immense glacier. Finalement, à 6 h 20, on atteint le sommet du Kilimandjaro, Uhuru Peak, le plus haut sommet d’Afrique à 5895 m. On est parmi les premiers de la journée, seulement une quinzaine de personnes y sont déjà. Vidés, épuisés, on atteint l’objectif ultime après avoir traversé plusieurs embûches et remises en question, l’émotion est intense. Tout le monde pleure de joie et célèbre sa réussite. Steve trouve même l’énergie pour faire des entrevues avec chacun de nous. Il joue au journaliste de Radio Canada comme vous verrez dans la vidéo!! Difficile pour nous de comprendre, car Steve était le moins en forme de la gang et le voilà tout plein d’énergie au sommet, aucunement affecté par l’altitude. On prend la photo d’usage avec l’équipe, on profite du sommet, mais nos guides nous pressent de repartir, d’autres grimpeurs affluent, on ne peut pas monopoliser la place. Nous redescendons tranquillement vers Stella Point sous les rayons du soleil qui nous réchauffent. L’euphorie du sommet se dissipe et laisse place à la fatigue, on est complètement crevés. Petite pause à Stella Point, on mange un peu et on entame la descente abrupte dans le chemin de pierre et de sable volcanique qui s’écroule sous nos pieds. La descente est beaucoup plus difficile musculairement que la montée, Rodolphe et Christian abandonnent leurs sacs aux guides. Cela nous prend deux heures pour atteindre le camp de Barafu. On prend un petit jus de fruit et tout le monde retourne se coucher 90 minutes. On apprécie ensuite un spaghetti au bœuf, avant de remballer nos sacs de voyage et repartir. Le chemin de roche se transforme encore une fois en rivière à plusieurs endroits de la descente, mais la pluie est moins persistante qu’à la montée. La descente est difficile, les orteils tapent dans le fond des bottes, les genoux prennent l’impact de chaque pas, des ampoules se forment aux pieds. C’est là que lentraînement des mois précédents paie le plus. Après trois heures de marche, on arrive au camp où nous devons passer la nuit. Sans trop d’intérêt à dormir une nuit de plus dans une tente humide, Hugo et moi proposons au reste du groupe de poursuivre la descente jusqu’en bas. Après quelques discussions et en échange de payer la bière et la pizza, nous convainquons le reste du groupe de poursuivre. Avant de nous laisser partir, nos sherpas nous demandent de leur remettre leur pourboire puisqu’ils resteront dormir à ce camp. N’ayant pas cet argent en main, on leur explique qu’on leur versera le lendemain à l’hôtel. On voit dans leurs visages qu’ils ne sont pas du tout à l’aise avec cette procédure. Le mécontentement s’installe. Après plusieurs minutes de discussion, ils décident finalement de nous suivre jusqu’en bas et de recevoir leur pourboire au bureau de l’agence le lendemain. On reprend finalement la route. Hugo, Steve et moi suivons Erin au pas des sherpas, on aperçoit quelques singes au passage. Alain, accompagne Juma, Rodolphe et Christian suivant un peu plus loin derrière. 37 km plus loin et à 4000 m du sommet, nous voilà enfin arrivés au camp de base du Kilimandjaro, 16 heures après être partis du camp de Barafu pour atteindre le sommet du Kilimandjaro. À notre arrivée, on en profite pour prendre quelques Tusker avec nos guides en attendant Christian, Rodolphe et Alain. Finalement, le reste du groupe arrive une heure plus tard. Voici Christian avec nos trois guides qui nous ont fait atteindre le sommet. Le retour se fait ensuite dans un autobus avec notre équipe de porteurs, dans la joie et en chantant l’hymne du Kilimandjaro Hacuna matata! Merci à tous nos guides, porteurs et cuisiniers, sans vous nous n’aurions pas eu le même succès!
