Share À la télévision ce soir et en streaming sur ARTE : Patients (2016) de Grand Corps Malade et Mehdi Idir avec Pablo Pauly, Soufiane Guerrab, Moussa Mansaly, Nailia Harzoune, Franck Falise, Yannick Rénier et Dominique Blanc. Infos et avis de Bulles de Culture sur cette comédie dramatique tirée d’une histoire vraie et diffusée sur
"Patients" met en lumière un sujet qu’on a parfois peur de regarder en face le handicap. C’est la première réalisation de Grand Corps malade, accompagné de son meilleur ami et réalisateur de tous ses clips, Mehdi Idir. L’artiste slameur au timbre de voix si reconnaissable porte à l’écran son livre autobiographique, le récit de son année de convalescence dans un centre de rééducation pour handicapés lourds. Justesse, pudeur et même humour sont au programme de cette très belle réussite ! Interview Il y a d’abord le livre, "Patients", quand avez-vous songé à transposer cette aventure au cinéma ? Grand Corps Malade C’est d’abord l’aventure de l’écriture, j’avais abordé plusieurs types d’écriture, le slam, les chansons, ce livre, et puis j’avais envie de me frotter à un nouveau type d’écriture qui était d’abord le scénario. C’est avant tout l’écriture du scénario qui m’intéressait. Je n’avais pas forcément l’idée de le réaliser et puis après quand tu écris chaque scène, chaque dialogue, que tu imagines beaucoup de choses, que tu as déjà quelques partis pris de réalisation qui naissent dans un coin de ta tête, tu as du mal après à lâcher le bébé, à donner le scénario à un réalisateur en disant " Va faire ton film ". Donc j’ai eu envie d’aller au bout du projet, de le réaliser. Comme je ne suis pas réalisateur, malgré les quelques idées que j’avais, j’ai voulu me faire épauler par mon pote, Mehdi Idir, qui réalise tous mes clips depuis une dizaine d’années. Voilà, on s’est lancé dans l’aventure. Pour lui aussi, c’était un premier long-métrage. On s’est lancés ensemble en se disant qu’à deux, on allait essayer d’être à la hauteur du défi. Et comment est-ce que, concrètement, on se lance vraiment dans ce travail de mise en scène et de collaboration avec votre coréalisateur ? Medhi et moi avons beaucoup bossé en amont. C’est-à-dire qu’on savait tous les deux qu’on avait les lacunes des débutants, on n’avait pas d’expérience, on allait gérer des équipes techniques qui avaient beaucoup d’expériences, donc on a beaucoup bossé en amont pour essayer de combler ça. On a essayé de ne rien laisser au hasard, sur chaque scène on se posait toutes les questions possibles et imaginables, on a fait un découpage technique, c’est-à-dire à quel endroit on place la caméra, quel mouvement de caméra, quel plan etc… Voilà, on a essayé de bien tout valider à l’avance. Après, on ne s’est rien partagé, il n’a pas géré de son côté la partie technique et moi la direction d’acteurs, on a tout fait ensemble. Il se trouve qu’on se connaît très bien, qu’on est avant tout des potes et on s’est lancé un petit peu de manière inconsciente, presque naïve en ayant bien tout préparé à l’avance. Dès le début du tournage, on a senti qu’on était prêts, que ça roulait, que les équipes techniques savaient ce qu’elles avaient à faire. J’ai découvert tellement de métiers sur le plateau, j’ai découvert la rigueur et le travail assez incroyable des techniciens, chacun dans son domaine, et comme tout roulait, on a pu vraiment se concentrer sur notre direction d’acteurs. Et avec nos jeunes acteurs, on s’est régalés. Avant d’aborder le sujet des acteurs, je voudrais connaitre l’histoire de Ben qui est en grande partie inspiré par votre propre vécu, cette année de rééducation… Clairement, c’est même 100 pour cent. Justement, comment est-ce qu’on établit