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Le continent africain est plus connu pour ses grandes plaines et ses déserts. Pourtant, l’Afrique, c’est aussi, de hautes montagnes, sommets et plateaux. Quels sont les 4 sommets les plus élevés d’Afrique? La richesse du continent africain ne se limite pas seulement à son passé historique très glorieux, à la richesse de son sous-sol ou encore à sa diversité ethnique et raciale. L’Afrique fait également parler d’elle par la beauté de ses paysages attrayants dignes des cartes postales. L’immensité de ses atouts naturels fait donc également sa richesse. Au rang de ses caractéristiques naturels se trouve le relief. Un relief composé de plaines, de plateaux, de collines, de vallées et des montagnes. Ces-dernières dominent le relief du continent tant par leur grandeur et leur immensité que par leur altitude. Ces montagnes d’Afrique constituent une véritable attraction pour les touristes qui peuvent venir y randonner et parcourir une faune et une flore bien riches. C’est dans l’est de l’Afrique que nous retrouvez les Montagnes avec les plus hauts sommets. Elles sont sont aussi une fierté pour les locaux. En voici quelques-unes. Le Kilimandjaro 5892 mètres Le plus haut sommet de l’Afrique est bien sûr le Kilimandjaro. Il se trouve à la frontière entre la Tanzanie et le Kenya. En effet, son nom en swahili est kilima Ya Njaro, ce qui veut dire montagne de la splendeur. C’est un grand volcan endormi depuis plus de 5ooo ans qui se trouve sur une vallée qui traverse l’est du continent dans sa partie Nord-sud. Il est composé de trois principaux sommets. Vous avez le shira qui culmine à 3962 mètres à l’ouest, le Mawenzi qui a une altitude de 5149 mètres à l’est et le sommet du Kibo au centre. Encore appelé pic Uhuru, le Kibo atteint une hauteur de 5895 metres, et c’est lui qui fait de cette chaine de montagnes la plus grande de tout le continent. Situé au nord de la Tanzanie, il domine le cœur du parc national de ce pays. L’attraction majeure de cette montagne est la couche géante de neiges qu’on y trouve au sommet. Des touristes affluent dans la zone chaque année pour découvrir cette merveille de la nature. Vu son immense hauteur, son ascension n’est pas du tout facile. Elle est réservée aux personnes plus athlétiques et physiques en forme. Toutefois, il est possible de visiter cette montagne et de la découvrir d’en bas et profiter de la beauté du spectacle qu’elle offre. Le mont Kenya 5199 mètres Après le toit de l’Afrique le Kilimandjaro, le mont Kenya se classe deuxième des sommets les plus grands d’Afrique en terme d’altitude 5185 mètres En effet, cette montagne est composée du pic Lenana deuxième plus haut sommet de ce massif, du pic Nelion et du pic Batian. Ce-dernier est le sommet le plus élevé avec une altitude de 5199 m au-dessus du niveau de la mer. Notons que cette montagne était également un volcan dont la dernière éruption remonte à plus de 2 millions d’années. Le mont Stanley 5109 mètres Plus haute montagne du Congo et de l’Ouganda, le Mont Stanley sépare la frontière de ces deux pays. Encore appelée mont Ngaliema, cette montagne enneigée du massif de Rwenzori entre les lacs Albert et Edouard culmine à 5109 mètres. Son point culminant c’est le pic Marguerite. Le nom de cette montagne lui vient de l’explorateur britannique Henry Stanley qui fut le premier européen à l’avoir découverte. C’est un massif regroupant plusieurs pics entre autres le pic Savoie, le pic Ellena,le pic Elisabeth et le pic Phillippe. Cet endroit mérite amplement d’y faire un tour en raison de sa beauté et du patrimoine naturel qu’il représente. Il est caractérisé plutôt par un climat humide dû aux deux saisons pluvieuses de mars à mai et de septembre à octobre. Au cours de cette période, il peut neiger à partir de 4300 m d’ montagne est la troisième du continent de par son altitude. Sa première ascension a été réalisée en 1906 par l’alpiniste italien Prince Luigi Amedeo. Le Mont Meru 4565 mètres Encore appelé ol doinyo orok » ou encore black montain », le mont Meru se trouve en Tanzanie et culmine à une altitude de 4565 mètres. Situé dans la vallée du grand rift, c’est un stratovolcan en sommeil dont le dernier réveil remonte à 1910. C’est la deuxième plus haute montagne de la Tanzanie. Il est situé à 43 milles à l’ouest de Kilimandjaro et se trouve au centre du parc national d’Arusha. Son ascension n’est pas très éprouvante que celle de sa grande voisine qu’est le Kilimandjaro. Vous y trouverez à côté une forêt luxuriante avec une faune bien riche en diverses espèces d’animaux. On y rencontre de oiseaux, des léopards, des singes et pleins d’autres espèces d’animaux. Ces principales montagnes que nous avons rapidement parcourues constituent une merveille de la nature. Ils en existent d’autres sur le continent offrant des paysages étonnants, de quoi passer de bons moments de découverte, de détente.
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le plus haut sommet d afrique