la frontière, en termes d’écriture j’entends, entre votre propre vécu et ce récit porté au cinéma ? L’idée, c’est de rendre ce personnage "Ben", je m’appelle Fabien dans la vie, le personnage principal s’appelle Ben, même si c’est vraiment mon histoire et que tous les personnages du film ont existé, que toutes les scènes ont eu lieu, je voulais quand même rendre le personnage le plus universel possible. C’est mon histoire mais à la limite on s’en fiche. Ce n’est pas un biopic ou une autobiographie de Grand Corps Malade, son histoire avant qu’il fasse des disques, c’est pas du tout ça l’idée. Voilà c’est pour ça qu’il s’appelle Ben, qu’il y a peu de choses sur ma vie privée, familiale ou autre hors du centre. On s’est vraiment concentré sur ce centre de rééducation et sur Ben qui réapprend à vivre avec ses potes, puisqu’il se fait des potes dans le centre. C’est pour ça que le titre " Patients " est au pluriel. Ce n’est pas juste l’histoire de Ben, c’est celle de Farid, de Toussaint, de Samia, de Steve et c’est cette bande de potes qu’on va suivre, qui réapprend à vivre Pauly est Ben, dans "Patients" DRJ’imagine que pour trouver cette bande de potes, le plus grand défi c’était de trouver le casting idéal. Oui. Depuis le début, avec Mehdi, on savait que c’était le plus gros enjeu. On savait que ce film tiendrait sur la qualité de nos acteurs. Ce n’est pas un film d’action. Ce n’est pas un film avec moult effets spéciaux. Il fallait qu’ils soient forts, qu’ils soient à la hauteur et on a fait un gros casting pour ça, on a casté près de 400 personnes avec David Bertrand, un super directeur de casting. On a fini par trouver notre petite " dream team ", nos perles rares. On est super fiers d’eux. Si vous interviewez Medhi après, il vous le dira aussi parce qu’on le répète tous les deux à longueur d’interviews. C’est notre plus grande fierté ces acteurs, parce qu’on voulait que ce ne soit pas des acteurs très connus, c’est vraiment des acteurs, c’est leur métier, ils ont tous déjà fait un, deux ou trois longs métrages, mais ce ne sont pas des têtes d’affiche, ils ne sont pas connus, ni chez vous en Belgique, ni chez nous en France. Pour la plupart des spectateurs, ça va être une découverte. Mais j’espère quelle découverte parce qu’ils sont, on en parlait hors antenne, je sais qu’ils vous ont plu aussi, ils sont fabuleux, ils sont beaux, ils sont drôles, ils sont touchants, ils sont émouvants, et puis il fallait qu’elle soit crédible cette petite bande de potes et c’est vrai qu’on les suit, on a envie de rester avec eux. Le personnage principal du film, Ben qui est joué par Pablo Pauly, a une ressemblance assez troublante avec vous sur le plan physique. Très sincèrement, on ne l’a pas cherchée cette ressemblance, quand Pablo est arrivé au casting, il était en train de faire un autre rôle, il avait une grosse barbe rousse, des longs cheveux blonds, il ne me ressemblait pas du tout. Et puis on lui a coupé les cheveux, on l’a mis dans des vêtements des années 90, parce que l’intrigue se passe à ce moment-là. Il s’est mis au fauteuil roulant, il a observé, il a pris des attitudes et c’est vrai qu’au final, c’est assez cohérent, il y a une petite ressemblance qui s’est créée, on était les premiers surpris mais c’est vrai que ça fonctionne."Patients" DRUne des grandes forces du film réside dans ces échanges, cette véritable alchimie qui s’opère entre le casting et les différents acteurs. Comment êtes-vous parvenu à créer cette bande qui sonne plus vrai que nature ? C’est d’abord au casting, on a d’abord choisi les acteurs individuellement, après on a fait ce qu’on appelle des "call back", c’est-à-dire qu’on les a rappelés - ils n’étaient pas encore sûrs d’être pris sur le film - pour faire des binômes, puis faire des répétitions à trois, à quatre, à cinq, là on a vu qu’il y en avait certains qui étaient très bien individuellement mais qui n’existaient pas assez dans le groupe, donc on ne les a pas pris, puis on en a cherché d’autres. Il a vraiment fallu créer cette équipe de cinq, il fallait que ça marche quand les cinq sont à l’écran. Après, on a beaucoup répété, on a répété chaque scène bien en amont du tournage. Ensuite, il y a eu le défi physique, puisqu’il fallait que ces acteurs-là, qui sont tous des acteurs valides, il fallait qu’ils jouent des paraplégiques, des tétraplégiques, donc on est allés là où on a tourné, dans le centre de rééducation. Un mois avant, on les a mis dans des fauteuils, on a discuté, il y avait mon ancien kiné qui était là un peu comme coach, qui leur a expliqué ce qu’était la tétraplégie, la paraplégie, quelle position, quelle posture, quels gestes adopter et petit à petit, ils sont entrés dans leur rôle. Comment, en tant que directeur d’acteurs, vous leur avez permis finalement d’appréhender cette gestion réaliste du handicap et surtout les différentes manières, si je puis dire, d’être handicapé ? Il y a plusieurs choses. Déjà beaucoup de discussions. La plupart ne connaissaient pas bien ce monde-là, ce domaine-là. Apprendre ce qu’est une personne paraplégique par exemple. Elle est immobilisée, handicapée des deux jambes, un tétraplégique, ce sont les quatre membres qui sont paralysés, c’est tout le corps à peu près sous la nuque ou sous le cou qui ne bouge pas, donc déjà expliquer ça et comme je le disais, c’est surtout l’immersion, nous les avons immergés dans le centre. On a fait des répétitions en amont, on les a mis dans des fauteuils. Il y avait des patients, le centre est en pleine activité. On les a mis un par table dans la cantine pour discuter, pour se renseigner, avec des personnes qui étaient des patients du centre en pleine rééducation. Il faut du travail, de l’observation, prendre des notes, poser beaucoup de questions. Ils ont rencontré des personnes paraplégiques et pendant une heure ils pouvaient poser toutes les questions possibles. Pareil avec mon ancien kiné. Donc, ça a été un vrai coaching pour que le jour du début du tournage, ils aient complètement acquis cette notion physique et qu’ils puissent se concentrer vraiment sur le jeu, sur l’acting."Patients" DRQuelle était votre attente particulière par rapport à ce casting ? C’est ce qu’il y a dans le film. On attend d’eux qu’ils soient émouvants. Il y a des scènes dures, il y a des scènes émouvantes, mais surtout drôles. Vous avez vu, c’est un film très dialogué avec beaucoup de vannes, ils passent à peu près deux heures à se vanner dans tous les sens, il y a un vrai "humour handicapé". C’était notre principal critère de réussite. Dans ce film-là, il fallait que ça fasse rire. Le thème est dur, le handicap est lourd, on ne voulait surtout pas faire un film pathos. On a fait pas mal d’avant-premières, le film sort le 1er mars mais on a déjà vu la réaction des gens, on se rend compte que ça rigole beaucoup. C’est une des premières réussites. Cet humour frappe dès le début avec le téléshopping par exemple, cette manière dont vous évitez tous les clichés que l’on pourrait attendre parfois d’un tel sujet avec le pathos, la difficulté, etc. Souvent dans votre film quand un des personnages tombe, il se relève la scène d’après… Oui, ou alors quand il tombe, il sort une vanne ou quand il se produit un truc dur, il y a un petit clin d’œil. Évidemment, sur un film comme ça on aurait pu en faire des caisses, mettre des grands violons sur les scènes les plus tristes et que ça dure une demi-heure. Non, il fallait éviter ça. Parce que ce monde-là est vivant, on voulait aussi rendre la réalité de ce qui se passe dans un centre de rééducation et dans un centre, c’est plein de vie, cet humour-là ce n’est pas moi qui l’ai inventé. Il y a cet instinct de se sauver un peu du drame par l’humour et par les vannes, donc il fallait absolument le rendre à l’image ça."Patients" DRQuels ont été vos partis pris de mise en scène ? Vous ne souhaitiez pas choisir une approche plus documentaire afin de montrer cette rééducation ? Non, tout de suite avec Mehdi, notre parti pris n’était pas dans le documentaire. C’est un film. Du coup, on voulait une belle image. On a tout fait pour que le résultat ne soit pas glauque au niveau du fond, donc au niveau de la forme, il ne fallait pas que ce soit glauque non plus. Très vite avec notre chef opérateur, on a travaillé l’image. On voulait de belles images. On filme un hôpital, dans ce centre de rééducation, il y a des très longs couloirs de 2 à 300 mètres de longs, il y avait des belles perspectives, on a joué sur les profondeurs de champ, on a joué sur la lumière les lumières jaunes des couloirs tranchaient avec le bleu nuit de l’autre côté des vitres. On a cherché à faire un film agréable à voir. Après, notre objectif était que la réalisation suive un peu l’évolution physique de Ben. Qui dit évolution physique, dit aussi évolution sociale. C’est-à-dire qu’au début il est seul au monde, il y a juste ses parents et les soignants qui se penchent au-dessus de son lit, il est tout le temps dans sa chambre. La réalisation débute de façon très resserrée sur les personnages avec très peu, voire pas de mouvements de caméra. Petit à petit, ça évolue, et évidemment, le déclic c’est quand il se déplace en fauteuil roulant pour la première fois. Il y a un petit plan séquence quand il sort dans le couloir et là, la caméra s’arrête. On élargit enfin le cadre parce que Ben part au loin dans le couloir, et là, on sent qu’il retrouve un peu de liberté, il retrouve un peu d’autonomie grâce à ce fauteuil. À partir de là, notre réalisation va se permettre un peu plus de mouvements. On parlait du groupe en tant que tel, mais il y a aussi tous les autres personnages secondaires qui sont très travaillés, je pense notamment à Jean-Marie et sa façon très personnelle de s’adresser aux autres. C’est une volonté qu’aucun personnage ne soit laissé au hasard et qu’il ait une vraie personnalité ? Une fois de plus, je n’ai rien inventé. Jean-Marie a existé. Christiane a existé. Pour ceux qui n’ont pas vu le film, Jean-Marie est un aide-soignant très professionnel mais qui est une tornade. Il entre dans la chambre à 7h30 en hurlant "Bonjour Benjamin !", il ouvre les volets à fond, il s’adresse aux patients à la troisième personne "Comment il va ? Il a bien dormi ?". C’est assez insupportable mais finalement on s’attache à lui, parce qu’à part ça, il fait bien son boulot et de toute façon Ben a besoin de lui pour effectuer les gestes les plus élémentaires. Donc, on s’attache à ces personnages. En effet, chaque personnage n’est pas juste de passage, ils ont tous une vraie personnalité puisqu’ils ont vraiment existé."Patients" DRVous évitez tous les stéréotypes qu’on pourrait attendre du milieu hospitalier, mais aussi des milieux sociaux des différents protagonistes. Que ce soit dans le thème du handicap, dans le thème de la typologie de nos cinq acteurs principaux, c’est d’essayer de ne jamais entrer dans les clichés, dans des trucs trop attendus. Avant tout, ce sont des êtres humains qui vivent des moments très difficiles, qui réapprennent à vivre ensemble, ils redécouvrent des sentiments d’amitié, de séduction, ils s’engueulent, ils fraternisent, on voulait surtout se focaliser là-dessus. Alors oui, il se trouve que ce sont des handicapés, il se trouve que ce sont des personnes qui viennent de milieux populaires, mais tout ça c’est secondaire, avant tout on s’attache aux êtres humains. Qu’est-ce que vous aimeriez que le public retienne de votre film ? Je voudrais qu’il passe par plusieurs émotions. Pour l’instant, on a l’impression que c’est le cas. On a fait une trentaine de projections. Qu’il passe autant par le rire que par l’émotion. On l’a vu, il y a des larmes aussi, dans le film. A la fin des séances, il y a des gens émus. Donc, la première chose c’est ça, qu’il passe par plusieurs émotions. J’aime l’art quand il nous fait des ascenseurs émotionnels comme ça. Que ce soit sur un disque, un film, qu’on passe par plusieurs étages, c’est important. Et la deuxième chose peut-être qu’en sortant du film ou le lendemain ou la semaine d’après, quand ils vont croiser une personne en fauteuil roulant, peut-être qu’ils la regarderont, je parle de ceux qui ne connaissent pas bien ce milieu-là, ils la regarderont peut-être un petit peu autrement. Ils comprendront un petit peu ce qu’il y a derrière ce fauteuil, la vie qu’a ce monsieur ou cette dame, ce qu’il a traversé. Et surtout, il saura, j’espère, maintenant qu’à part le fauteuil, il y a un vrai être humain. C’est une des phrases de Farid dans le film qui dit "Tu verras au début ta seule identité, c’est le handicap. C’est seulement après, quand les gens vont passer du temps avec toi ils verront qu’il y a un handicapé beauf, un handicapé qui a de l’humour, un con, une kaïra". Il y a toutes les typologies de l’être humain parce qu’un mec en fauteuil roulant, c’est avant tout un homme ou une femme.
FilmDrame / Comédie réalisé en 2017 par Grand Corps Malade, avec Pablo Pauly (Benjamin), Soufiane Guerrab (Farid) et Moussa Mansaly (Toussaint). Regarder le film Patients en streaming complet VOSTFR, VF, VO | BetaSeries.com
Cast & crewUser reviewsTrivia201620161h 50mPatients is the story of a rebirth, a chaotic journey of victories and defeats, tears and bursts of laughter, but above all encounters we do not heal is the story of a rebirth, a chaotic journey of victories and defeats, tears and bursts of laughter, but above all encounters we do not heal is the story of a rebirth, a chaotic journey of victories and defeats, tears and bursts of laughter, but above all encounters we do not heal production, box office & company infoSee more at IMDbProPhotos9More like thisReview10/10 What a movieWhen you go to the cinema and you enter to see a french movie, you know that there's a of probability for it to be one hell of a movie. And 'Patients' is full of funny and sad moments that will make you smile, laugh out loud and probably a tear or some tears will start coming out of your eyes. The acting and the dialogues are just powerful and moving, and everything in it made me feel comforted and motivated to move A great movie that has to be seen not only by film lovers, but by everyone especially for the ones who are passing through a crisis and don't know how to deal with their personal issues that don't let them move on. This film is written for them. And for all of for reading!maurodcJul 15, 2018Related newsContribute to this pageSuggest an edit or add missing contentBy what name was Patients 2016 officially released in India in English?AnswerMore to exploreBack to topRecently viewedYou have no recently viewed pages
FabienMarsaud, alias Grand Corps Malade, adapte son roman autobiographique pour signer une oeuvre pleine de vitalité, à la fois drôle, émouvante, poétique et empreinte d'humanité.
Publié le 4 octobre 2020 à 20h00, mis à jour le 5 octobre 2020 à 11h41Source TF1 InfoSEPT A HUIT - Celle qui a été la présentatrice météo la plus célèbre de France souffre depuis plusieurs années de la maladie à corps de Lewy. Dans le portrait de la semaine, elle livre un témoignage sensible, mais aussi extrêmement lucide, aidée par le soutien indéfectible de son une de ces maladies dégénératives du cerveau qu’on connaît mal, qui partage des caractéristiques avec les maladies de Parkinson et d’Alzheimer. Quand les premiers signes de celle que l'on nomme, "la maladie à corps de Lewy" apparaissent en 2014, Catherine Laborde ne sait pas encore qu'elle va devoir affronter des moments terribles. "Normalement on dit 'je vais bien merci", parce que c'est automatique. Là je vous dirai 'oui quelquefois, et quelquefois ça va pas très bien'", reconnaît-elle, dans le témoignage à retrouver dans la vidéo en tête de cet article. Car la peur est là, tapie dans l'ombre. "La peur, qui paralyse, qui empêche", poursuit-elle, "parce que le mal s'aggrave". "C'est un état extrêmement pénible, comme si j'avais un poids à porter, que je sois d'accord ou pas", aussiUn livre à quatre mainsSon mari, Thomas Stern, n'est jamais très loin pour lui prendre la main. Une aide primordiale mais aussi parfois pesante pour le couple qui combat la maladie vent debout. Cette lutte permanente, ils ont décidé de la coucher sous la forme d'un livre "Amour malade" Editions Plon, et posent une question toute simple que faire quand son amant devient son aidant ? "Aider, aimer, c'est ça qui se passe. Mais c'est très compliqué d'aider quelqu'un qui a cette maladie. Est-ce qu'il va savoir me soigner, me prendre en charge ?", s'interroge-t-elle. Et puis il y a les symptômes, envahissants, qui cumulent des pertes de mémoire incessantes, une difficulté à se représenter dans l'espace, des pertes d'équilibre, avec des phases douloureuses, et puis des moments d'accalmie. "C'est le grand huit comme à la fête foraine", dit-elle. Avec à la fin un sentiment de désespoir total, "comme un enfant qui a perdu, comme une personne qui n'a plus de lien avec l'extérieur". A charge au neurologue, "d'équilibrer tout ça pour qu'il n'y ait pas de dinguerie apparente", ironise-t-elle. Histoire de rester dans le monde des vivants. Et à son mari d'avoir la tâche, "parfois compliquée", reconnaît-elle, de l'aimer sans avoir à l'aider. "Ce qui le désarçonne c'est, en effet, qu'il me considère comme une malade. Je le regrette. J'aimerais l'entraîner à faire des balades, mais il y a un temps qui est terminé. Et avant de vivre cette maladie, je ne le savais pas. Je fais avec", l'amour et toujours du désirCar au-delà du soutien psychologique, c'est de l'amour avec un grand A qui les lie tous les deux. "Bien sûr, il y a encore du désir entre nous, clame-t-elle. Mais il y a ce danger qu'il souligne dans le livre que l'aidé prend la place de l'aimé". Une chose est sûre, en tout cas, quand Catherine Laborde se blottie dans ses bras, elle tremble beaucoup moins. Mais cela n'empêche pas la colère chez l'être aimé. "Il a besoin d'être énervé ... Il a besoin d'être insolent, rigolo, très fâché aussi, et donc très aimant", y aussi ce désir de meurtre qui travaille souterrainement l'aidant, écrit Thomas Stern. "Ca ne me choque pas. Je comprends ce qu'il dit. Ce désir de tuer celui qui apporte du mal, du mauvais. Forcément la solitude, elle est pour lui", reconnaît-elle. Et que répondre quand ce dernier lui dit que leur marche nuptiale a pris au fil du temps les tonalités d'une marche funèbre ? Prendre soin d'une personne dont la maladie est évolutive, "c'est trop dur, à moins d'être un héros", FaurouxSur lemême thèmeToutTF1 InfoLes + lusDernière minuteTendanceVoir plus d'actualités Voir plus d'actualités Voir plus d'actualités
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Regarder ce film En SVOD / Streaming par abonnement NetflixAbonnement Amazon Prime VideoAbonnement Disney+Abonnement Voir toutes les offres de streaming Acheter ou louer sur CANAL VOD ARTE Boutique Location dès 3,99 € HD Orange Location dès 2,99 € Canal VOD Location dès 2,99 € PremiereMax Location dès 2,99 € HD Voir toutes les offres VODService proposé par Patients Blu-ray Voir toutes les offres DVD BLU-RAY Bande-annonce 214 Interviews, making-of et extraits 6 vidéos Dernières news 38 news sur ce film Acteurs et actrices Casting complet et équipe technique Critiques Presse Bande à part Closer Elle LCI Le Parisien Télé 2 semaines 20 Minutes Femme Actuelle Franceinfo Culture L'Obs La Croix Le Dauphiné Libéré Le Journal du Dimanche Première Rolling Stone Studio Ciné Live Sud Ouest Télé 7 Jours Télérama VSD Voici Le Figaro Le Monde Les Fiches du Cinéma Les Inrockuptibles Cahiers du Cinéma La Voix du Nord Libération Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus. 29 articles de presse Critiques Spectateurs En 1997, à l’âge de 20 ans, Fabien Marsaud est un jeune homme passionné de sport et particulièrement doué pour le basket. Lors d’une colonie de vacances dans laquelle il est animateur, un plongeon dans une piscine au niveau d’eau trop bas va le mener dans un centre de réadaptation où il se verra diagnostiquer une probable paralysie à vie. Heureusement pour lui, les sportifs ont des ressources ! Alors qu’il est devenu, depuis 2006, ... Lire plus Film sincère, touchant, empreint d'humour, forcément réaliste car autobiographique. Pas de mise en scène mélodramatique. Le sujet est traité avec brio. Un des films de l' petit plus La BO. Un film intelligent avec une caméra qui agrandit sa vision et sa profondeur de champ au fur et à mesure que Ben retrouve l'usage de nouveaux film drôle, où les vannes fusent, à la fois justes et film plein d'humanité, d'espoir, qui donne une énergie folle ! Ce que je vais commencer par dire ne va pas rajeunir certains d’entre nous. Souvenez-vous le 27 mars 2006 eh oui, déjà…, sortait dans les bacs l’album "Midi 20", le premier album studio de Grand Corps Malade qui fit découvrir SON histoire à la France entière à travers un nouveau genre musical. Un album à la fois sombre et plein d’espoir qui a emporté le cœur de quelques 600 000 personnes par ses textes et sa virtuosité dans ... Lire plus 543 Critiques Spectateurs Photos 15 Photos Secrets de tournage A l'origine... Avec Patients, Fabien Marsaud alias Grand Corps Malade met en scène son premier film qui est une adaptation de son roman autobiographique du même nom racontant son année de rééducation dans un centre après un accident. Pour le scénario, il a été aidé par Fadette Drouard qui lui a conseillé de synthétiser son livre. "On a dû en supprimer, parfois fusionner des anecdotes pour les rapporter à un seul. On a quasiment écrit d’un jet. Le mont Lire plus Une aide précieuse Mehdi Idir, qui réalise les clips de Grand Corps Malade, l'a épaulé à la mise en scène de Patients par le biais du poste de co-réalisateur. Même s'il est habitué à manier la caméra, Patients est également son premier long métrage. En centre de rééducation Le film se déroule principalement dans un centre de rééducation. Mehdi Idir a été impressionné par la sensation d'enfermement propre à ce lieu qui lui a fait penser à celle prédominant en prison, un milieu qu'il connaît bien pour y avoir filmé un court métrage. Le co-réalisateur ajoute "Ce qui m’a également impressionné, c’est de constater à quel point la vie reprend ses droits. Avec les patients tu parles de tout, de rien. Mais quand arri Lire plus 10 Secrets de tournage Infos techniques Nationalité France Distributeur Gaumont Distribution Récompenses 4 prix et 7 nominations Année de production 2016 Date de sortie DVD 05/07/2017 Date de sortie Blu-ray 05/07/2017 Date de sortie VOD 01/02/2017 Type de film Long-métrage Secrets de tournage 10 anecdotes Box Office France 1 203 359 entrées Budget - Langues Français Format production - Couleur Couleur Format audio - Format de projection - N° de Visa 143519 Si vous aimez ce film, vous pourriez aimer ... Commentaires
Lefilm est sous-titré pour les personnes sourdes et malentendantes. Ambre, Camille, Charles, Imad et Tugdual ont entre six et neuf ans. Ils vivent dans l’instant. Avec humour et surtout l’énergie optimiste de l’enfance, ils nous prennent par la main, nous entraînent dans leur monde et nous font partager leurs jeux, leurs joies, leurs rires, leurs rêves, leur maladie. Avec beaucoup

08/03/2016 - The talented slam artist adapts his autobiographical tale for the big screen, and will be played by Pablo Pauly; the Mandarin production will be distributed by GaumontMehdi Idir and Grand Corps Malade © Renaud Monfourny“I’m leaving the hospital where I’ve been in intensive care for the past few weeks. They’re driving me to a big rehabilitation centre today, where they look after the crème de la crème of the heavily handicapped paraplegics, quadriplegics, people with brain damage, amputees, the severely burnt… Well, I have a feeling we’re going to have some fun.” And so begins Patients [+see also film reviewtrailerfilm profile], famous slam artist Grand Corps Malade’s real name Fabien Marsaud autobiography, a real hit at the bookshops selling 300,000 copies in 2012. The artist has been shooting the film adaptation of the book, with some assistance from his co-director, Mehdi Idir, since 22 February. The billing features, most notably, Pablo Pauly Discount [+see also trailerfilm profile], Take-Away Romance [+see also trailerfilm profile], The Finishers [+see also trailerfilm profile], Moussa Mansaly Insecure [+see also film reviewtrailerinterview Marianne Tardieufilm profile], Franck Falise Dheepan [+see also film reviewtrailerQ&A Jacques Audiardfilm profile], Nailia Harzoune Geronimo [+see also film reviewtrailerfilm profile], Inside the Cell [+see also trailerfilm profile], Soufiane Guerrab Paulette [+see also trailerfilm profile], Rabah Ait Oufella, Come Levin and Dominique Blanc crowned Best Actress at Venice in 2008 for her role in The Other One [+see also film reviewtrailerfilm profile]. The screenplay, written by Fabien Marsaud and Fadette Drouard, recounts the story of Ben, who finds himself stuck in a wheelchair from the age of 20 after having dived into an almost-empty swimming pool. Although everyone thinks that he will be paralysed for the rest of his life, after one year in rehabilitation, he regains his place, standing amongst the rest of the living… A true episode in the life of the man who has since taken the stage name “Grand Corps Malade” and who went on to win two Victoires de la Musique Awards in 2007 with his first album, a breakthrough which the rest of his career hasn’t failed to live up to. Produced by Eric and Nicolas Altmayer for Mandarin Production, Patients is being co-produced by Kallouche Cinéma and Gaumont which will distribute the film in France and sell it abroad. OCS and Ciné+ have already bought the rights to the film, which is currently being shot in the Paris region before it wraps in mid-April. Mandarin is currently riding a wave of success at cinemas with three of its productions Anne Fontaine’s Agnus Dei [+see also film reviewtrailerinterview Lou de Laâgefilm profile] which had its world premiere at the Sundance Film Festival and recorded 500,000 admissions in almost four weeks – Mars Distribution, Roschdy Zem’s Chocolat [+see also trailermaking offilm profile] with million viewers in four weeks – Gaumont and Franck Gastambide’s comedy Pattaya [+see also trailerfilm profile] million admissions in 12 days – also distributed by Gaumont. The Parisian company also has several other films on its books François Ozon’s Frantz [+see also film reviewtrailerQ&A François Ozonfilm profile] currently in post-production and starring Pierre Niney and German actress Paula Beer – read the article – with a release date set for 14 September 2016 via Mars Distribution, and the comedies Brice de Nice 3 [+see also trailerfilm profile] by James Huth with Jean Dujardin returning in his cult classic role of the “ridiculous” surfer – being released on 19 October 2016 by Gaumont Distribution and Cigarettes et chocolat chaud [+see also film reviewtrailerfilm profile] by Sophie Reine starring Gustave Kervern and Camille Cottin – which will be distributed by Diaphana Distribution at a yet-to-be-announced date. Also worth mentioning is Pierré Coré’s feature-length animation Sahara, which is currently in production and is being staged with Canadian outfit Transfilm International. This film recounts the amazing adventures of Ajar the snake and Pitt the scorpion in the hostile environment that is this famous desert, and will be distributed by StudioCanal on 5 April 2017. Translated from French

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